Réseau régional CREPEPP Suivi de la contamination des eaux superficielles par les pesticides en Pays de la Loire Réseau régional CREPEPP Présentation résumée pour les journées de l’AEI 2011 Valérie Lecomte - DREAL

Réseau régional CREPEPP 24 « stations » en Pays de la Loire, dont des « stations » composées du cumul de plusieurs points NB: toutes les données qui suivent sont calculées sur les seules stations du réseau CREPEPP

Répartition par famille des molécules de pesticides quantifiées dans les stations du réseau CREPEPP . Exemple en 2009 Les herbicides sont les substances les plus fréquemment rencontrées Les fongicides et insecticides sont parfois aussi très présents dans les bassins spécialisés en vigne et arbo

- 23 molécules quantifiées pour plus de 5% des prélèvements (barres entières) - 23 molécules quantifiées pour plus de 5% des prélèvements Toujours AMPA la plus fréquente - Valeur 0,1 µg/l souvent dépassée

- Effet année : baisse en 2008 puis remontée en 2009 des principales molécules - Persistance Atrazine et résidus, même si faibles concentrations et montée nicosulfuron AMPA-glyphosate de plus en plus présents - Diminution significative du Diuron

Résultats 2008

Résultats 2009 - Les rivières concernées différentes de 2008 - Les pics sont plus nombreux et globalement plus forts en 2009 - Apparition d'un pic de nicosulfuron

Teneurs quantifiées en glyphosate et AMPA de 2008 à 2009

Teneurs quantifiées en isoproturon et chlortoluron de 2008 à 2009

Teneurs quantifiées en atrazine, alachlore, nicosulfuron, sulcotrione de 2008 à 2009

Constats: Selon les classes du Système d’Évaluation de la Qualité de l'eau (système devant être révisé en vue de la DCE 2015), les stations sont majoritairement en classe moyenne. - L'évaluation selon les classes du SEQ donne un bilan assez stable entre 2008 et 2009.

Conclusions La présence de pesticides est généralisée dans la région. Si certaines molécules interdites tendent à baisser en fréquence d'apparition (Diuron), d’autres restent présentes, voire augmentent dans les eaux superficielles (atrazine et métabolites). L'AMPA (dérivé du glyphosate) est, de loin, la substance la plus présente dans la région, en fréquence comme en pics et sa fréquence de quantification ne cesse de croître (elle dépasse les 70 % en 2009).