Respiration et course à pied
La respiration est un acte automatique consistant à une contraction du diaphragme et des muscles intercostaux qui ont pour effet l’ouverture ou expansion de la cage thoracique en créant une dépression dans les poumons qui se remplissent d’air par la trachée. L’expiration est un relâchement des muscles; la cage thoracique se referme par élasticité et crée un pression sur les poumons entraînant l’expiration. Les gaz sont acheminés jusqu’aux alvéoles où les gaz diffusent la membrane alvéolo-capillaire par différence de pressions partielles pour rejoindre le sang, qui à son tour transportera les gaz jusqu’aux membranes cellulaires. Et vis versa…
A l’effort on a recours à 2 stratégie: Ordinairement on ne mobilise qu’une petite fraction de notre volume pulmonaire VT. A l’effort on a recours à 2 stratégie: - faire appel au VRI et VRE (à privilégier) - faire appel à l’augmentation de la fréquence respiratoire 3 volumes mobilisables : Volume courant (VT) Volume de réserve inspiratoire (VRI) Volume de réserve expiratoire (VRE) 1 volume non mobilisable : Volume résiduel (VR) La ventilation minute Ventilation minute (V ou VE avec un point au-dessus de la lettre mais je peux pas le faire sur l’ordi ) = débit ventilatoire = volume pulmonaire mobilisé en une minute = Volume Courant x Fréquence Respiratoire Ve= Vc x Fr (˜500 ml x 12/min au repos, soit 6 l/min peut atteindre 240 l/min lors d’un exercice intense)
L’espace mort • Espace (volume) mort physiologique = volume d’air contenu dans l’appareil respiratoire qui ne participe pas aux échanges gazeux • espace mort anatomique – air contenu dans les voies aériennes de conduction – ≈150 ml (VD /VT = 0,2-0,35) • espace mort alvéolaire – air contenu dans un territoire alvéolaire ventilé mais mal perfusé = «Dead space» = VD=VR Quantité d'air = Fréquence inspiratoire X (volume courant – volume mort)=Ve
Privilégier l’augmentation du Vc La ventilation alvéolaire (VA) représente la fraction du volume d'air qui est inspirée (qui rentre dans les poumons) et qui participe aux échanges gazeux (voir ci-dessus). Un sujet sain et au repos respire environ douze fois par minute. Si l'on tient compte du fait qu'il existe dans les poumons un volume d'air qui n'est pas utilisé (espace mort) on peut donc dire qu'un individu respire environ 4200 ml d'air par minute. Ceci correspond à : 12 respirations par minute X la différence entre 500 ml correspondant au volume courant et 150 ml correspondant à l'espace mort anatomique par respiration. L'efficacité de la respiration à l’effort s'explique par le phénomène suivant : l'augmentation du volume de chaque inspiration est meilleure que l'augmentation de la fréquence respiratoire (nombre de respirations par minute). Ceci permet d'améliorer la ventilation alvéolaire et par conséquent les échanges gazeux (sortie de gaz carbonique et entré de l'oxygène). En effet, l'espace mort anatomique est constant chez un individu donné. Quand la respiration est trop rapide ou superficielle cette ventilation va diminuer de manière importante car la majeure partie de l'air qui rentre dans les poumons n'atteint pas complètement les surfaces d'échange avec le sang (où s'effectue le passage de l'oxygène vers les artérioles pulmonaires et inversement le départ du gaz carbonique de ces artérioles vers les alvéoles pulmonaires). Au cours d'un exercice musculaire intense, la diffusion est normale, même si le temps de passage des globules rouges dans les capillaires diminue, passant par exemple de 0,75 à 0,25 sec. La diffusion ne devient anormale que si la barrière alvéolo-capillaire est épaissie et ralentit le passage de l'O2. Vc x Fr = Ve Amputé de Vd x Fr (zone blanche) Volume réellement à disposition du métabolisme (zone grise) Privilégier l’augmentation du Vc
Merci de ne pas tomber dans les excès. La seule conclusion, si il devait en être une, est: NE PAS hyperventiler, ne faites pas « le petit chien », RESPIRER NORMALEMENT, AMPLEMENT en privilégiant la respiration diaphragmatique, Laissez votre respiration s’accélérer progressivement d’elle même. Alors, prêt pour une grand bouffée d’Oxygène…!? Pour les plus avertis, à l’approche de la zone de transition anaérobie, essayez de garder quelques secondes ou min. encore le contrôle de la dérive de la fréquence respiratoire; vous tamponnerez encore quelques temps l’acidose métabolique et garderez un rapport VCO2/VO2 favorable (<1) avant de basculer dans le système anaérobie . Pour toutes vos questions et autres sujets …. Je suis là, pour partager avec vous!
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