InVS 27/11/2006 Test dinfection récente… Sur le chemin de lincidence ? J Pillonel, F Cazein, F Lot, R Pinget, S Le Vu, P Bernillon, C S le (InVS) et F Barin (CNR du VIH)
InVS 27/11/2006 La Déclaration Obligatoire du VIH = nouveaux diagnostics VIH = découvertes de séropositivité Le Journal du Dimanche 27/11/05
InVS 27/11/2006 Surveillance virologique l Couplée à la DO des nouveaux diagnostics VIH l Basée sur le volontariat l Réalisée sur buvards : o Sérotypage o Test dinfection récente (< 6 mois)
InVS 27/11/2006 Test dinfection récente Les résultats sont disponibles pour 80 % des nouveaux diagnostics dinfection VIH : l 17% : le laboratoire na pas envoyé le buvard au CNR l 3% : le patient a refusé de participer à la surveillance virologique
Proportion dinfections récentes parmi les découvertes de séropositivité – Proportion dinfections récentes parmi les découvertes de séropositivité – La proportion dinfections récentes est stable ~ 23% Semestre de diagnostic
InVS 27/11/2006 Proportion dinfections récentes parmi les découvertes de séropositivité – Proportion dinfections récentes parmi les découvertes de séropositivité – % 10% 20% 30% 40% 50% Hommes Femmes < > 50 Homo Hétéro UDI France Afrique Sub-Saha Autre IC 95% Groupe d'âge Nationalité Mode de contamination Sexe
InVS 27/11/2006 Comment interpréter la proportion dinfections récentes ? La proportion dinfections récentes est difficile à interpréter car elle est le reflet : l de lincidence de linfection l du recours au dépistage (fréquence des tests) …. En voici une illustration ….
InVS 27/11/2006 Comparaison de la proportion dinfections récentes et de lincidence – Donneurs de sang – France, Nouveaux donneurs Donneurs réguliers Type de donneurs % dinfections récentes 34,6 (64/185) Taux dincidence pour ,87 (28/ ) 13,7 (28/205) 1,38 (64/ )
InVS 27/11/2006 Comment prendre en compte le recours au dépistage dans la déclaration obligatoire ? Dans la DO il existe des variables permettant davoir une idée du recours au dépistage : l Existence dun test antérieur négatif, si oui : date l Nombre de tests VIH au cours de la vie l Nombre de tests VIH dans les deux dernières années Nous avons pris la 1 ère variable, mieux renseignée que les 2 suivantes, pour standardiser
InVS 27/11/2006 Standardisation sur le test antérieur négatif Quelle serait la proportion dinfections récentes si par exemple tous avaient la même fréquence de tests que celle observée chez les homosexuels ? Homosexuels Autres - test antérieur < 12 mois19 % 4 % - test antérieur mois10 % 4 % - test antérieur > 24 mois14 % 6 % - pas de test antérieur 57 % 85 %
InVS 27/11/2006 % Proportion dinfections récentes selon le mode de contamination / origine géographique – (I) Homosexuels Hétérosexuels France Hétérosexuels Afrique sub-saha Autre / Inconnu
InVS 27/11/2006 % Proportion dinfections récentes selon le mode de contamination / origine géographique – (II) Homosexuels Hétérosexuels France Hétérosexuels Afrique sub-saha Autre / Inconnu Observé Standardisé
InVS 27/11/2006 Comment interpréter ces résultats ? Même si la variable utilisée pour la standardisation est imparfaite, l Cet exemple permet dillustrer limpact du recours au dépistage sur la proportion dinfection récente l Il suggère aussi que lincidence du VIH reste la plus élevée chez les homosexuels Cependant, la proportion dinfection récente nest pas lincidence …. Et lincidence dans la DO est difficile à estimer puisquon na pas le nombre de négatifs (contrairement aux donneurs de sang) ….
InVS 27/11/2006 Lincidence chez les donneurs de sang réguliers Comparaison des méthodes « TIR » et classique TIR méthode classique Taux pour personnes-années IC 95% , ,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0
InVS 27/11/2006 Quid de lincidence à partir du test dinfection récente dans la déclaration obligatoire du VIH ? (I) Trois principaux aspects méthodologiques à prendre en compte : l Les performances du test (Se et Sp) l La qualité des données et leur complétude : antécédents de dépistage,... l Les biais de sélection : o Les personnes testées ne sont pas représentatives de la population générale (dépend de la perception du risque, de la peur du test pos.,…) o La fréquence des tests varie selon le groupe à risque o Leffet « séroconversion » : le dépistage peut être lié à une prise de risque ou à des symptômes de primo-infection
InVS 27/11/2006 Les CDC ont développé une approche prenant en compte : o la non représentativité des données de diagnostic o les comportements différentiels des personnes dépistées VIH + (fréquence des tests, « effet séroconversion »,…) Le travail est en cours : Il est prévu dadapter cette méthode aux données françaises (travail fait en lien avec lAC23 de lANRS) mais la route est encore longue….. Quid de lincidence à partir du test dinfection récente dans la déclaration obligatoire du VIH ? (II)