" Partage économique de l'infrastructure de base: une alternative de business model pour les pays en développement à l'ère de la large bande et de la convergence."

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" Partage économique de l'infrastructure de base: une alternative de business model pour les pays en développement à l'ère de la large bande et de la convergence." Convergence technologique et Régulation Montpellier 22 NOVEMBRE 2005 B. Sanou

2 RESULTATS ET CONSEQUENCES DES REFORMES ENTREPRISES LE DEFI TECHNOLOGIQUE ET LA CONJONCTURE ACTUELLE NOUVELLE ATTITUDE ET NOUVELLE APPROCHE PARTAGE/MUTUALISATION DE L INFRASTRUCTURE sommaire

3 Reformes entreprises Nouvelles lois consacrant la lib é ralisation et cr é ation des organes des r é gulation Ouverture à la concurrence de la t é l é phonie mobile, d Internet et d autres services à valeur ajout é e Privatisation partielle de l op é rateur historique Octroi de licence pour un deuxi è me op é rateur fixe (SNO)

4 RÉSULTATS ET CONSEQUENCES D é veloppement exponentiel de la t é l é phonie mobile (x 56 en 10 ans en Afrique) D é veloppement faramineux d Internet (x 30 en 10 ans en Afrique) D é veloppement s é par é de l infrastructure de base justifi é par: La taille et la solvabilit é de la demande (ex Nig é ria, Maroc, Afrique du Sud, Egypte) La difficult é à partager l infrastructure de l op é rateur historique ou mauvaise qualit é de celle-ci

5 LE DEFI TECHNOLOGIQUE ET LA CONJONCTURE ACTUELLE Les pays en d é veloppement doivent faire face à un investissement qualitatif et quantitatif dans l infrastructure large bande et les r é seaux de nouvelle g é n é ration pour relever le d é fi de la convergence Les op é rations de privatisation sont moins attrayantes à cause de la conjoncture internationale Les monopoles accord é es par les premi è res reformes tendent vers leur fin ( en Afrique) La plus part des march é s nationaux n a pas la taille critique pour absorber d autres op é rateurs bas é s sur les r é seaux

6 Passer d une comp é tition bas é e sur l infrastructure à une comp é tition bas é e sur les services Passer « des infrastructures » à « l I nfrastructure » : la convergence des infrastructures (t é l é communications fixes et mobiles, chemins de fer, les pipelines p é troliers, é lectricit é, radiodiffusion, etc.) NOUVELLE ATTITUDE et nouvelle approche

7 Partage et optimisation de l infrastructure existante au niveau national et surtout au sous- r é gional pour faciliter l acc è s à l infrastructure large bande des câbles sous-marins en fibre optique « Mutualisation » de l infrastructure de base au niveau national et sous-r é gional : outil de base dont le financement et la propri é t é reviendrait à la coop é rative des fournisseurs de service PARTAGE/MUTUALISATION DE LINFRASTRUCTURE

8 AVANTAGES du partage/mutualisation

9 FABRICANTS DEquipements La taille du march é devient substantielle en lieu et place des petits contrats avec chaque op é rateur Facilitation des n é gociations des contrats de ventes de même que les proc é dures connexes Diminution du risque d investissement à l é tranger en cas de cr é dit fournisseur

10 MINISTERES ET DECIDEURS POLITIQUES Economie de devises é trang è res et effets positifs sur les balances macro é conomiques Conception et mise en œ uvre d une politique coh é rente de construction de l infrastructure Contribution à l int é gration r é gionale et continentale Moins de disputes sur l infrastructure interpellant les d é cideurs politiques

11 AUTORITES DE REGULATION Une vision et un plan directeur coh é rents de d é veloppement de l infrastructure nationale et r é gionale Facilitation de l innovation dans la construction de l infrastructure Moins de probl è mes d interconnexion entre r é seaux Moins de disputes à r é soudre

12 INVESTISSEURS ETRANGERS Diminution des risques sur l investissement à l é tranger Facilitation des proc é dures (licences, importation d é quipement etc.) Il n y a plus de discrimination par les r é seaux Le capital financier n est plus le crit è re pr é dominant (plus de place à la gestion et au professionnalisme)

13 OPERATEURS NATIONAUX Opportunit é pour une implication plus grande de petits entrepreneurs nationaux Possibilit é de partager les risques d investissement dans les nouvelles technologies et les nouveaux services Il n y a plus de dispute entre l op é rateur historique et les nouveaux entrants Capitalisation sur les investissements de l op é rateur historique

14CONSOMMATEURS R é duction de prix d û à l é conomie d é chelles dans l investissement et l exploitation Assurance d un minimum de qualit é de service quelque soit le fournisseur de service La comp é tition sur les services ramenant le consommateur à une position plus centrale Le consommateur interm é diaire pourra profiter pleinement de l effet de levier des telecom/TIC sur ces activit é s

15CONCLUSION L approche de partage/mutualisation de l infrastructure de base n est certainement pas nouvelle, mais dans la conjoncture actuelle o ù les pays en d é veloppement doivent r é viser leur cadre l é gislatif et r é glementaire, elle est une alternative à explorer pour: R é duire le co û t de la construction de l infrastructure et cr é er un effet de levier sur le d é veloppement de celle-ci Elargir la base des fournisseurs de services et faciliter l innovation

16 THANK YOU FOR YOUR VALUABLE ATTENTION Brahima Sanou Head, ITU Regional Office for Africa Tel: Fax: Website: