Histoire de l ’informatique Alan Turing (1936) : invente le principe de l’algorithme (suite d'instruction qui sert à écrire une fonction) John von Neuman (1945) : en séparant le programme et les données, il jette les bases des premiers véritables ordinateurs. Il est à l'origine de l'enregistrement des programmes dans la mémoire des ordinateurs. Vannevar Bush : imagine le Memex (1945) Norbert Wiener (1948) : développe la cybernétique Joseph Licklider : met en place le réseau qui formera l ’ARPANET(1960), ancêtre d ’Internet. Ted Nelson : développe les concepts de l ’hypertexte et de l ’hypermédia
Concepts clés de la cybernétique Message - Information Communication : entrée (input)/sortie (output) : concept de la « boite noire » : modélise les relations entre entrée/sortie Feed-back : boucle de rétroaction (ex : thermostat) L ’effet obtenu rétroagit sur la cause Homéostasie : (d’homios, le même, et stasis, l’arrêt, la mise au repos) désigne la capacité d’un système à se maintenir dans un état constant, dans sa forme et ses conditions internes, en dépit des perturbations externes. Entropie (terme issu de la thermodynamique) : passage de l’ordre au désordre (« flèche du temps »)
Concepts multimédias Hypertexte : système contenant des documents liés entre eux par des liens permettant de passer automatiquement du document consulté à un autre document lié. La structure, non linéaire, est composée de nœuds et de liens entre ces nœuds. Hypermédia : Structure de même type que celle de l'hypertexte, mais dont les nœuds comportent, outre des informations textuelles, des informations visuelles et sonores. Ted Nelson appelle « hypertexte » un réseau constitué par un ensemble de documents informatiques (originaux, citations, annotations) liés entre eux ; soit tout un système hypertexte. Pour lui, la principale propriété de l'hypertexte est de ne pas être séquentiel (ou linéaire), par opposition à un discours ou aux pages d'un livre. Il le décrit en détail dans son ouvrage Computer Lib/Dream machine. « Par hypertexte, j’entends simplement écriture non séquentielle.[…] La séquentialité du texte repose sur la séquentialité du langage parlé, et celle de l’imprimerie et de la reliure. […] Mais la séquentialité n’est pas nécessaire.[…] Une structure de pensée n’est pas séquentielle par elle-même. C’est un système de tissage d’idées. […] Ainsi, il serait grandement préférable de pouvoir créer facilement différents chemins pour différents lecteurs, adaptés à leur formation, leurs goûts, et probablement leur compréhension. » Le World Wide Web est aujourd'hui le système hypertexte le plus vaste et le plus utilisé.
Concepts multimédias Numérique : représentation de données ou de grandeurs physiques par des éléments binaires (1 ou 0). Échantillonnage (sampling), codage (flux d ’informations), stockage... Analogique : Se dit d'un mode de présentation de données sous forme de grandeurs physiques (voltage, courant) où le signal suit les mêmes lois que les variations du phénomène étudié. On illustre généralement une mesure analogique par des courbes exprimant un nombre indéfini de valeurs successives plutôt que par un échantillonnage de valeurs discrètes. Ondes (sinusoïdales…) Le numérique utilise des éléments binaires (base 2) par opposition au système décimal (base 10) ou hexadécimal (base 16) :ce dernier utilise 10 chiffres, de 0 à 9, et les 6 premières lettres de l ’alphabet latin. En informatique, on utilise largement la forme hexadécimale. Ce format se convertit facilement avec le système binaire utilisé par les ordinateurs. La conversion de binaire en hexadécimal se fait en regroupant les chiffres quatre par quatre ou inversement en remplaçant chaque chiffre hexadécimal par 4 chiffres binaires. On retrouve la forme hexadécimale dans les tables ASCIIcréees dans les années 60. (American Standard Code for Information Interchange) soit : Code américain normalisé pour l'échange d'information. Cette table comporte 128 codes. Le code ASCII permet aux ordinateurs de stocker et d'échanger des données avec d'autres ordinateurs et programmes. Le système binaire comprend deux symboles appelés Bit (Binary digIT), le 0 et le 1. Selon sa place, le symbole indique une valeur particulière. On trouve le numérique dans la TV numérique, les CD, les DVD… On trouve l ’analogique dans la radio, les ondes radio AM, FM, les disques vinyl et les premières TV hertziennes.
Vanevar Bush « Un Memex, c'est un appareil dans lequel une personne stocke tous ses livres, ses archives et sa correspondance, et qui est mécanisé de façon à permettre la consultation à une vitesse énorme et avec une grande souplesse. Il s'agit d'un supplément agrandi et intime de sa mémoire. » http://www.boson2x.org/plan.php3
Joseph Licklider "Exploiter l'information, c'est y apporter - et pas seulement en recevoir- quelque chose par le simple fait d'être connecté. Nous voulons mettre en valeur un aspect qui va bien au-delà du transfert à sens unique. La communication des esprits permet à des nouvelles idées de naître."
Les dates importantes dans l’histoire de l ’informatique-1- 1946 : ENIAC (Electronic Numerical Integrator and Calculator) : premier ordinateur, 30 tonnes. 1958 : invention du « premier circuit intégré » (puce électronique) par Jacques Kilby 1960 : début de la commercialisation des gros ordinateurs centraux. 1965 : des ordinateurs du MIT conversent à distance avec ceux de Berkeley. 1969 : création d ’ARPANET, réseau de 4 ordinateurs 1971 : premier microprocesseur développé par Intel
Les dates importantes dans l ’histoire de l ’informatique -2- 1980 : arrivée de la micro-informatique dans les circuits commerciaux 1981 : la France sort son minitel 1989 : naissance de HTTP et HTML 1990-1991 : apparition de l ’internet 1994-1995 : développement des sites commerciaux 2000 : explosion de la « bulle internet » 2004 : développement de la téléphonie mobile et du web 2.0 A partir des années 80, l ’ordinateur devient convivial. Les premiers micros, apparus en 1971, étaient réservés aux bidouilleurs. Quelques inventions qui ont contribué à « l ’informatique pour tous » : en 1964, Douglas Engelbart invente la souris, qui sera popularisée par le Mac à partir de 1984. En 1965, on développe des écrans en mode-point et graphique au service de la réalité virtuelle. La disquette fait son apparition en 1973. En 1973, L'ingénieur français André Truong créé le Micral, qui demeure pour certains le premier micro-ordinateur au monde. Les militaires (DARPA) vont progressivement abandonner Arpanet et le laisser entièrement entre les mains des universitaires (à 95% américains). Désormais le réseau de machines connectées va être assez dense pour que toutes les universités et les centres de recherche américaine et bientôt mondiale, puissent l ’utiliser. Avec l ’apparition des premiers micros en mode graphique et de la souris, le web va se répandre auprès du grand public. (en effet, le web en mode caractère, c ’est moins enthousiasmant).
Ada Augusta Byron, comtesse de Lovelace (1815-1852) : pionnière de la programmation Ada est la fille du célèbre poète Byron. Mathématicienne autodidacte, passionnée de science, elle put, grâce à son mari, comte de Lovelace, membre de la Royal Society rencontrer des mathématiciens logiciens comme Charles Babbage, qui cherchait à mettre au point un calculateur universel. Avec lui, elle construisit des algorithmes de calcul précurseurs, susceptibles d'être automatisés. Babbage avait tracé les plans d'une machine, alimentée par des cartes perforées. Ces cartes devaient permettre de réaliser de nombreux calculs. Ada Byron se passionna pour cette machine analytique et réalisa les cartes perforées qui étaient les premiers programmes de l'histoire humaine. Elle contribua à la notoriété de Babbage en traduisant ses travaux en français. Le langage Ada a été crée en son honneur.