A.CAILLETEAU Diététicienne Hôpital saint Antoine Journées portes ouvertes sur le cancer colorectal aspect nutritionnel 23 mars 2009 A.CAILLETEAU Diététicienne Hôpital saint Antoine
cancer colorectal et nutrition 1. Prévention Alimentation équilibrée Exemple de répartition équilibrée Nutrition et prévention des cancers Nutrition et prévention des cancers colorectaux L’alimentation n’est pas le seul facteur rentrant en ligne de compte dans l’apparition de certaines maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculares, l’obésité, le cancer mais c’est un facteur sur lequel il est possible d’intervenir. Le premier niveau d’intervention est donc la prévention par une alimentation équilibrée dont je vais vous exposer les principes à travers les recommandations du plan national nutrition et santé et un exemple pratique de répartition équilibrée sur une journée. Puis nous aborderons les recommandations nutritionnelles spécifiques dans le cadre des cancers à travers un rapport international paru en novembre 2007 et nous verrons quelles recommandations diminuent le risque de cancer colorectal. Enfin nous adapterons ces conseils aux personnes en cours de traitement pour un cancer. 2. Nutrition et traitements des cancers colorectaux
Alimentation équilibrée PNNS depuis 2001 Le PNNS a pour but l’amélioration de l’état de santé de la population française (message publicitaire, élaboration de guide pour chaque tranche d’âge) Céréales graines, légumes féculents, légumes secs : Les pommes de terre, ignames, patates douces et le manioc
Exemple de répartition équilibrée Petit déjeuner Déjeuner Dîner
Nutrition et prévention des cancers selon le rapport du réseau mondial du WCRF de nov 2007 21 < IMC (= pds/taille2) < 23, se peser 1 fois / mois Moins de 500g de viande rouge cuite par semaine Limiter la consommation de charcuteries Pas d’alcool Ne pas recourir aux compléments alimentaires Allaiter exclusivement jusqu’à l’âge de 6 mois WCRF : World Cancer Research Fund, 21 experts internationaux indépendants ont sélectionné 7000 articles scientifiques publiés jusqu’en 2006 jugés pertinents. Viandes rouges : bœuf, veau, mouton, agneau, porc et chèvre. Correspond à 700-750g de viande crue. Charcuteries : toutes les viandes conservées par fumaison, séchage, salage ou addition de conservateurs ainsi que celles contenues dans les plats préparés. Alcool : (bière, vin, champagne et autres types d’alcool), toutes les boissons alcoolisées Relation entre les compléments à base de beta carotène, tabac et cancer du poumon. Allaitement bénéfique pour la mère (k sein) et pour l’enfant (surpoids, obésité)
Nutrition et prévention du cancer colorectal Augmentation du risque IMC : relation convaincante Viandes rouges : relation convaincante Charcuteries : relation convaincante Consommation d’alcool : relation convaincante chez l’homme et probable chez la femme Diminution du risque Activité physique : relation convaincante Aliments contenant des fibres : relation probable Les recommandations reposent sur des preuves scientifiques jugées « convaincantes » ou « probables ». Consommation d’alcool : augmentation de 9% du risque par verre de boisson alcoolisée consommé par jour IMC : augmentation de 15% du risque quand l’IMC augmente de 5 points. Viandes rouges : augmentation de 29% par portion de 100g consommée. Charcuteries : augmentation de 21% par portion de 50g consommée. Activité physique : diminution de 23% quand il existe une activité physique totale (travail+loisir+transport+domestique)
Guides et informations disponibles Recommandations et guides du PNNS sur mangerbouger.fr Résumé du rapport international de nov 2007 sur fmrc.fr Brochure nutrition et prévention des cancers de l’INCa de janv 2009 sur e-cancer.fr Plan National Nutrition et Santé (PNNS) Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer (FMRC) Institut National du Cancer (INCa)
Nutrition et traitements des cancers colorectaux Traitements chirurgicaux, radio, chimiothérapie Troubles du transit, malabsorptions Troubles du goût, anorexie Recommandation spécifique du rapport 2007 : les recommandations précédentes s’appliquent également aux personnes diagnostiquées d’un cancer (en traitement ou en rémission). Toutefois, elles peuvent ne pas être applicables dans certains cas particuliers (lorsque la fonction gastro-intestinale est perturbée par le traitement par exemple). Les recommandations sont donc à réactualiser en fonction des effets secondaires des traitements. Dénutrition