Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008
Tables des matières Page Contexte et objectifs…………..………….………………….………………………………………………………………………2 Méthodologie………………………………………………………………………………………………………………………….3 Profil des répondants………………………………………………………………………………………………………………...6 Faits saillants………………………………………………………………………………………………………………………..10 Analyse des résultats…………………………………………………………………………………………………….……..….16 Incidence et caractéristiques de la cyberintimidation………………………………………………………..……….…17 Perception de l’incidence de la cyberintimidation dans le milieu de travail……...….……………………….……….23 Attitudes et perceptions à l’égard de la cyberintimidation…………………..…….……………………………………30 Annexes : Questionnaire Liste des mentions « autres » aux questions ouvertes
Contexte et objectifs La firme CROP a été mandatée par la CSQ afin de réaliser un sondage auprès de ses membres. Le principal objectif de ce sondage est d’évaluer le phénomène de la cyberintimidation dans le milieu scolaire québécois. De façon plus spécifique, le sondage répond aux objectifs suivants : Mesurer l’incidence de la cyberintimidation; Connaître les formes et les contenus de la cyberintimidation; Identifier les auteurs de cyberintimidation; Identifier les attitudes et perceptions à l’égard de la cyberintimidation.
Méthodologie Collecte des données Population d’étude Les résultats du sondage reposent sur 1 200 entrevues téléphoniques effectuées du 6 au 19 février 2008 auprès d’un échantillon stratifié non proportionnel des membres de la Centrale des syndicats du Québec. D’une durée moyenne de 6 minutes, les entrevues téléphoniques ont été effectuées par une équipe d’enquêteurs professionnels, depuis le centre d’appels de CROP à Montréal. Le questionnaire a été élaboré, conformément aux objectifs généraux et spécifiques de l’étude, et ce, conjointement avec les personnes impliquées dans le projet. Conçu en français, il a été soumis à l’approbation de la CSQ et il est présenté en annexe 1. Population d’étude Les membres de la CSQ oeuvrant en milieu scolaire, soit quelque 82 000 membres. L’échantillon des membres a été prélevé par le Centre informatique de la CSQ selon un plan présentant neuf catégories professionnelles : enseignants du préscolaire/primaire; enseignants du secondaire/éducation aux adultes/formation professionnelle; professionnels - commission scolaire; employés de soutien - commission scolaire; établissements privés; EHDAA; enseignants CÉGEP; professionnels CÉGEP; employés de soutien CÉGEP.
Méthodologie (suite) Analyse des résultats Après la collecte de données, les résultats ont été compilés et pondérés sur la base de la population de référence, selon les diverses catégories professionnelles et le sexe des membres de la CSQ. D'un point de vue statistique, un échantillon de cette taille (n=1 200) est précis à 3 points près, 19 fois sur 20. Rappelons que la marge d'erreur augmente lorsque les résultats portent sur des sous-groupes de l'échantillon. Les marges d’erreur sont donc les suivantes : enseignants du préscolaire/primaire et du secondaire/éducation aux adultes/formation professionnelle (n=250) : 6 %; pour les autres catégories professionnelles (n=100) : 10 %. Le lecteur est fortement avisé de considérer avec circonspection tout pourcentage basé sur un échantillon plus petit que 50.
Méthodologie (suite) Analyse des résultats (suite) Le traitement statistique des données a été effectué à l’aide du logiciel STAT XP afin de produire des tableaux croisés permettant une analyse détaillée des résultats. Le total de certains résultats n’égale pas toujours 100 % puisque les calculs sont basés sur des pourcentages arrondis. Le total des résultats peut parfois excéder 100 % lorsqu’une question permet des réponses multiples. Lorsque pertinent, des différences statistiquement significatives sont indiquées par le symbole suivant :
PROFIL DES RÉPONDANTS
Profil des répondants Total des répondants (n=1200) % Secteur d’activité des membres sondés Enseignants du préscolaire/primaire 27 Enseignants du secondaire/Éducation aux adultes/Formation professionnelle 28 Professionnels - commission scolaire 6 Employés de soutien - commission scolaire 24 Établissements privés 2 EHDAA 7 Enseignants du CÉGEP Professionnels CÉGEP 1 Employés de soutien CÉGEP 3 Milieu scolaire (selon l’évaluation des membres) Très favorisé 5 Assez favorisé 44 Ni favorisé, ni défavorisé 9 Assez défavorisé 29 Très défavorisé 11
Profil des répondants (suite) Total des répondants (n=1200) % Ancienneté 5 ans ou moins 18 6 à 15 ans 42 16 à 25 ans 23 26 ans ou plus 16 Lieu de résidence Région de Montréal (codes régionaux 514 et 450) 44 Région de Québec (code régional 418) 33 Reste du Québec (code régional 819)
Profil des répondants (suite) Total des répondants (n=1200) % Âge 18 à 24 ans 4 25 à 29 ans 11 30 à 34 ans 16 35 à 44 ans 26 45 à 54 ans 29 55 ans et plus 15 Sexe Homme Femme 74
Faits saillants
Faits saillants Incidence et caractéristiques de la cyberintimidation D’emblée, on note que peu de membres sondés (5 %) ont été victimes de cyberintimidation depuis le début de leur carrière. Les enseignants en établissements privés semblent toutefois être davantage la cible de menaces ou d’insultes en ligne que leurs confrères (9%). Cependant, aucune différence significative n’est remarquée. En moyenne, les victimes ont vécu trois incidents distincts de cyberintimidation. Cependant, on remarque que la moitié (51 %) d’entre elles ont été la cible de ces attaques ou propos injurieux à une seule reprise. La plupart (54 %) indiquent avoir été insultés ou menacés par courriel. Les sites de clavardage (20 %) semblent aussi être un des moyens privilégiés par les auteurs de cyberintimidation. À l’inverse, les sites comme « Rate my teachers » (2 %) et les sites de réseautage social (3 %) semblent peu prisés pour commettre ces actes. Près de six victimes sur dix (57 %) ont été ciblées directement. Un peu plus du tiers (36 %) des victimes affirment que les insultes reçues portaient sur leur apparence et 22 % soutiennent avoir été la cible de propos diffamatoires. L’auteur des insultes ou menaces diffusées sur Internet est connu de la plupart (57 %) des victimes. Dans près de la moitié (45 %) des cas, les élèves (élèves de sexe masculin (24 %) ou féminin (17 %) , groupe d’élèves (4 %)) sont en cause. Les collègues de travail (22 %) se révèlent aussi être des auteurs de cyberintimidation, tout comme les membres de la direction (13 %).
Faits saillants (suite) Perception de l’incidence de la cyberintimidation dans le milieu de travail Les résultats du sondage démontrent par ailleurs que les membres de la CSQ ont connaissance d’incidents de cyberintimidation ayant lieu dans leur milieu de travail et que le phénomène semble surtout toucher les élèves et les enseignants. Un peu plus du quart (27%) des individus interrogés affirment connaître au moins une personne ayant été la cible d’attaques ou de menaces sur Internet. On note que les enseignants de niveau secondaire (35 %) de même que les membres travaillant en institutions privées (41 %) ont eu connaissance qu’au moins une personne de leur milieu de travail a été victime de cyberintimidation dans de plus fortes proportions que leurs confrères. Selon les individus ayant eu connaissance de ces incidents, les victimes sont surtout d’autres élèves fréquentant l’établissement (45 %), des enseignants (40 %) et des élèves de leur classe (38 %). À l’inverse, peu connaissent des employés de soutien (8 %), des professionnels (4 %) ou des membres de la direction (2 %) ayant été victimes de cyberintimidation. On remarque que les membres enseignant au niveau secondaire public (54 %) ou privé (63 %) sont plus susceptibles de connaître un enseignant ayant été victime de cyberintimidation.
Faits saillants (suite) Perception de l’incidence de la cyberintimidation dans le milieu de travail (suite) Toujours selon les individus connaissant des victimes, celles-ci auraient été la cible d’insultes ou d’attaques en ligne à environ trois occasions différentes. On note toutefois que le quart d’entre eux n’ont pas été capables de se prononcer sur cette question. Les attaques ou menaces en ligne prendraient souvent la forme de commentaires sur l’apparence (38 %) et de propos diffamatoires (34 %). Les menaces de dommages corporels (20 %) ainsi que les commentaires sur le travail (16 %) sont aussi prisés des auteurs de cyberintimidation. Par ailleurs, les résultats indiquent que davantage de membres travaillant en milieu qu’ils qualifient eux-mêmes de défavorisé croient que la victime a reçu des menaces de dommages corporels (28 %) et des messages d’atteinte à ses biens (9 %). Les victimes connaîtraient la personne s’attaquant à eux dans une proportion de 74 %. Sans surprise, il s’agirait surtout d’élèves (83 %). Les élèves de sexe masculin seraient à blâmer dans près de la moitié (46 %) des cas alors que 18 % disent que l’auteur de la cyberintimidation était un groupe d’élèves et 17 %, d’élèves de sexe féminin.
Faits saillants (suite) Attitudes et perceptions à l’égard de la cyberintimidation Les membres sondés se montrent préoccupés par le phénomène de la cyberintimidation et souhaitent un engagement plus soutenu de la part de leur établissement d’enseignement : la presque totalité (97 %) d’entre eux croient que les établissements ont un rôle d’éducation à jouer afin de sensibiliser les jeunes et les adultes sur cette problématique; les établissements devraient aussi se montrer plus sévères et punir les élèves qui intimident autrui sur Internet (94 %); une très forte majorité (92 %) de répondants indiquent aussi que les établissements devraient inscrire des éléments sur la cyberintimidation dans leur code de conduite et signaler à la police les incidents s’y rapportant. On note toutefois un certain découragement : les trois quarts (76 %) des individus interrogés croient que les établissements sont démunis face à ce phénomène.
Faits saillants (suite) Attitudes et perceptions à l’égard de la cyberintimidation (suite) Les résultats de l’enquête démontrent aussi que la plupart des établissements d’enseignement ont encore fort à faire pour réagir à ce phénomène : seulement 15 % des répondants indiquent que leur établissement d’enseignement a des règles formelles qui sont comprises et qui sont bien appliquées et plus du tiers (36 %) indiquent que leur établissement d’enseignement n’a aucune de règle concernant la cyberintimidation. Les membres travaillant en établissements privés (53 %) de même que les enseignants de CÉGEP (53 %) sont plus susceptibles d’indiquer que leur établissement/commission scolaire n’a aucune règle concernant la cyberintimidation. La très grande majorité (92 %) des membres de la CSQ sondés croient que les conséquences de la cyberintimidation pour la victimes sont graves : 43 % estiment qu’elles sont très graves et 49 % disent qu’elles sont assez graves.
Analyse des résultats
INCIDENCE ET CARACTÉRISTIQUES DE LA CYBERINTIMIDATION
Victime de cyberintimidation depuis le début de leur carrière Victimes n=1200* Victime de cyberintimidation depuis le début de leur carrière Nombre d’événements (n=64) % Nombre d’événements (moyenne) 3 1 51 2 à 3 26 4 à 9 11 10 et plus 8 NSP/refus Oui 5% 95% Non Seulement 5 % des membres de la CSQ ont été victimes de cyberintimidation depuis le début de leur carrière. À peine 2 % affirment avoir souffert de cela au cours des douze derniers mois. Q1. Au cours des douze derniers mois, avez-vous été victime de l’une ou l’autre de ces formes de cyberintimidation? Q2. Depuis le début de votre carrière dans l’éducation, avez-vous déjà été victime de cyberintimidation? Q3. Depuis le début de votre carrière, à combien de reprises environ avez-vous été victime de cyberintimidation?
Formes de cyberintimidation Plusieurs mentions possibles n=64 Formes de cyberintimidation Courriels Sites de clavardage Messages textes sur leur cellulaire Au téléphone Blogues En personne/de vive voix Photos sur un site web Profils en ligne comme Facebook/MySpace Vidéos sur un site web Contenus sur des sites web comme Rate your teacher Autres NSP/Refus Le courriel est la méthode privilégiée par les auteurs de cyberintimidation : plus de la moitié (54 %) des victimes indiquent avoir été atteintes de la sorte. Les sites de clavardage (20 %) ainsi que les messages textes sur cellulaire (11 %) sont aussi des moyens fréquemment utilisés pour atteindre les victimes. Q4. Sous quelle forme s'est produite la cyberintimidation (la plus récente)?
Victimes directes et indirectes Indirectement NSP/refus 40% 3% 57% Directement La plupart (57 %) des victimes de cyberintimidation sondées ont appris de façon directe qu’elles étaient la cible d’insultes ou de menaces. Quatre victimes sur dix (40 %) en ont plutôt été informées par d’autres. Q5. Est-ce que le message ou les images vous ont été envoyés directement, ou vous avez su par d'autres que des propos ou des images diffamatoires circulaient à votre sujet?
Contenus de la cyberintimidation Plusieurs mentions possibles n=64 Contenus de la cyberintimidation Commentaires sur l’apparence Propos diffamatoires Commentaires sur le travail Menaces ou insultes à caractère sexuel Menaces d’atteinte à leurs biens Menaces de dommages corporels NSP/Refus Un peu plus du tiers (36 %) des victimes indiquent que la cyberintimidation a pris la forme de commentaires sur l’apparence alors que le tiers ont été l’objet de propos diffamatoires. Deux victimes sur dix (21 %) ont reçu des insultes concernant leur travail. Les contenus à caractère sexuel (10 %), les menaces d’atteinte à leurs biens (6 %) ainsi que les menaces de dommages corporels (5 %) sont des contenus de cyberintimidation moins utilisés. Q6. Quel était le contenu des messages ou des informations véhiculées ?
Auteurs de la cyberintimidation Connaissance de l’auteur Auteurs de la cyberintimidation *Parmi ceux connaissant l’auteur n=37 Élèves : 45 % Connaît l’auteur NSP/refus 1% 57% 42% Ne connaît pas l’auteur Plus de la moitié (57 %) des victimes connaissent l’auteur de la cyberintimidation. Les élèves sont à l’origine de ces actes dans près de la moitié (45 %) des cas. Q7. Connaissez-vous l'auteur de cette cyberintimidation? Q8. S’agissait-il …?
PERCEPTION DE L’INCIDENCE DE LA CYBERINTIMIDATION DANS LE MILIEU DE TRAVAIL
Connaissance d’une victime de cyberintimidation 27 % Connaît plus d’une personne Connaît une seule personne 17% 10% 72% 1% NSP/refus Établissements privés (41%) Secondaire (35 %) Ne connaît personne Plus du quart (27 %) des membres sondés connaissent au moins une victime de cyberintimidation. Les gens travaillant dans les écoles secondaires (35 %) ou les établissements privés (41 %) sont plus susceptibles de connaître une personne ayant été la cible d’insultes ou de menaces en ligne. Q9. À part vous-même, connaissez-vous des gens dans votre milieu de travail qui ont été victimes de cyberintimidation? Il peut s'agir d'élèves comme de membres du personnel.
Victimes de cyberintimidation Plusieurs mentions possibles n=324 Victimes de cyberintimidation Femmes (50 %) Autres élèves Enseignants Élèves de leur classe Hommes (63 %) Établissements privés (63 %) Secondaire (54 %) Employés de soutien 18 à 34 ans (53 %) Professionnels Membres de la direction Autres NSP/Refus Les hommes (63 %) ainsi que les enseignants de niveau secondaire (54 %) et les membres travaillant en établissements privés (63 %) connaissent des enseignants ayant été victimes de cyberintimidation dans de plus fortes proportions que les autres membres de la CSQ. Q10. S’agit-il de… Q11. La victime de cette cyberintimidation était-elle...
Cas de cyberintimidation le mieux connu Cas le mieux connu n=324 Cas de cyberintimidation le mieux connu Femmes (40 %) Autres élèves Enseignants Établissements privés (61 %) Hommes (46 %) Secondaire (43 %) Élèves de leur classe Employés de soutien 18 à 34 ans (42 %) Professionnels Membres de la direction Autres NSP/Refus Lorsqu’on regarde uniquement le cas de cyberintimidation le mieux connu, on constate que les membres connaissent d’abord d’autres élèves (33 %) fréquentant leur établissement scolaire, des enseignants (30 %) et des élèves de leur classe (28 %). Parmi tous les cas de cyberintimidation que vous pouvez connaître dans votre milieu de travail, parlons maintenant du cas que vous connaissez le mieux. Q11. La victime de cette cyberintimidation était-elle...
Nombre d’événements Nombre d’événements n=324 (n=324) % 3 (moyenne) 3 1 25 2 à 3 27 4 à 9 12 10 et plus 8 NSP/refus Le quart des gens connaissant au moins une personne ayant été victime de cyberintimidation croient que cette victime a vécu en moyenne trois incidents distincts de cyberintimidation. Q12. À combien de reprises environ cette personne a-t-elle été victime de cyberintimidation? (nombre d’événements différents)
Contenus de la cyberintimidation Plusieurs mentions possibles n=324 Contenus de la cyberintimidation Commentaires sur l’apparence Propos diffamatoires Menaces de dommages corporels Commentaires sur votre travail Menaces ou insultes à caractère sexuel Milieu défavorisé (28 %) Messages haineux Messages d’atteinte à leurs biens Milieu défavorisé (9 %) Menaces/harcèlement Vidéos ou photos de la personne Hommes (5 %) Autres NSP/Refus Les commentaires sur l’apparence sont le type d’insultes le plus souvent émis (38 %), suivi de près par les propos diffamatoires (34 %). Plusieurs événements de cyberintimidation connus des membres ont pris la forme de menaces de dommages corporels (20 %) et de commentaires sur le travail (16 %). Q13. Quel était le contenu des messages ou des informations véhiculées?
Auteurs de la cyberintimidation Connaissance de l’auteur Auteurs de la cyberintimidation *Parmi ceux connaissant l’auteur n=239 Élèves : 83 % Victime connaissait l’auteur NSP/refus 74% 6% 21% Victime ne connaissait pas l’auteur Dans près des trois quarts (74 %) des cas récents connus des membres, la victime connaît l’auteur de la cyberintimidation. Les élèves sont principalement (83 %) mis en cause. Toutefois, on note que les élèves de sexe masculin sont à blâmer dans près de la moitié (46 %) des cas. Q14. Cette personne connaissait-elle l'auteur de cette cyberintimidation? Q15. L’auteur était-il …?
ATTITUDES ET PERCEPTIONS À L’ÉGARD DE LA CYBERINTIMIDATION
La cyberintimidation et les établissements d’enseignement Les établissements d’enseignement et la cyberintimidation …ont un rôle d’éducation à jouer pour sensibiliser les jeunes et les adultes sur la cyberintimidation 97 % …devraient imposer des sanction aux élèves qui font de la cyberintimidation 94 % …devraient inscrire dans le code de conduite des élèves des éléments sur la cyberintimidation 92 % …devraient signaler à la police les incidents de cyberintimidation 92 % …sont démunis par rapport à un phénomène comme la cyberintimidation 76 % Tout à fait en accord Plutôt en accord La très grande majorité des membres de la CSQ sondés dans le cadre de cette enquête croient que les établissements d’enseignement doivent jouer un rôle plus actif pour contrer la cyberintimidation. Malgré cela, une forte proportion (76 %) croit toutefois que les établissements sont démunis par rapport à ce phénomène. Q16. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec les affirmations suivantes: les établissements d’enseignement …
La cyberintimidation et les établissements d’enseignement Position de l’établissement/commission scolaire à l’égard de la cyberintimidation Employés de soutien CS (25 %) Les règles sont bien comprises et appliquées Il y a des règles formelles mais elles ne sont pas appliquées Il y a des règles, mais peu de gens en sont informés 15% 7% 28% 15% NSP/refus 36% A déjà été victime (15 %) Connaît une victime (10 %) Hommes (35 %) Il n’y a aucune règle Établissements privés (53 %) Enseignants CÉGEP (53 %) Les membres travaillant en établissements privés de même que les enseignants de CÉGEP sont plus susceptibles d’indiquer que leur établissement/commission scolaire n’a aucune règle concernant la cyberintimidation (53 %). Pour leur part, les individus ayant été victimes de cyberintimidation et ceux connaissant des victimes indiquent dans de plus fortes proportions que leur établissement affiche des règles formelles mais qu’elles ne sont pas appliquées (respectivement 15 % et 10 %). Q17. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la position de votre établissement d'enseignement ou de votre commission scolaire par rapport à la cyberintimidation. Est-ce…
Conséquences de la cyberintimidation Conséquences de la cyberintimidation pour la victime 92 % 4 % La très grande majorité des membres sondés (92 %) estiment que les conséquences de la cyberintimidation sont graves pour la victime. Q18. En général, comment qualifieriez-vous les conséquences de la cyberintimidation pour la victime? Diriez-vous qu'elles sont…
Liste des mentions « autres » aux questions ouvertes Annexe 1 Liste des mentions « autres » aux questions ouvertes Q4 Sous quelle forme s'est produite la cyberintimidation (la plus récente)? Camera sur téléphone cellulaire Des faux concours, des gens qui sont pris dans d'autres pays, des items non-payés sur Paypal alors que je ne l'utilise pas, il y en a qui se font passer pour la caisse populaire et essaie d'avoir mon mot de passe et numéro de compte. Le portail, réseau de communication interne Des rumeurs sur Internet quelqu'un qui a volé son identité et a fait des avance à d'autres personnes. Supprimer les fichiers, laisser un message de menaces Jeux en ligne (World of Warcraft) Expositions sexuelles
Annexe 1 (suite) Liste des mentions « autres » aux questions ouvertes Q8 S'agissait-il … une connaissance personnelle une organisation un ex-conjoint une cliente Q10 S'agit-il de… mes enfants Q11 La victime de cette cyberintimidation était-elle... mon enfant la fille d'une enseignante des étudiantes
Annexe 1 (suite) Q13 Quel était le contenu des messages ou des informations véhiculées? Discrimination-règlement de compte Mensonges Sa vie privée Une proposition pour aller travailler ailleurs dans une autre école Vol d'identité Handicap Q15 L'auteur était-il… Ex-conjoint Un transsexuel. Organisation Son amoureux qui appartenait a un gang de rue Une amie de sa cousine