Le Cancer du Sein : Dépistage Dr Dewandeleer, CMCO, Janvier 2008
Le dépistage pour l’OMS … La maladie que l’on veut dépister : Doit être assez fréquente, au moins 5 pour mille Un examen de dépistage « simple », « à coût raisonnable » « acceptable pour la population » doit exister La maladie doit avoir un pronostic favorable si diagnostiqué tôt Un programme de dépistage doit avoir une incidence favorable sur la mortalité et morbidité de la population CANCER DU SEIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quelques Chiffres 40.000 cas par an en France 11.000 décès par an en France Le plus fréquent des cancers Incidence de + 2,5 % par an …..depuis 1978 Première cause de mortalité par cancer chez la femme Cancer à bon pronostic : 85 % survie à 5 ans
Le dépistage organisé Initié en 1989 dans 10 départements pilotes Généralisé depuis mars 2004 Femmes de 50 à 74 ans 2 clichés par sein Deux niveaux de lectures en aveugle Critères strictes de validation des radiologues Matériel à normes strictes Recueil de données ….
Participation ….. 2003 : 33 % 2004 : 40 % 2005 : 45 % 2006 : 49 % Constatation d’un « essouflement » Grande disparité suivant les régions : Corse : 30 % Bretagne : > 60 %, PDC : +/- 50 %
Résultats En 2004 : grâce au dépistage organisé : 11.000 cancers dépistés ( sur les 40.000 annuelles) Taux de détection de 7 pour mille femmes dépistées 13 % cancer IN SITU 35 % < 10 mm 30 % > 10 mm mais N – Ce dépistage organisé permet donc de trouver des cancers de très bon pronostic mais ne représente que ¼ des cancers …..
Résultats ( 2 ) Résultats un peu décevant, l’impact du dépistage sur les indices de mortalité serait majeur si participation > 70 % … Raison de ces résultats mitigés en France ( qui incitent certains à remettre en cause ces programmes …) LA COHABITATION de ce dépistage organisé avec le dépistage individuel
Résultats ( 3 ) Particularités PREOCCUPANTES du Pas De Calais : différentiel défavorable +++ PDC
« R »évolutions dans le dépistage Classification ACR Radiologie interventionnelle