Le surentraînement de l’enfant et de l’adolescent

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Transcription de la présentation:

Le surentraînement de l’enfant et de l’adolescent Bruno SESBOÜÉ Le propos de cette présentation est d’intégrer, avec une vue moderne, des données récentes permettant de lier la survenue de lésions de tissus périphériques, les muscles, à des altérations importantes au plan fonctionnel de fonctions centrales qui permettent à ce jour de poser de nouvelles hypothèses physiopathologiques du surentraînement.

Xavier Bigard Département des Facteurs Humains Le propos de cette présentation est d’intégrer, avec une vue moderne, des données récentes permettant de lier la survenue de lésions de tissus périphériques, les muscles, à des altérations importantes au plan fonctionnel de fonctions centrales qui permettent à ce jour de poser de nouvelles hypothèses physiopathologiques du surentraînement. Xavier Bigard Département des Facteurs Humains Centre de Recherches du Service de Santé des Armées 38700 La Tronche (Grenoble), France

Les séances d’entraînement La réussite en compétition résulte de la conjonction de différents facteurs, dont la mise en œuvre de protocoles d’entraînement adaptés. Les séances d’entraînement - varient en intensité suivant un programme pré-déterminé, - leur intolérance peut être à l’origine d’une vraie pathologie. La pathologie liée à l’intolérance de l’entraînement dépasse très largement le cadre des sportifs de haut niveau : challenges ponctuels, enfants. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

1. Exercice  perturbation de l’homéostasie de l’organisme  induit des réponses adaptatives  celles-ci sont dépendantes de l’intensité du stress métabolique induit par l’exercice  ce sont ces réponses adaptatives qui caractérisent le bénéfice de l’entraînement 2. Entraînement  multiplication des exercices  multiplication des stress métaboliques  potentialisation des réponses adaptatives 3. Tendance à augmenter l’intensité et la fréquence des exercices. C’est le déséquilibre entre la charge de travail à l’entraînement et la capacité de récupération qui fait le lit des pathologies d’intolérance de l’entraînement et du surentraînement. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

4. Enfant – adolescent, sont-ils concernés ?  récupération plus rapide que l’adulte,  mais incapable de soutenir une charge de travail prolongée  encadrement réglementaire définissant des volumes horaires d’entraînement à ne pas excéder  n’existe pas toujours  pas toujours appliqué  notion d’entraînement sportif intensif : 12 ans : supérieur à 10 h/sem entre 6 ans et 12 ans : supérieur à 6h/sem 5. OUI, à l’évidence le surentraînement peut concerner l’enfant et l’adolescent, mais  probablement sous des formes différentes de l’adulte  avec de plus grandes difficultés diagnostiques que chez l’adulte La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Toute la pathologie liée à l’intolérance de l’entraînement nécessite des définitions plus précises : 1. Exercice : représente le stimulus nécessaire aux réponses adaptatives (bénéfice de l’entraînement). Exercice 2. Fatigue : processus normal qui suit quelques séances intenses du programme d’entraînement. Fatigue 3. Surmenage : période de fatigue intense qui suit un microcycle intense du programme d’entraînement ; bonne réversibilité. Surmenage Surentraînement 4. Surentraînement : période durable d’altération des performances accompagnée de signes cliniques et/ou biologiques ; réversibilité si période de repos suffisante. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Surentraînement 1. Définition pratique : baisse inexpliquée des performances physiques, avec maintien du niveau d’entraînement. 2. Survenue en l’absence de toute autre pathologie intercurrente (diagnostic différentiel). 3. Présentation clinique complexe, hétérogène et atypique, passant trop souvent inaperçue (risque majeur chez l’enfant). 4. Mécanismes encore inconnus, mais intimement liés à la tolérance de l’entraînement. Chez l’enfant (comme chez l’adulte), différencier le surentraînement d’autres manifestations médicales des effets adverses de l’entraînement physqiue (vulnérabilité des cartilages de croissance, microtraumatismes ostéoarticulaires répétés, insertionites, tendinites, etc.). La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Présentations cliniques du Surentraînement. Multiples symptômes pouvant présenter une grande variété de combinaisons. Désordres endocriniens et neuroendocriniens. Dysfonction hypothalamo-hypophysaire importante caractérisée par :  mauvaise sensibilité à l’hypoglycémie  augmentation de la cortisolémie  aménorrhée liée à une altération du contrôle des hormones sexuelles par la gonadotropine  hypotestostéronémie chez l’homme Ces signes endocriniens sont tout particulièrement fréquents chez la jeune fille pré-, per-, ou postpubère sportive  retard de puberté  aménorrhée  ces troubles des règles entraînent une perte de 2%/an de la masse osseuse, non rattrapable ni compensable. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Altérations des défenses immunitaires. 1. L’exercice a des conséquences importantes sur le système immunitaire 2. L’entraînement bien toléré améliore les défenses immunitaires 3. A l’inverse, l’entraînement intensif et mal toléré induit une altération des défenses immunitaires  plus grande sensibilité aux risques infectieux : ORL, de la peau  liée à l’altération des défenses immunitaires  rôles joués par  la faible disponibilité en glutamine,  la libération de catécholamines (inhibition des réponses des lymphocytes T et B),  le cortisol. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Troubles psychologiques. 1. Le stress psychogène peut être à l’origine du surentraînement 2. Le surentraînement est aussi caractérisé par  une anxiété importante  des manifestations dépressives  irritabilité, colères non motivées  dépréciation de soi 3. Importance toute particulière des troubles du sommeil, de l’appétit 4. Signes parfois très précoces qu’il faut savoir reconnaître ; grande difficulté chez l’adulte, et encore plus importante chez l’enfant La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Altérations des déterminants de la performance. 1. Augmentation du coût énergétique (consommation d’oxygène), de la fréquence cardiaque, de débit ventilatoire d’un exercice sous-maximal constant (Fry et coll., 1991) La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ? 2. Diminution des réserves du muscle en glycogène  baisse de la capacité maximale à produire du lactate  décalage de la courbe de lactate vers la gauche

Altérations des déterminants de la performance. 3. Microlésions musculaires avec signes de rhabdomyolyse 4. Diminution de la force musculaire 5. Anémie hémolytique (propre aux coureurs sur route)  baisse de l’hémoglobine  surveillance de la ferritine  risque probablement rare chez l’enfant La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Manifestations cardiovasculaires du surentraînement. 1. Classiquement, deux types de surentraînement ont été décrits (Israel, 1976)  forme sympathique :  augmentation de la Fc de repos,  altération de la récupération post-exercice,  forme parasympathique :  baisse de la Fc et de la PAS de repos, 2. Proposition d’évaluation de la balance ortho-parasympathique par l’analyse de la variabilité R-R 3. Importance inconnue dans le cadre du surentraînement vrai de l’enfant La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Prédispositions probables au développement du Surentraînement. 1. Intolérance de l’entraînement : absence de récupération suffisante. 2. État général : allergies. 3. État nutritionnel déficient : faible apport énergétique, faible apport en CHO, déshydratation, etc… 4. Environnement climatique contraignant : température, altitude. 5. Facteurs psychosociaux. 6. Déplacements, voyages fréquents, décalages horaires. 7. Difficultés de communication avec les enfants. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ? Un facteur favorable chez l’enfant…… c’est sa grande sagesse vis-à-vis de l’effort physique et de la connaissance de ses limites naturelles !

Hypothèses Physiopathologiques actuelles. 1. Hyperactivité hypothalamique : axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, axe hypothalamo-hypophyso-gonadique : altérations endocriniennes... 2. Altérations du statut de certains acides aminés - glutamine : explication possible des désordres immunitaires. - acides aminés à chaînes ramifiées et tryptophane. 3. Hypothèse énergétique, baisse du glycogène musculaire : conséquence et non pas origine. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Hypothèse Physiopathologique récente. Exercice mal toléré, répété, sans période de récupération suffisante  microlésions structurales  libération de cytokines proinflammatoires  chronicité de la réponse inflammatoire systémique 1 2 3 4 Témoin Ex. Ex. + 2 (U.Arb.) ARNm IL6 * ARNm IL1b ARNm IL1ra La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Hypothèse Physiopathologique récente. Relation entre cytokines proinflammatoires troubles de l’humeur et dépression Densité des récepteurs IL1 dans l’hippocampe (mémoire, apprentissage, cognition) Densité des récepteurs IL1-IL6 dans l’hypothalamus : (altérations du sommeil, soif, faim, libido, du contrôle sympathique, du contrôle de la température corporelle.) Etat inflammatoire systémique  état catabolique, déséquilibre balance azotée, baisse glutamine, amyotrophie Réponse anti-inflammatoire secondaire IL10-IL1ra  immunosuppression relative, sensibilité aux infections ORL La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ? Production locale de cytokines - inflammation systémique (d’après Smith et coll., 2000)

Diagnostic du Surentraînement (1) 1. Toujours très délicat ; c’est un diagnostic d’élimination d’autres pathologies 2. Privilégier les variables mesurées au repos (ou au cours d’exercices sous-maximaux), peu onéreuses, et ne perturbant pas la vie sportive de l’athlète 3. Recherche des perturbations de grandes fonctions : altération de la sensation de faim, qualité du sommeil (endormissement, réveil, rêves, etc.) 4. Mesures réalisées au repos :  Variabilité Fc : résultats très contradictoires  Évaluation de la qualité du sommeil et de l’humeur par questionnaires : du plus grand intérêt dans la surveillance de sportifs de haut niveau (+++)  Marqueurs biochimiques de l’intolérance musculaire : CK, urémie, ammoniémie : résultats variables et onéreux  Variations très inconstantes du cortisol et de la testostéronémie  Variations des concentrations plasmatiques en cytokines : méthodes encore peu utilisées en routine et très onéreuses. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Diagnostic du Surentraînement (2) 4. Mesures réalisées à l’exercice :  Baisse des performances à l’exercice en laboratoire :  baisse des valeurs de VO2max (mais parfois non retrouvées)  baisse des performances au cours d ’exercices à puissance constante élevée  Diminution de la lactatémie maximale et de la Fc max au cours d’un exercice programmé  Diminution du quotient respiratoire au cours d’un exercice sous-maximal programmé (marque la baisse de l’utilisation des CHO)  Augmentation de la perception de la difficulté de l’exercice (échelle de Borg) : perturbations très reproductibles, approche trop souvent négligée. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Questionnaire de dépistage du surentraînement formulaire de l’enfant (Société Française de Médecine du Sport) 1ère partie : données générales QUESTIONNAIRE de FORME (ENFANT < 15 ans) (Ref. travail du gpe Surentrainement et publications : V. Bricout et A. Favre Juvin) Date: ……………. Nom: ………………………………………Prénom: …………………………………Sexe: M F Date de naissance: …………………………………………. Age: …………….. Classe: ………………………………………………. ________________________________________________________________________________ SPORTS PRATIQUES Nombre d’heures d’entraînement par sem. Nombre de séances d’entraînement par sem. Discipline sportive principale: (Préciser laquelle) ………………. Autres sports pratiqués régulièrement: (Préciser lesquels) ……………….. La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

2ème partie : état d’entraînement, et vécu Avez vous fait une activité sportive exceptionnelle de longue durée ces 15 derniers jours (Exemple: une longue randonnée) ? oui non Si oui cette activité vous a-t-elle paru difficile oui non Quel est votre niveau de pratique dans votre sport de compétition: (Entourez la bonne réponse, si vous ne savez pas ne mettez rien) International National Régional Départemental Loisirs Actuellement, l’intensité de l’entraînement est: (entourer la bonne réponse) Très facile Facile Moyenne Forte Très forte Combien de compétitions avez vous réalisées dans le mois qui précède: ……… Avez-vous été malade durant ces deux dernières semaines ? oui non Si oui, qu’avez-vous eu: ……………………………………… Prenez-vous actuellement des médicaments ? oui non Si oui, lesquels: ……………………………………………….. Avez vous eu un événement familial ou autre qui vous a perturbé au cours de ce denier mois? Oui non Au cours du dernier mois, les notes obtenues à l’école:  Ont augmenté Sont restées stables Ont baissé Au cours du dernier mois, les performances sportives: (entourer la bonne réponse)  Ont augmenté  Sont restées stables  Ont baissé Précisez vos dernières performances sportives ? La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

3ème partie : réponses à item ciblés 1 Je me sens moins en forme jamais une fois quelque fois assez souvent très souvent 2 J'écoute moins ce que l'on me dit 3 Mes copains me trouvent changé 4 J'ai moins faim 5 Je suis inquiet, je me fais du souci 6 J'ai des difficultés à m'endormir 25 J'ai mal au ventre jamais une fois quelque fois assez souvent très souvent 26 Je me dispute avec mes parents ou mes copains 27 L'entraînement est devenu trop difficile 28 Je me réveille la nuit 29 Je suis moins content de moi 30 J'ai moins envie de faire du sport La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ? Etat actuel : difficultés diverses, mais importantes d’application et de signification…

Conclusions (1) 1. L’entraînement physique est susceptible d’induire une pathologie spécifique, invalidante, parfois grave. 2. Il existe un vrai continuum dans les différents états d’entraînement que peut présenter un sportif. Dés-entraî- nement Exercice = Fatigue Surmenage Surentraînement La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ? 3. La fatigue post-exercice est incontournable, alors que le surmenage est associé à des microcycles d’entraînement intense.

Conclusions (2) 4. Le surentraînement représente une vraie pathologie qui peut être grave : elle résulte d’un déséquilibre entre charge de travail et récupération. 5. Le diagnostic du surentraînement est complexe, difficile - il nécessite une sensibilisation de l’environnement sportif, un suivi médical, paramédical et technique (notion de « staff ») - tout passe par la prévention, la programmation de l’entraînement, et l’écoute de l’enfant … La recherche de marqueurs biologiques des lésions musculaires fait classiquement partie de la démarche diagnostic des états de surentraînement. Or, la relation pouvant exister entre les lésions cellulaires induites par l’exercice unique ou répété et le surentraînement n’est pas évidente à établir. Elle nécessite d’être réexaminée, en particulier à la suite de données expérimentales récentes. Etudier les relations entre lésions musculaires et surentraînement implique d’apporter des réponses à deux grandes questions : 1- existe-t-il des marqueurs fidèles, sensibles et reproductibles des lésions des fibres musculaires, et en particulier, les variations de ces marqueurs biologiques sont-elles corrélées à l’étendue des lésions histologiques ? 2- quelle peut être la relation entre l’augmentation de ces marqueurs biologiques ou les conséquences biochimiques des microlésions musculaires sur la genèse des états de surentraînement ?

Merci pour votre attention… Qu'en est-il des propriétés métaboliques de ces muscles, et de leur potentiel à utiliser les substrats par voie aérobie ou anaérobie ? La LDH est une enzyme qui a pour particularité d'exister sous plusieurs isoformes permettant soit de réduire le pyruvate en lactate, et ainsi de permettre l'utilisation du glucose par voie anaérobie (isoformes de la droite de l'histogramme), soit de réutiliser le lactate, le transformer en pyruvate et l'orienter dans le cycle de Krebs permettant la resynthèse d'ATP par voie aérobie (isoformes de la gauche de l'histogramme). Distribution normale dans le soléaire de rat. Inversion du profil après 3 semaines de suspension. Augmentation du pouvoir glycolytique.