Division de la Santé au Travail Drogues illicites: Situation au Luxembourg Dr. Robert Goerens
Division de la Santé au Travail Luxembourg: quelques chiffres (2011) Nombre dhabitants: habitantsNombre dhabitants: habitants Marché du travail (2009):Marché du travail (2009): –Total: –Salariés: –Frontaliers: France: France: Belgique: Belgique: Allemagne: Allemagne: Taux de chômage: 5,7 %Taux de chômage: 5,7 %
Division de la Santé au Travail Médecine du travail Instaurée par voie législative en 1995Instaurée par voie législative en 1995 Dépend du Ministère/Direction de la santéDépend du Ministère/Direction de la santé Nombre de services de santé au travail:Nombre de services de santé au travail: –9 dont: 1 service (STM) prévu par le législateur1 service (STM) prévu par le législateur 1 service de la fonction publique1 service de la fonction publique Nombre de médecins du travail: 64Nombre de médecins du travail: 64
Division de la Santé au Travail Statistiques nationales I Estimation du nombre (prévalence) dusagers problématiques de drogues (UPDs): 2.500Estimation du nombre (prévalence) dusagers problématiques de drogues (UPDs): Estimation des taux de prévalence dUPDs (2007) par habitants:Estimation des taux de prévalence dUPDs (2007) par habitants: –Population ans: 7,76 –Population ans: 7,76 –Population totale: 5,19 –Population totale: 5,19 –Usagers héroïnes ans: 5,90 –Usagers héroïnes ans: 5,90 –Usagers intraveineux ans: 4,60 –Usagers intraveineux ans: 4,60 Estimation des taux de prévalence dUPDs (2007) par habitants au sein de lUnion Européenne:Estimation des taux de prévalence dUPDs (2007) par habitants au sein de lUnion Européenne: –Luxembourg se classe dans le peloton de tête
Division de la Santé au Travail Statistiques nationales II Contacts/personnes institutionnels associés à lusage problématique de drogues:Contacts/personnes institutionnels associés à lusage problématique de drogues: –Nombre total de contact dans institutions: –Nombre de traitements de substitution: Taux de chômage: 67 % (2006)Taux de chômage: 67 % (2006) Logement stable: 76 % (2006)Logement stable: 76 % (2006) Traitement aigu en milieu hospitalier selon Code ICD-10 en 2010 : 395 (F11,F14,F16,F18 et F19)Traitement aigu en milieu hospitalier selon Code ICD-10 en 2010 : 395 (F11,F14,F16,F18 et F19) Mortalité (décès directs) 2010:Mortalité (décès directs) 2010: –Nombre de surdoses aigues: 12 –Taux de mortalité standardisé ans ( habitants): 3,5
Division de la Santé au Travail Estimations de la prévalence absolue de lusage problématique de drogues (1997 – 2007) SOURCE: Origer, A. (2009), Estimation de la prévalence nationale de l'usage problématique de drogues à risque élevé et d'acquisition illicite –Etude sérielle multi-méthodes 1997 – 2000 – 2003 – 2007, PF OEDT – CRP-Santé, Luxembourg.
Division de la Santé au Travail Estimations des taux de prévalence de lusage problématique de drogues illicites (1997 – 2007) par habitants SOURCE: Origer, A. (2009), Estimation de la prévalence nationale de l'usage problématique de drogues à risque élevé et d'acquisition illicite –Etude sérielle multi-méthodes 1997 – 2000 – 2003 – 2007, PF OEDT – CRP-Santé, Luxembourg.
Division de la Santé au Travail SOURCE: EMCDDA, Statistical bulletin 2010 Estimations des taux de prévalence de lusage problématique de drogues au sein de lUE
Division de la Santé au Travail SOURCE: RELIS 2010 / CNS Contacts/personnes institutionnels associés à lusage problématique de drogues (comptages interinstitutionnels inclus)
Division de la Santé au Travail Year Episodes Nombre de patients Episodes par patient par année Source: UCM, CNS Episodes de traitement aigu en milieu hospitalier selon codes ICD-10 de sortie F11, F14, F16, F18 et F19
Division de la Santé au Travail SOURCE: RELIS 2010 MORTALITE (Décès directs) Mortalité directe associée à lusage illicte de drogues
Division de la Santé au Travail Pas de chiffres officielsPas de chiffres officiels Pas ou très peu de communication de la part des entreprises:Pas ou très peu de communication de la part des entreprises: –Reste un sujet tabou –Peur de limage de marque Services de Santé au Travail:Services de Santé au Travail: –Communiquent sur demande du Ministère de la Santé Prévalence de la toxicomanie en milieu professionnel I
Division de la Santé au Travail Étude réalisée en 2008 par le service de santé au travail multisectoriel (STM)Étude réalisée en 2008 par le service de santé au travail multisectoriel (STM) Salariés de ans du secteur privéSalariés de ans du secteur privé Taux de réponses 79,8 % (1.358 répondants)Taux de réponses 79,8 % (1.358 répondants) Consommation de substances illicites 8,4 %Consommation de substances illicites 8,4 % Occupation à un poste de sécurité est significativement liée à la consommation de substances illicites en ajustant pour les autres facteurs de risques potentiels (âge, sexe, tabagisme, situation familiale)Occupation à un poste de sécurité est significativement liée à la consommation de substances illicites en ajustant pour les autres facteurs de risques potentiels (âge, sexe, tabagisme, situation familiale) Source: Archives des maladies professionnelles et de lenvironnement Auteur: Dr. Serge Krippler Prévalence de la toxicomanie en milieu professionnel II
Division de la Santé au Travail Usage de drogues: illicite au LuxembourgUsage de drogues: illicite au Luxembourg Code du travail:Code du travail: –Ne mentionne pas spécifiquement lalcool et/ou les drogues –Par contre lemployeur est responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs dans tous les aspects liés au travail Grandes entreprises et PME:Grandes entreprises et PME: –Il existe parfois un règlement interne concernant leur politique en matière de drogues Aspect législatif
Division de la Santé au Travail Thèmes abordés:Thèmes abordés: –Responsabilités du médecin du travail: Peut être mise en cause lors de la détermination de laptitude médico-professionnelle à certains postes à risque: obligation de moyensPeut être mise en cause lors de la détermination de laptitude médico-professionnelle à certains postes à risque: obligation de moyens –Dépistage dans lentreprise: Pas de dépistage systématiquePas de dépistage systématique Pas de dépistage imposé par lemployeurPas de dépistage imposé par lemployeur Uniquement pour certains postes de travail à risque à déterminer par le médecin du travailUniquement pour certains postes de travail à risque à déterminer par le médecin du travail En cas de suspicion dutilisation de drogues illicitesEn cas de suspicion dutilisation de drogues illicites Instruction du Ministère/Direction de la Santé aux médecins de travail I
Division de la Santé au Travail –Réalisation pratique du dépistage: À loccasion dexamens médicaux pour les postes de travail retenus:À loccasion dexamens médicaux pour les postes de travail retenus: Lors de la visite dembaucheLors de la visite dembauche Lors de laffectation à un poste de sécuritéLors de laffectation à un poste de sécurité En cas de suspicion clinique manifesteEn cas de suspicion clinique manifeste Dépistage de drogues:Dépistage de drogues: Acte médical qui ne peut être exécuté quà linitiative et sous le seul control du médecin du travailActe médical qui ne peut être exécuté quà linitiative et sous le seul control du médecin du travail Information au salarié du test pratiqué et du résultatInformation au salarié du test pratiqué et du résultat Strict respect du secret médicalStrict respect du secret médical Instruction du Ministère/Direction de la Santé aux médecins de travail II
Division de la Santé au Travail –Attitude pratique du médecin du travail: Finalité du dépistage:Finalité du dépistage: Sert à faire cesser un état dinsécurité sur le lieu de travailSert à faire cesser un état dinsécurité sur le lieu de travail Jamais avoir comme but lexclusion du travailleur ou de lui prouver une fauteJamais avoir comme but lexclusion du travailleur ou de lui prouver une faute Si test positif (test fiable reconnu):Si test positif (test fiable reconnu): Interprétation du résultatInterprétation du résultat Orientation vers son médecin traitant pour prise en charge spécialiséeOrientation vers son médecin traitant pour prise en charge spécialisée Proposition dune adaptation et/ou de changement de poste de travailProposition dune adaptation et/ou de changement de poste de travail Instruction du Ministère/Direction de la Santé aux médecins de travail III
Division de la Santé au Travail Pas encadré par un texte de loiPas encadré par un texte de loi –Exception sur la voie publique par la police Dépistage dans les entreprises:Dépistage dans les entreprises: –Effectué dans les grandes entreprises multinationales avec existence dun règlement interne –Effectué rarement dans les PME ayant moins de 150 salariés Dépistage de drogues
Division de la Santé au Travail Dupont de Nemours (1.200 salariés):Dupont de Nemours (1.200 salariés): –Obligatoire à lexamen dembauche: 75 tests avec 5 positifs entrainant inaptitude –Examen périodique: uniquement si suspicion: si positif, thérapie obligatoire sinon risque de licenciement –2 salariés sont actuellement en cure Chemin de fer luxembourgeois (3.400 salariés):Chemin de fer luxembourgeois (3.400 salariés): –Obligatoire à lexamen dembauche: 390 tests avec 13 positifs (essentiellement Cannabis) entrainant inaptitude –Examen périodique uniquement si suspicion: si positif, thérapie proposée mais non obligatoire et entrainant un reclassement. –2 salariés sont actuellement en cure Cactus (3.800 salariés)Cactus (3.800 salariés) –Examen dembauche, examen périodique: aucun dépistage Dépistage de drogues en entreprises I
Division de la Santé au Travail Dépistage de drogues en entreprises II Service de santé au travail de lindustrie, STI ( salariés) –Dépistage de drogues à lexamen dembauche/périodique
Division de la Santé au Travail Dépistage de drogues en entreprises III Service de santé au travail de lindustrie, STI
Division de la Santé au Travail Dépistage de drogues en entreprises IV ArcelorMittal (7.200 salariés) –Dépistage de drogues à lexamen dembauche/périodique –Période :
Division de la Santé au Travail Dépistage de drogues en entreprises V ArcelorMittal – Types de drogues détectées
Division de la Santé au Travail Dépistage de drogues en entreprises VI Secteur bancaire, ASTF ( salariés):Secteur bancaire, ASTF ( salariés): –Pas de dépistage à lembauche –Dépistage uniquement si suspicion lors de lexamen périodique Secteur des soins SIST EHL (8.600 salariés):Secteur des soins SIST EHL (8.600 salariés): –Pas de dépistage à lembauche –Dépistage uniquement si suspicion lors de lexamen périodique
Division de la Santé au Travail Dépistage de drogues en entreprises VII STM ( salariés):STM ( salariés): –Pas de dépistage à lembauche –Dépistage uniquement si suspicion lors de lexamen périodique –Nombre de tests:
Division de la Santé au Travail Dépistage de drogues en entreprises VIII Statistiques nationaux fournies par tous les services de santé au travail: –Nombre de salariés: –Nombre de dépistages drogues: –Nombre de tests positifs: 71 (5,7 %)