Diminution des gonococcies dans le réseau RENAGO Véronique Goulet (InVS) Patrice Sednaoui (Institut Alfred Fournier, Centre National de Référence des gonocoques)
La gonococcie Localisation du gonocoque : urètre, anus, col de l’utérus, pharynx Transmission : rapports sexuels/oro-génitaux non protégés Symptomatologie : présence de S. cliniques urétrite (incubation de 2 à 6 jours) +++++ anite +++ leucorrhée ++ pharyngite, amygdalite + Traitement antibiotique efficace : ceftriaxone, spectinomycine, fluoroquinolones
Réseau RENAGO Fonctionne depuis 1986 200 correspondants Biologistes privés (83%) et hospitaliers (17%) Toutes les régions métropolitaines (excepté la Corse) Informations recueillies : sexe, âge du patient site de prélèvement Envoi des souches à l’Institut Alfred Fournier pour étude de la sensibilité aux antibiotiques
Evolution du nombre de gonococcies/laboratoire RENAGO 1986-1997 100 10 1 0,1 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01
Evolution du nombre de gonococcies/laboratoire RENAGO 1986-2000 100 10 1 0,1 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01
Evolution du nombre de gonococcies/laboratoire RENAGO 1986-2001 100 10 1 0,1 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01
Evolution du nombre de gonococcies/laboratoire en Ile de France et dans les autres régions RENAGO 1993-2001
Evolution du nombre de gonococcies/laboratoire selon le sexe du patient RENAGO 1993-2001
Evolution du nombre de souches de gonocoques urétrales et ano-rectales isolées en Ile de France 1993-2001
Surveillance de la gonococcie en France Autres sources d’information existantes Directes : Données des Consultations MST dépendant des Conseils Généraux (DAV) Indirectes : Réseau de Médecins Généralistes : urétrites (SENTINELLES)
Evolution du nombre de gonococcies diagnostiquées dans les DAV de Paris et de 8 autres départements de 1997 à 2001
Réseau Sentinelles 500 Généralistes répartis sur toute la France 170 urétrites en 1999 permettant d'estimer à environ 50 000 le nombre de cas diagnostiqués par les médecins généralistes en un an Origine gonococcique : environ 10% des urétrites ayant un diagnostic microbiologique
Evolution du nombre d’urétrites masculines/ médecin Réseau Sentinelles : 1997- octobre 2002 www.b3e.jussieu.fr/sentiweb
Conclusion Après une phase de recrudescence des gonococcies observée en 1998, 1999 et 2000, la tendance semble se stabiliser voire s’inverser Les indicateurs disponibles (site de prélèvement dans RENAGO, orientation sexuelle dans SENTINELLES) indiquent que cette recrudescence a concerné particulièrement la population homo-bisexuelle
Conclusion Comment expliquer une décroissance de la gonococcie alors que les diagnostics de syphilis augmentent ? programme d’incitation au dépistage de la syphilis particularités de la gonococcie/syphilis période de contagiosité plus courte très symptomatique chez l’homme incubation courte (quelques jours) ce qui permet de plus facilement identifier les partenaires à traiter