FORMATION BF5 DR PUYGRENIER MEDECIN LIGUE ALSACE TRIATHLON LA FATIGUE FORMATION BF5 DR PUYGRENIER MEDECIN LIGUE ALSACE TRIATHLON
Le Triathlète par les charges d’entrainement s’expose plus facilement à la Fatigue sous toutes ses formes. Il est important d’en faire de diagnostic pour prévenir des blessures parfois irréversibles.
On distingue la fatigue périphérique (musculaire) Elle s’estompe avec le repos La baisse de la force musculaire est l’un des premiers symptomes Et la fatigue centrale ou chronique Elle est plus complexe Lié au stress psychique et physique
Il ne faut pas négliger la fatigue musculaire au risque de la transformer en fatigue chronique Il faut éviter donc la PM: boire régulièrement (25 cl / 20 min) et gérer son apport glucidique !! En cas de fatigue chronique: PATIENCE, diminution de la charge , travail dynamique, repos .
Fatigue aiguë Réversible à court terme 2-3 jours de repos règlent souvent le problème Fatigue persistante Réversible à moyen terme La réduction de ±40% du volumed’entraînement pendant 1- 3semaines Ne pas stopper l’entraînement Prendre 2-3 jours de repos complet et réduire l’intensité et le volumed’entraînement (30- 40%)pendant 1-2 semaines.
Le SURENTRAINEMENT: Très fréquent chez les sportifs d’endurance (65 % des athlètes seront concernés dans leur vie sportive)
LES SYMPTOMES: Contre-performances inexpliquées Durée de la récupération accrue Envie de dormir Perturbations du sommeil et de l’humeur Fatigue excessive Jambes « lourdes » Infections fréquentes (rhumes, angines, etc.) Dépression Perte de motivation face à l’entraînement et/ou l’effort de compétition Augmentation de l’anxiété et de l’irritabilité Réduction de la capacité de concentration
TRAITEMENT: Réversible à long terme Réduction très importante de la charge d’entraînement nécessaire pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Prendre une semaine de repos complet et limiter l’entraînement hebdomadaire à 0-3 séances très faciles (10-20min). Progresser graduellement vers des séances plus longues sur une période 6- 12 semaines.
PREVENTION: Il est possible de s’entraîner de façon intensive et de maximiser sa capacité de performance tout en prévenant prévenir le surentraînement. Le plan en 6 étapes vous y aidera. 1. Effectuer un suivi régulier de la performance physique 2. Périodiser et individualiser votre programme d’entraînement 3. Effectuer un suivi régulier de votre état psychologique 4. Tenir un cahier d’entraînement 5. Adaptez votre alimentation aux exigences de votre entraînement 6. Prévenir et gérer les problèmes de santé
Des risques au niveau cardiaque : l’arrêt cardiaque Rapport au corps Le pratique du triathlon est guidée par la recherche de la performance. Elle amène donc régulièrement le pratiquant à solliciter au maximum les capacités d’adaptation de son organisme. Ceci n’est pas sans conséquences : Demander un certificat médical avant toute pratique, surtout pour les « premières licences ». Des risques au niveau cardiaque : l’arrêt cardiaque Si ce n’est déjà fait, inciter à effectuer un ECG à l’effort, en vue de détecter des anomalies du fonctionnement cardiaque Respecter un principe de progressivité dans l’entraînement, permettant des adaptations de l’organisme aux charges de travail Des risques au niveau musculo-squelettique : de la contracture au claquage en passant par la fracture de fatigue et la périostite tibiale Toute douleur soudaine doit entraîner l’arrêt de l’activité et un avis médical Dans l’attente, seul traitement à autoriser : le froid
HYGIENE DU SPORTIF
L’hygiène de vie sportive Si la pratique du triathlon présente des risques, elle peut aussi se révéler être un moyen pour acquérir une hygiène de vie saine. Par les conseils qu’il donnera, le BF5 va faire progressivement évoluer les habitudes des pratiquants dans un double objectif : prévenir les risques et optimiser la performance
L’hygiène de vie sportive Avant un effort : La règle des 3 heures (minimum) pour éviter la digestion pendant l’effort qui nuit à l’alimentation des muscles en sang Eviter les graisses cuites Eviter le gluten : pâtes, pain blanc … Penser à s’hydrater
L’hygiène de vie sportive Le maintien d’un effort conduit nécessairement à une diminution des réserves énergétiques et à des pertes importantes en liquide Pendant l’effort : Boire dès le début une eau légèrement sucrée et salée pour favoriser l’hydratation Si la durée de l’effort est importante (plus d’1h30), s’alimenter de manière conséquente Privilégier une alimentation liquide
L’hygiène de vie sportive Après l’effort, il faut reconstituer les stocks énergétiques et hydriques Les premières heures sont les plus favorables à la reconstitution des stocks énergétiques L’apport en glucide est nécessaire, mais il convient de ne pas négliger les protéines, afin de faire face aux destructions ayant eu lieu dans le muscle
L’hygiène de vie sportive Au quotidien, respecter les fondements d’une alimentation équilibrée. L’organisme du sportif a besoin de tout : la pyramide alimentaire (diapo suivante) Ne pas surconsommer de féculents, même la veille d’une compétition Eviter la consommation d’aliments à index glycémique élevé, particulièrement en dehors des repas Introduire et systématiser la consommation de protéines le matin
L’hygiène de vie sportive La pyramide alimentaire :
L’hygiène de vie sportive Enfin, l’encadrant se doit de prévenir les dérives liées à la pratique du triathlon Contrôler le niveau de fatigue des pratiquants : aménager des phases de récupération et porter une attention particulière au sommeil Signaler au médecin la pratique du triathlon afin de ne pas se voir prescrire des médicaments pouvant faire réagir positivement en cas de contrôle antidopage Sensibiliser à la notion de dopage (liste de produits interdits) et à la prévention des conduites à risque
Prévention et gestion des problèmes de santé Soyez conscient du risque d’infection accru après une compétition ou un entraînement Évitez les athlètes malades Ayez une excellente hygiène corporelle Évitez d’utiliser les bouteilles d’eau de vos partenaires d’entraînement. Soyez conscient que l’entraînement augmente la sévérité et la durée des problèmes de santé. Ne pas s’entraîner si vous vous sentez très mal ou si vous avez de la fièvre. Après un problème de santé, reprendre l’entraînement TRÈS PROGRESSIVEMENT.