1 Bases de donn é es relationnelles
2 Introduction au mod è le relationnel les donn é es sont repr é sent é es par des tables, sans pr é juger de la fa ç on dont les informations sont stock é es dans la machine. Les tables constituent donc la structure logique1 du mod è le relationnel. Au niveau physique, le syst è me est libre d utiliser n importe quelle technique de stockage (fichiers s é quentiels, indexage, adressage dispers é, s é ries de pointeurs, compression,...) d è s lors qu il est possible de relier ces structures à des tables au niveau logique. Les tables ne repr é sentent donc qu une abstraction de l enregistrement physique des donn é es en m é moire.
3 Les objectifs du mod è le relationnel sont : – proposer des sch é mas de donn é es faciles à utiliser ; – am é liorer l ind é pendance logique et physique – mettre à la disposition des utilisateurs des langages de haut niveau ; – optimiser les acc è s à la base de donn é es ; – am é liorer l int é grit é et la confidentialit é ; – fournir une approche m é thodologique dans la construction des sch é mas. De fa ç on informelle, on peut d é finir le mod è le relationnel de la mani è re suivante : – les donn é es sont organis é es sous forme de tables à deux dimensions, encore appel é es relations, dont les lignes sont appel é es n-uplet ou tuple en anglais ; – les donn é es sont manipul é es par des op é rateurs de l alg è bre relationnelle ; – l é tat coh é rent de la base est d é fini par un ensemble de contraintes d int é grit é.
4 É l é ments du mod è le relationnel D é finition 3.1 -attribut - Un attribut est un identificateur (un nom) d é crivant une information stock é e dans une base. D é finition 3.2 -Domaine- Le domaine d un attribut est l ensemble, fini ou infini, de ses valeurs possibles. D é finition 3.3 -relation- Une relation est un sous-ensemble du produit cart é sien de n domaines d attributs (n > 0). D é finition 3.4 -sch é ma de relation- Un sch é ma de relation pr é cise le nom de la relation ainsi que la liste des attributs avec leurs domaines.
5 D é finition 3.5 -degr é - Le degr é d une relation est son nombre d attributs. D é finition 3.6 -occurrence ou n-uplets ou tuples- Une occurrence, ou n-uplets, ou tuples, est un é l é ment de l ensemble figur é par une relation. Autrement dit, une occurrence est une ligne du tableau qui repr é sente la relation. D é finition 3.7 -cardinalit é - La cardinalit é d une relation est son nombre d occurrences. D é finition 3.8 -cl é candidate- Une cl é candidate d une relation est un ensemble minimal des attributs de la relation dont les valeurs identifient à coup s û r une occurrence. R è gle 3.9 Toute relation a au moins une cl é candidate et peut en avoir plusieurs. D é finition cl é primaire- La cl é primaire d une relation est une de ses cl é s candidates. Pour signaler la cl é primaire, ses attributs sont g é n é ralement soulign é s. D é finition cl é é trang è re- Une cl é é trang è re dans une relation est form é e d un ou plusieurs attributs qui constituent une cl é primaire dans une autre relation. D é finition sch é ma relationnel- Un sch é ma relationnel est constitu é par l ensemble des sch é mas de relation. D é finition base de donn é es relationnelle- Une base de donn é es relationnelle est constitu é e par l ensemble des n-uplets des di é rentes relations du sch é ma relationnel.
6 Passage du mod è le entit é s-associations au mod è le relationnel R è gles de passage Pour traduire un sch é ma du mod è le entit é s-associations vers le mod è le relationnel, on peut appliquer 1. La normalisation devrait toujours être effectu é e avant le passage au mod è le relationnel. Dans les faits, elle est parfois faite a posteriori, ce qui impose toujours une surcharge de travail importante. 2. Chaque type-entit é donne naissance à une relation. Chaque attribut de ce type-entit é devient un attribut de la relation. L identifiant est conserv é en tant que cl é de la relation. 3. Chaque type-association dont aucune patte n a pour cardinalit é maximale 1 donne naissance à une relation. Chaque attribut de ce type- association devient un attribut de la relation. L identifiant, s il est pr é cis é, est conserv é en tant que cl é de la relation, sinon cette cl é est form é e par la concat é nation des identifiants des type-entit é s qui interviennent dans le type-association. 4. Un type-association dont au moins une patte a une cardinalit é maximale à 1 (ce type-association devrait être binaire et n a g é n é ralement pas d attribut) ne devient pas une relation.
7 Passage du mod è le entit é s-associations au mod è le relationnel 1. É tablissez un sch é ma relationnel à partir du petit diagramme entit é s- associations ci-dessus. 2. Quelles sont les cl é s primaires et les cl é s é trang è res de chaque relation ?
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9 –– Patient(Num-Patient, Nom-Patient, Num-Mutuelle) –– M é decin(Num-M é decin, Nom-M é decin, Pr é nom-M é decin) –– Aection(Num-Aection, Nom-Aection) –– Hospitaliser(Num-Patient, Num-Aection, Num-M é decin, Date- Entr é e,Chambre, Dur é e-Hospitalisation)
10 Exemples d application: 1. É tablissez un sch é ma relationnel à partir du petit diagramme entit é s-associations ci-dessus. 2. Quelles sont les cl é s primaires et les cl é s é trang è res de chaque relation ? 3. Proposez un petit exemple de base de donn é es relationnelle correspondant au sch é ma relationnel é tabli pr é c é demment
11 4. Combien de sch é mas de relation doit contenir la traduction en sch é ma relationnel du petit diagramme entit é s associations ci-dessus ? 5. É tablissez un sch é ma relationnel à partir du petit diagramme entit é s associations ci-dessus sans tenir compte de la sp é cificit é de la cardinalit é Proposez un petit exemple de base de donn é es relationnelle correspondant au sch é ma relationnel é tabli pr é c é demment. 7. Expliquez pourquoi deux des relations doivent être fusionn é es. 8. Donnez le sch é ma relationnel correct. 9. Quelles sont les cl é s primaires et les cl é s é trang è res de chaque relation ?