Comité de pilotage national Alliance Mondiale pour

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Centre hospitalier de Lunéville - Med’Rec
Advertisements

TRACABILITE DE L’EVALUATION DE LA DOULEUR EPP transversale menée du 1er octobre 2009 au 31 décembre 2011 au sein de l’Hôpital d’Instruction des Armées.
Nouveau Système de gestion des réclamations à Antoine-Béclère
PRESENTATION de la FORAP Docteur P Nachin. Rechercher la concertation et la contractualisation avec tous les réseaux et associations intéressés au développement,
METTRE EN PLACE UN RESEAU D ’HYGIENE
1 PROGRAMME DEVALUATION DIMPACT DE LEDUCATION EN AFRIQUE ATELIER INTERNATIONAL DEXECUTION Dakar, Sénégal du 15 au 19 décembre 2008 EVALUATION DE LIMPACT.
Des outils pour l’amélioration de la sécurité du patient
Mise en place d’une revue de morbidité - mortalité
Le SSIAD de l’hôpital Local de Sancerre
JIQH 2008 – La Villette 8 et 9 décembre JIQH 2008 – La Villette 8 et 9 décembre 2008 Atelier n° 4 Comment concilier GCS, cellules Qualité des 3C,
Majid Talla - Paule Kujas
Simplification, émulation, mutualisation au service des patients : 11 EPP dans un GCS sanitaire et médicosocial Marc Moulaire, ingénieur en chef du GCS.
EPP sur l’administration de médicaments injectables :
Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie
Symposium DPC et formations B
Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie
American Hospital of Paris
CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie
Elaborer et piloter la stratégie détablissement : il y a vraiment du neuf Outils, approche, élaboration, méthodes Patients, usagers et citoyens, lengagement.
L’échelon de la région Quels leviers?
Le parcours coordonné du patient
Démarche qualité et maladies rares
Projet PATH-SSR Développement d’Indicateurs de Performance en SSR
COMPAQH Coordination pour la Mesure de la Performance et lAmélioration de la Qualité Hospitalière.
Quel système dinformation national pour la psychiatrie ? 4 avril 2008.
Evaluation SROS et Suivi COM
Première Journée Régionale pour la Sécurité du Patient Comment intégrer l’outil ARCHIMED pour la gestion du risque liée au médicament : Le point de.
Mission d’Expertise et d’Appui aux Hôpitaux (M.E.A.H.)
Contrat de bon usage IDF Rapport d’étape 2010 Synthèse des résultats
Commission spécialisé de la Prévention Strasbourg, le 10 mars 2011
La gestion des risques liés aux soins
POLYCLINIQUE DE LA BAIE AVRANCHES
Centre hospitalier de Lunéville - Med’Rec
Modernisation de l’Administration Publique - MODAP Comité Local d’Examen de Projet Tunis, le 21 Mai 2009.
La démarche de développement durable au CHU de Bordeaux
SUR LE CHEMIN DE LA BIENTRAITANCE Une création ludique © 2012
Le plan régional de déploiement de la chirurgie ambulatoire en Alsace
Evaluation des Pratiques Professionnelles ANTIBIOPROPHYLAXIE EN CHIRURGIE DE PREMIERE INTENTION AU CENTRE HOSPITALIER DE CAHORS ADPHSO 28 & 29 septembre.
Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie
Alliance Mondiale pour la Sécurité du Patient L’initiative High 5s
(MEDication REConciliation)
RÉUNION ARS / ASSURANCE MALADIE / MOBIQUAL / EHPAD DE PICARDIE
Financement du parcours de soins par l'assurance maladie
DPC et APP en 2014 : les nouveaux fondamentaux pratiques
Livret d’accueil patient
P i c a r d i e Campagne des CPOM le 11 avril 2013 Intervention de Christian DUBOSQ Réunion de lancement.
1 DPC MEDICAL P.GAUDRON DIRECTEUR DES AFFAIRES MEDICALES CHU / AVRIL 2013.
Le Comité d’Ethique du CHU de Bordeaux
© Copyright, Joint Commission Resources HIGH 5S La prévention des erreurs de procédure et de site en chirurgie CoPil national HAS – 2 février 2010 Claire.
L’éducation thérapeutique du patient dans le projet d’établissement
La certification La V 2010 – V3 Sébastien MAUNIER Christophe FORTE.
L’approche « Equipe » vue par la HAS
Présentation de l’outil
La Culture de sécurité des professionnels de santé
La Culture de sécurité des professionnels de santé.
L’Etablissement Français du Sang
Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie
Education thérapeutique du patient - Orientation régionales -
E 3 et 4 février 2015 Cap Conférences GMF à Levallois Perret ETAPE FINALE DU Pour une culture numérique partagée ACTEURS DE SANTE, TOUS CONNECTES ! COLLOQUE.
Améliorer un parcours de soins
les nouveaux fondamentaux pratiques
CESARIENNES PROGRAMMEES A TERME Réunion du 24 avril 2013 Dr GRAVELAT chef de projet SROS-PRS périnatalité.
LE DPC ET LES PRATICIENS
La Culture de sécurité des professionnels de santé.
Partager les valeurs. Promouvoir les compétences
Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE GROUPES DE TRAVAIL.
La Culture de sécurité des professionnels de santé.
Roulement des patients : Projet de transition des soins
1 Audit en hygiène hospitalière En pratique comment mener un audit clinique MOUET Audrey CAEN.
Transcription de la présentation:

Comité de pilotage national Alliance Mondiale pour Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie Lundi 29 et mardi 30 novembre 2010 La sécurité des soins médicamenteux : il faut agir, l’enjeux est immense Atelier n° 14 Comité de pilotage national 2 février 2010 Alliance Mondiale pour la Sécurité du Patient L’initiative High 5s

High 5s : objectifs Réduire de manière significative, pérenne et mesurable la survenue de 5 grands problèmes de sécurité pour le patient. Mettre en oeuvre 5 protocoles standardisés et les évaluer durant 5 ans Dans le cadre d’un réseau d’apprentissage mondial                                                                                                                                                                                                                                               Mission Initié par l’OMS en 2006, le projet « High 5s » a pour mission de faciliter la mise en œuvre et l’évaluation de protocoles standardisés dans le cadre d’un réseau d’apprentissage mondial afin de réduire de manière significative, pérenne et mesurable la survenue de 5 grands problèmes de sécurité pour le patient. Ce projet s’appuie sur la mise en œuvre, au sein d’établissements de santé des différents pays participants de cinq protocoles standardisés développés par les meilleures équipes internationales coordonnées par l’OMS Objectifs tester la faisabilité de l’implémentation d’un processus standardisé de prévention des erreurs de procédure et de site en chirurgie dans des pays différents à travers le monde démontrer l’efficacité de cette standardisation sur la diminution des erreurs

Les 5 grands problèmes de sécurité ou SOP 5 protocoles opérationnels standardisés La sécurité de la prescription médicamenteuse aux points de transition Les médicaments concentrés injectables La prévention des erreurs de site et de procédure en chirurgie Les erreurs de communication au cours du transfert des patients La lutte contre les infections associées aux soins opérationnels La France s’engage par ce projet, coordonné par la Haute Autorité de la Santé et avec l’appui du Ministère de la Santé, à évaluer la mise en œuvre et l’impact de deux de ces protocoles correspondants à des priorités nationales: «  la prévention des erreurs de procédure et de site en chirurgie» et «la sécurité de la prescription médicamenteuse aux points de transition».

Une communauté internationale 3 pays ont développé les protocoles standardisés Pays participant au projet High5s Solutes Conc iv MedRec Angleterre Pays-Bas Canada Allemagne France USA In this multi-country collaboration, Canada has led the development of the Medication Reconciliation SOP; the United Kingdom has led the development of the Concentrated Injectables SOP; and the United States has led the development of the Correct Site Surgery SOP. All of the participating countries have provided technical expertise in the development of the implementation and evaluation frameworks that are integral to the SOPs. Erreur de site et de procédure en chirurgie Singapour Arabie saoudite Australie

La situation par pays Allemagne Australie Canada USA: Erreur de site et de procédure en chirurgie Réconciliation médicamenteuse Managing concentrated injectable medicines Recrutement des hôpitaux (30-35 ES, information élargie, questionnaire adressé aux intéressés) Australie Canada USA: Erreur de site et de procédure en chirurgie (American College of Surgeons et American Hospital Association) Réconciliation médicamenteuse (Maryland Hospital Association)

La situation par pays(2) Pays-Bas : Réconciliation médicamenteuse Royaume-Uni : Managing concentrated injectable medicines (recrutement de 11 trusts) Singapour : Erreur de site et de procédure en chirurgie France : Engagement du ministère de la santé

Le choix des SOP en France La prévention des erreurs de site ou de procédure : Une priorité OMS et l’objet de la 2ième campagne OMS/Alliance Mondiale pour la Sécurité du Patient Un impact limité des protocoles existants Une exigence de la certification HAS depuis janvier 2010 La sécurité de la prescription médicamenteuse aux points de transition : La fréquence des EIs liés aux médicaments (ENEIS) L’accent sur les parcours intégrés de soins et les dysfonctionnements entre les secteurs de soins ambulatoires et hospitaliers, notamment en termes de suivi des prescriptions médicamenteuses (enquête du Commonwealth Fund 2008) Une priorité nationale

Quel est l’impact sur le patient des discordances médicamenteuses? Inclusion prospective de patients admis par les urgences dans un hôpital communautaire (hôpitaux n=60) - Chez 60% des patients, au moins une discordance non intentionnelle entre la prescription à l’admission et les médicaments pris à domicile Chez 18% au moins un retentissement clinique potentiellement important Vira et al, Qual Saf Healthcare 2006; 15:122-126

Le processus de réconciliation permet -il de réduire ces discordances médicamenteuses? – Une étude contrôlée randomisée de 464 patients chirurgicaux dans un établissement universitaire de soins de courte durée – Intervention: un processus de réconciliation médicamenteuse interdisciplinaire (pharmaciens, soignants et médecins en partenariat avec le patient) de la préadmission à l’admission à l’hôpital – Une réduction de 50% du nombre de patients avec des discordances au regard des médicaments pris à domicile (40% à 20%, p < 0.001) – Une réduction de plus de 50% du nombre de patients avec des discordances significatives sur le plan clinique et capables de causer un dommage possible ou probable (29.9% à 12.9%, p < 0.001) Kwan et al, Arch Intern Med 2007;167:1034-1040. 2009-12-10_HAS_EVALOR 9 9

Bénéfices attendus Mise en œuvre de protocoles standardisés correspondants à des pratiques prioritaires Modalités d’accompagnement (à court terme) Identification des barrières (à court terme) Mesures d’impacts (à plus long terme) Bénéfices méthodologiques (analyse et utilisation des résultats) Mesures d’impact Analyse des événements indésirables Mesures de culture de sécurité du patient Soutien méthodologique pour les établissements HAS Structures régionales « On-line community » Manuel de certification : critère 20a La prise en charge médicamenteuse en établissement de santé doit assurer au bon patient, l’apport du bon médicament, à la bonne posologie, selon la bonne voie, dans les bonnes conditions et au meilleur coût. Elle s’appuie sur la maîtrise de la prescription, de la dispensation, de l’administration et sur la surveillance thérapeutique du patient. Sa continuité nécessite de prendre en compte le traitement personnel du patient à l’admission, de documenter l’exhaustivité du traitement médicamenteux lors des transferts et de la sortie et d’établir une coordination efficace avec les professionnels de ville. La mise en place d’une démarche qualité concertée de ce processus systémique complexe, pluriprofessionnel, présentant de nombreuses interfaces concourt à la prévention de la iatrogénie médicamenteuse évitable.

Bénéfices attendus (2) Communication, échanges et apprentissage sur le plan national Entre les établissements participants Plus largement avec les autres organisations de soins Bénéfices liés à la coopération internationale Travail avec l’OMS Travail avec plusieurs agences nationales Rigueur des études internationales Opportunité de benchmarking et d’apprentissage entre établissements de différents pays Manuel de certification : critère 20a La prise en charge médicamenteuse en établissement de santé doit assurer au bon patient, l’apport du bon médicament, à la bonne posologie, selon la bonne voie, dans les bonnes conditions et au meilleur coût. Elle s’appuie sur la maîtrise de la prescription, de la dispensation, de l’administration et sur la surveillance thérapeutique du patient. Sa continuité nécessite de prendre en compte le traitement personnel du patient à l’admission, de documenter l’exhaustivité du traitement médicamenteux lors des transferts et de la sortie et d’établir une coordination efficace avec les professionnels de ville. La mise en place d’une démarche qualité concertée de ce processus systémique complexe, pluriprofessionnel, présentant de nombreuses interfaces concourt à la prévention de la iatrogénie médicamenteuse évitable.

Synergie avec les PEP de la certification Manuel de Certification V2010 Pour chaque intervention, la procédure de vérification de l’acte est mise en œuvre par un membre identifié de l’équipe opératoire. Le suivi d’indicateurs quantitatifs (activité, efficience..) et qualitatifs (événements indésirables, délais) est assuré et des actions d’amélioration sont mises en œuvre. Manuel de Certification V2010 Démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient. «  Sa continuité nécessite de prendre en compte le traitement personnel du patient à l’admission, de documenter l’exhaustivité du traitement médicamenteux lors des transferts et de la sortie et d’établir une coordination efficace avec les professionnels de ville »

Stratégie d’évaluation : les principaux objectifs Mieux comprendre les ressources nécessaires à la mise en oeuvre des SOP Identifier les barrières potentielles et les stratégies pour les franchir Déterminer l’impact des SOP sur les processus de soins et sur les résultats

Stratégie d’évaluation (2) Evaluation de la mise en oeuvre Mesures de la performance Analyse des évènements indésirables “harm scale” (adapté de l’échelle AHRQ) Mesures de la culture sécurité du patient dans les établissements

High 5s et gouvernance internationale Steering group 4 sous-comités Collaborative learning committee Communication committee Evaluation committee Event analysis committee Collaboration entre les structures internationales OMS Centre collaborateur OMS (Joint Commission) Collaboration avec les agences nationales responsables du développement de chaque protocole standardisé

Structures de gouvernance en France :comité de pilotage et comité par solution LTA CEPRAL Structures Régionales SR HAS Ministère EVALOR FORAP Usagers Comité de pilotage ARS IVS Conférences Fédérations hosp Conseil national de chirurgie AFSSAPS Plateforme EUNetPaS ANAP Une réunion annuelle

Missions du C0mité de PILotage national Supervise le programme de mise en oeuvre des SOP Suit le déroulement Promeut la valorisation des ES participants Rôle dans la communication, l'information à l'ensemble des acteurs de santé comment faire bénéficier l’ensemble des ES des enseignements du projet? Veille à la complémentarité avec les autres actions nationales sur ces thèmes Européenne: EUNetPaS et BP sur la conciliation médicamenteuse (avril 2009-décembre 2009 dans 4 ES ) Nationale : arrêté relatif au mangement de la qualité de la prise en charge médicamenteuse dans les ES et au médicament dans les ES et EMS disposant d’une PUI

Les comités par solution Rôle d’expertise Composition pluridisciplinaire : gériatres,pharmaciens,urgentistes, IDE ( IAO) chirurgiens, anesthésistes, IBODE, autres E VALOR/CEPPRAL Les 10 établissements participants :chef de projet ou 1 membre de l'équipe projet ARH/ARS OMEDIT ? Chargé de mission qualité ? Expert technique national LTA

Les principales étapes opérationnelles Un pré-test par SOP dans un établissement Le recrutement des établissements La formation des professionnels Pilotage et mise en oeuvre par l’établissement L’accompagnement et le suivi de la mise en oeuvre des protocoles et du recueil des données Une phase de collecte à blanc La validation des données La transmission des données à la LTA et au centre OMS et le retour aux établissements aux 3 mois Un rapport annuel

Calendrier international Le pré test : Durée 1 mois Objectif : tester les outils (adaptation, traduction, recueil de données) Date limite : le 31 mars 2010 La phase pilote : Durée laissée à la discrétion de la LTA Objectif : se préparer à un démarrage en dimension réelle La mise en oeuvre : Démarrage au 1er jour d’un trimestre à compter du 1er juillet 2010 Durée prévue 5 ans L’hôpital peut choisir d’implémenter le protocole dans d’autres salles d’opérations, mais les mesures ne seront faites pour l’étude que dans les salles ci-dessus Tous les actes réalisés dans les salles d’opération d’un hôpital utilisées pour les patients hospitalisés Y compris les cas de chirurgies ambulatoires ou endoscopies qui peuvent être réalisées dans ces salles.