I. Bases de logique , théorie des ensembles

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Transcription de la présentation:

I. Bases de logique , théorie des ensembles LE PLAN DU COURS : TROIS CHAPITRES I. Bases de logique , théorie des ensembles II. Nombres entiers, rationnels, réels et complexes ; suites de réels III. Fonctions numériques et modélisation (intégration,équations différentielles,…)

II. Nombres entiers, rationnels, réels et complexes L’anneau Z des entiers relatifs Nombres rationnels et nombres réels Le plan R2 et les nombres complexes

L’anneau Z des entiers relatifs Construction de l’anneau ordonné (Z,+,x) Un exemple de calcul algébrique : l’identité de Bézout François Viète 1540 – 1603 Etienne Bézout 1730 – 1783

La construction de Z à partir de l’ensemble N x N des couples d’entiers positifs ou nuls : GAIN PERTE [(a,b)] = { (p,q) ; a + q = b + p } Si b > a, la classe [(a,b)] est notée b-a Si a > b, la classe [(a,b)] est notée - (a-b) Si a = b, la classe [(a,a)] est notée

N sous-ensemble de Z Z [(a,b)], b>a ou a=b N Deux opérations … [(a,b)], b<a Z\N [(a,b)], b>a ou a=b N Deux opérations … [(a1 , b1)] +[(a2 , b2)] := [(a1+ a2 , b1 + b2)] [(a1 , b1)] x [(a2 , b2)] := [(a1b2 + a2b1 , a1a2 + b1b2)]

… et un ordre total prolongeant l’ordre sur N en incorporant les deux règles additionnelles suivantes : Si a et b sont des éléments de N, -a est inférieur ou égal à b Si a et b sont des éléments de N, -a est inférieur ou égal à –b si et seulement si b est inférieur ou égal à a. L’ordre est compatible aux deux opérations

Propriétés des opérations (Z,+) groupe abélien Addition Propriétés des opérations + Commutativité x+y=y+x Associativité x+(y+z)= (x+y)+z Elément neutre 0 x+0 = 0+x = x Tout élément x admet un « opposé » -x x+(-x) = (-x)+x = 0 (Z,+,x) anneau commutatif unitaire Multiplication x Commutativité x x y=y x x Associativité x x (y x z)= (x x y) x z Elément unité 1=[(0,1)] x x 1 = 1 x x = x Distributivité mult/addition x x (y+z) = (x x y) + (x x z)

Propriétés de Z liées à l’ordre Toute partie non vide et minorée admet en son sein un plus petit élément (borne inférieure) Toute partie non vide et majorée admet en son sein un plus grand élément (borne supérieure)

Un exemple de calcul algébrique dans Z : l’identité de Bézout 1730 - 1783

La division dans Z Soient A et B deux entiers relatifs : On dit que B divise A s’il existe un entier relatif q tel que A=Bq. PGCD (A,B) := PGCD (|A|,|B|) (si A,B non tous les deux nuls)

Le théorème de Bézout 1. Clause d’existence Soient a et b deux entiers relatifs non tous les deux nuls et d leur PGCD Il existe au moins un couple d’entiers (u0,v0) dans Z2 tel que : a u0 + b v0 = d (*)

Une démarche algorithmique récursive fonction [PGCD,u,v] = bezout (a,b) x = a ; y = abs(b) ; [q,r] = div (x,y) ; si r == 0 PGCD = y ; u=0 ; v=1 ; sinon [d , u1 ,v1] = bezout (y,r) ; PGCD = d ; u = v1 ; v = signe (b) * (u1- q*v1) ; fin a = b q0 + r0 b = r0 q1 + r1 r0 = r1 q2 + r2 ….. ……. ……. rN-3 = qN-1 rN-2 + rN-1 rN-2 = qN rN-1 + d rN-1 = qN+1 d + 0 PGCD (rN-1,rN) = d d = rN-2 – qN rN-1 = rN-2 – qN ( rN-3 – qN-1 rN-2) = … = u a + v b

Le théorème de Bézout 2. Clause d’unicité On suppose a et b non nuls, de PGCD égal à d, avec a = d a’, b = d b’ et PGCD(a’,b’)=1 Les solutions (u,v) dans Z2 de l’équation a u + b v = d (*) sont exactement les couples de la forme (u0 + b’ k, v0 – a’ k) où k désigne un entier arbitraire et (u0,v0) une solution particulière de (*)

Soient a et b deux entiers relatifs non nuls Le lemme de Gauss Soient a et b deux entiers relatifs non nuls On suppose PGCD (a,b) =1 Alors, si c est un nombre entier relatif tel que b divise ac, nécessairement b divise c. Carl F. Gauss (1777-1855)

Le théorème d’Euclide (élargi à Z) Soient a un entier relatif et b un entier positif non nul. Il existe un UNIQUE couple d’entiers (q,r) tels que : a = b q + r et r est entre 0 (inclus) et b-1 (inclus) Définition : le nombre r est dit RESTE dans la division EUCLIDIENNE de a par b. Le nombre q est dit QUOTIENT dans la division EUCLIDIENNE de a par b.

Nombres rationnels Nombres réels Fractions et développements décimaux périodiques : deux approches des rationnels Une approche de l’ensemble des nombres réels Suites de nombres réels Les opérations sur R Le lemme des « gendarmes » Borne supérieure, borne inférieure d’un sous-ensemble de R Intervalles de R ; la propriété des « segments emboîtés » ; non dénombrabilité de R La droite numérique achevée

Fractions : la construction de Q à partir de l’ensemble Z x N* le point de vue « abstrait » [[(a,b)]] = { (p,q) dans Z x N* ; a q = p b } La classe [[(a,b)]] est notée a/b Dénominateur Numérateur

Z sous-ensemble de Q Deux opérations … Q\ Z = {[[(a,b)]] ; a non multiple de b} Z={[[(a,b)]] ; a multiple de b} Deux opérations … [[(a1,b1)]] +[[(a2,b2)]] := [[(a1 b2+a2 b1 , b1 b2)]] [[(a1,b1)]] x [[(a2,b2)]] := [[(a1a2 , b1b2)]]

Propriétés des opérations (Q ,+) groupe abélien Propriétés des opérations Addition + (Q,+, x) corps commutatif Commutativité x+y=y+x Associativité x+(y+z)= (x+y) +z Elément neutre 0 : x+0 = 0 + x = x Tout élément x admet un « opposé » -x x+ (-x) = (-x) + x = 0 Multiplication x Commutativité x x y=y x x Associativité x x (y x z)= (x x y) x z Elément unité 1 = [[(1,1)]]: x x 1 = 1 x x = x Tout élément non nul admet un inverse pour la multiplication : [[(a,b)]] x [[(b,a)]] = 1 Distributivité mult/addition x x (y+z) = (x x y) + (x x z)

Fractions : développements décimaux le point de vue « concret » (hérité de l’enseignement primaire)

Rationalité développement décimal périodique 23456 33567 3315 8 0 , 6 9 L’un des 33567 restes possibles !

Développement décimal périodique rationalité ___ x = 12, 431572 ___ 1000 x – 12431 = 0, 572 ___ 1000 (1000 x – 12431)= 572, 572 1000 (1000 x -12431) – 572 = 1000 x - 12431 x = (999 x 12431 + 572)/999000

Fractions : écriture décimale et décimaux x = m + 0, d1 d2 d3 d4 … dp ….. Partie entière décimales _ m + O, d1 d2 d3 d4 … dN 0 = nombres décimaux _ m + O, d1 d2 d3 d4 … (dN-1) 9

Un « manque » à Q : un ensemble majoré n’a pas nécessairement de plus petit majorant dans Q ! Exemple : l’ensemble des nombres rationnels positifs dont le carré est inférieur ou égal à 2 ! Il faut en connaître une (ou plusieurs) preuves !!

Q= {développements illimités avec motif périodique} Une approche de l’ensemble des nombres réels : les développements décimaux « illimités » x = m + 0, d1 d2 d3 d4 … dp ….. Partie entière décimales Q= {développements illimités avec motif périodique} R

Un ordre sur R x = m + 0, d1 d2 d3 d4 … dp ….. x est « inférieur ou égal à x’ » si et seulement si m est inférieur ou égal à m’ et si la suite (dn)n précède la suite (d’n)n pour l’ordre lexicographique construit à partir des lettres {0,…,9}

Suites de nombres réels et convergence xn = x(n) xn = mn + 0, dn,1 dn,2 dn,3 dn,4 … dn,p … x = m + 0, d1 d2 d3 d4 … dp … La suite de nombres réels (xn)n converge vers le nombre réel x si et seulement si : 1. La suite d’entiers relatifs (mn)n finit par « stationner » pour n assez grand à l’entier relatif m 2. Pour tout entier positif p, la suite de chiffres (dn,p)n finit par « stationner » pour n assez grand à l’entier dp

Une propriété essentielle des suites monotones de nombres réels Toute suite (xn)n de nombres réels croissante (au sens de l’ordre) et majorée est convergente Toute suite (yn)n de nombres réels décroissante (au sens de l’ordre) et minorée est convergente

Les opérations sur R x + y = ? xn + yn = zn (décimaux) x x y = ? x x yp = ? up xn x yp = up,n (décimaux)

Ordre et opérations Compatibilité des deux opérations avec l’ordre R est archimédien : étant donnés deux nombres réels x et y avec x >0, il existe un entier N tel que N x > y

Propriétés des opérations (R ,+) groupe abélien Addition + (R,+, x) corps commutatif Commutativité x+y=y+x Associativité x+(y+z)= (x+y) +z Elément neutre 0 : x+0 = 0 + x = x Tout élément x admet un « opposé » -x x+ (-x) = (-x) + x = 0 Multiplication x Commutativité x x y=y x x Associativité x x (y x z)= (x x y) x z Elément unité 1: x x 1 = 1 x x = x Tout élément non nul admet un inverse pour la multiplication : x y = y x = 1 Distributivité mult/addition x x (y+z) = (x x y) + (x x z)

Suites adjacentes et lemme « des gendarmes » Soient deux suites (xn)n et (yn)n de nombres réels telles que : Pour tout n dans N, les nombres xn, xn+1, yn+1, yn sont rangés dans cet ordre (croissant) 2. La suite (yn-xn)n converge vers 0 Les deux suites (xn)n et (yn)n sont dites adjacentes Lemme des gendarmes : « deux suites de nombres réels adjacentes sont toutes deux convergentes vers un même nombre réel »

Un exemple d’application : à la recherche des décimales de p un= 4 (1- 1/3 + 1/5 + … +1/(4n-3) – 1/(4n-1)) vn= un + 4 /(4n+1) [deux suites adjacentes !] ou par la formule de John Machin (1680-1752)

R vérifie la « propriété de la borne supérieure » Soit A un sous-ensemble non vide et majoré de R ; l’ensemble des majorants de A admet dans R un plus petit élément (noté sup(A)). Cet élément est appelé borne supérieure de A Caractérisation de sup (A) (deux clauses) 1. C’est un majorant de A 2. Si y< sup(A), il existe toujours au moins un point x de A avec y<x et x inférieur ou égal à sup (A)

Une esquisse de preuve via le « lemme des gendarmes » xn yn k / 10n R | | | | | | | A sup(A) = lim (xn)= lim (yn)

Idem en ce qui concerne la « propriété de la borne inférieure » Soit A un sous-ensemble non vide et minoré de R ; l’ensemble des minorants de A admet dans R un plus grand élément (noté inf(A)). Cet élément est appelé borne inférieure de A Caractérisation de inf (A) (deux clauses) 1. C’est un minorant de A 2. Si y > inf (A), il existe toujours au moins un point x de A avec x<y et x supérieur ou égal à inf (A)

La valeur absolue |x| : = sup ({ x , -x }) |x y | = |x| |y| |x + y | b |x| + |y| (inégalité triangulaire, volet de droite) | |x| - |y| | b |x – y | (inégalité triangulaire, volet de gauche)

Quantifier la notion de convergence : Une suite (xn)n de nombres réels converge vers un nombre réel x si et seulement si : Pour tout e positif, il existe N(e) dans N , tel que : |xn- x | b e n rN(e)

Limites et opérations lim (xn) = x et lim (yn)=y lim (xn+yn) = x+y lim (xn) = x et x _ 0 lim (1/xn) = 1/x * lim (xn) =x lim (|xn|) =|x| (*) xn est forcément non nul pour n assez grand

Intervalles (bornés) de R Intervalles ouverts : ]a,b[ ={x ; a<x<b} Intervalles fermés : [a,b] ={x ; ab x bb} (on dit aussi « segments ») Intervalles semi-ouverts (2 types) : [a,b[ ={x ; a b x < b} ]a,b] ={x ; a < x b b}

Intervalles (non bornés) de R Intervalles ouverts : 3 types {x ; x < b} , {x ; x > a} , R Intervalles fermés : 3 types {x ; x bb} , {x ; x r a} , R

Intérieur, adhérence intérieur (I) : é I \ {bornes (sup et inf)} = I adhérence (I) : _ I ( {bornes (sup et inf)} = I

R vérifie le principe des « segments emboîtés » [a2 , b2] [a3,b3] [a1,b1] Si ([an ,bn])n est une suite de segments emboîtés les uns dans les autres (au sens où [an+1 ,bn+1] est inclus dans [an ,bn] pour tout n) , il existe nécessairement au moins un point dans tous les segments [an ,bn]. x

Une application du principe des segments emboîtés : la non-dénombrabilité de R xS x1, x2, … ((preuve par l’absurde) x1 x3 x2 x4 | | | |

Sous-ensembles ouverts Un ouvert U de R est un sous-ensemble voisinage de chacun de ses points, ce qui signifie : Pour tout x dans U, il existe un intervalle ouvert borné Ix contenant x et inclus dans U U ] | [ x

Sous-ensembles fermés Un sous-ensemble F de R est dit fermé si et seulement si son complémentaire est ouvert.

Intérieur, adhérence, frontière d’un sous-ensemble E de R L’intérieur E d’un sous-ensemble E de R est le plus grand sous-ensemble ouvert de R inclus dans E _ L’adhérence E d’un sous-ensemble E de R est le plus petit sous-ensemble fermé de R contenant E _ o Frontière de E : = E \ E

Caractérisation de l’adhérence Un point x de R est adhérent à un sous-ensemble E si et seulement si on peut l’atteindre comme limite d’une suite de points de E.

La droite numérique « achevée » - l’infini + l’infini Adjonction à R de deux éléments

La droite numérique « achevée » (une autre manière de procéder) x L’infini Adjonction à R d’un élément

Retour au premier point de vue (deux points à l’infini) Une suite (xn)n de nombres réels tend vers « plus l’infini » si et seulement si : Pour tout A > 0 , il existe un entier N=N(A) dans N tel que : n r N(A) xn r A

Une suite (xn)n de nombres réels tend vers « moins l’infini » si et seulement si : Pour tout A > 0 , il existe un entier N=N(A) dans N tel que : n r N(A) xn b - A

quand n tend vers + l’infini Attention aux formes indéterminées ! ? n2 – n ? (log n) /n = (1/n) x log n quand n tend vers + l’infini Lim (a0 np + a1 np-1 + … + ap) = + l’infini si a0 > 0 - l’infini si a0 < 0

Le plan R2 et les nombres complexes Le corps (C , + , x) Module et argument La fonction exponentielle complexe et les formules de Moivre et d’Euler Résolution dans C de l’équation algébrique zn=A Résolution dans C des équations du second degré

Le plan R2 : une structure d’espace vectoriel Addition (loi interne) (x1 , y1) + (x2 , y2) := (x1+x2 , y1+y2) (pour (x1 , y1) , (x2, y2) dans R2) Action « externe » de R sur R2 a . (x , y) = (a x x , a x y) (pour a dans R , (x, y) dans R2)

Les règles régissant les deux opérations (interne et externe) (R2,+) est un groupe abélien a . (b . (x,y)) = (a x b) . (x,y) (a+b) . (x,y) = a . (x,y) + b . (x,y) a . ((x1 ,y1) + (x2 ,y2)) = a . (x1 ,y1) + a . (x2 ,y2) 1 . (x,y) = (x,y) (R2 , + , . ) R-espace vectoriel

Applications linéaires du plan dans lui-même L ( a . (x1 , y1) + b . (x2 ,y2)) = a . L ((x1,y1)) + b . L ((x2 ,y2))

Application linéaire tableau 2 x 2 Matrice de L L ((1,0)) = (a , c) L ((0,1)) = (b , d) ( ) a b c d L ((x,y)) = (a x + b y , c x + d y)

Composition des applications linéaires et « produit » de tableaux 2 x 2 c1 d1 L1 L2 a2 b2 c2 d2 a2a1 + b2c1 a2b1+b2d1 c2a1+d2c1 c2b1+d2d1 L2 o L1

Les complexes ; pourquoi Les complexes ; pourquoi ? Des motivations issues de la physique (et quelques noms) Hydrodynamique, Mécanique des fluides (A. Cauchy, G. Stokes, …) Astronomie et Mécanique Céleste (P. S. Laplace,…) Mécanique Ondulatoire, Thermodynamique, Optique, Electromagnétisme (J. B. J. Fourier, J. C. Maxwell, ..) Augustin Cauchy 1789-1857 Joseph Fourier 1768-1830 Pierre Simon Laplace 1749-1827 James C. Maxwell 1831-1879

( ) q Quelles sont les applications linéaires préservant les angles orientés des figures ?? Le principe de moindre action M r 0 0 r m’ r cos q -r sin q r sin q r cos q cos q -sin q sin q cos q o r q m ( ) a -b b a a = r cos (q) b = r sin (q)

L’ensemble des nombres complexes (l’ensemble C ) { ( ) ; a , b dans R } a -b b a ( ) ( ) a+ib a -b b a ) 1 0 0 1 ( 0 -1 1 0 1 i =a . + b .

L’addition sur C a1 -b1 b1 a1 a2 -b2 b2 a2 a1+a2 -(b1+b2) b1+b2 a1+a2 = + (a1 + i b1)+(a2 + i b2) := (a1+a2) + i (b1+b2)

a2 -b2 La Multiplication Sur C b2 a2 a1 -b1 b1 a1 (a1+i b1) x (a2 + i b2) = (a1a2-b1b2) + i (a1b2 + b1 a2) a2 -b2 b2 a2 La Multiplication Sur C a1 -b1 b1 a1 a1a2 – b1b2 -(a1b2+b1a2) a1b2+b1a2 a1a2-b1b2

Inverse d’un élément non nul pour la multiplication a – ib a2 + b2 a – ib a2 + b2 (a+ib) x ? = ? x (a+ib) =1

Propriétés des opérations (C ,+) groupe abélien Addition + (C,+, x) corps commutatif Commutativité z1+z2=z2+z1 Associativité z1+(z2+z3)= (z1+z2) +z3 Elément neutre 0 : z+0 = 0 + z = z Tout élément z admet un « opposé » -z z+ (-z) = (-z) + z = 0 Multiplication x Commutativité z1 x z2=z2 x z1 Associativité z1 x (z2 x z3)= (z1 x z2) x z3 Elément unité 1: z x 1 = 1 x z = z Tout élément non nul admet un inverse pour la multiplication : z z-1 = z-1 z = 1 Distributivité mult/addition z1 x (z2+z3) = (z1 x z2) + (z1 x z3)

Module et argument (d’un nombre complexe non nul) z= a+ib a = r cos (q) b = r sin (q) m’ r q m r = |z| = (a2+b2)1/2 : module (amplitude) de z q (modulo 2 p) = arg (z) : argument (phase) de z

Conjugaison complexe y z=a+ib x’ x _ z :=a - ib y’

Quelques formules utiles (sans ambiguïté) _ |z| = |z| |z1 z2 | = |z1|x|z2| _____ _ _ z1 + z2 = z1 + z2 ___ _ _ z1 z2 = z1 z2 _ |z|2 = z z _ 1/z = z /|z|2

D’autres formules (à manier avec précaution !) arg ( z1 z2) = arg (z1) + arg (z2) _ arg (z) = - arg (z) si z S 0 Attention !! Ce sont des égalités entre classes de nombres réels modulo 2p

La fonction exponentielle sur R : exp (x1 + x2) = exp (x1) exp (x2) sur C : exp (x+iy) := exp (x) x (cos (y)+i sin(y)) sur C : exp (z1 + z2) = exp (z1) exp (z2) En particulier : exp (z) = 1/(exp (-z)) S 0

i2 = -1 p= 3.1415926535897932385... e 2 i p = 1 fonction exponentielle e=exp(1)= e1 =2.7182818284590452354...

Formes trigonométriques, forme cartésienne d’un nombre complexe Forme trigonométrique : z = r cos q + i r sin q (avec r=|z| et q = arg (z) [modulo 2 p]) Autre forme trigonométrique : z = r exp (i q) (avec r=|z| et q = arg (z) [modulo 2p]) Forme cartésienne : z = a + i b (avec a = Re (z) [partie réelle] et b= Im (z) [partie imaginaire])