NUTRITION PARENTERALE

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
MALNUTRITION DE LA PERSONNE AGEE
Advertisements

Nutrition du prématuré 1000< PN< 1800 g
La dénutrition chez le sujet âgé
PANCREATITES AIGUES GRAVES :
Alimentation de l’enfant prématuré
MALADIES CHRONIQUES HGE
Législation Décret du 29 juillet 2004 relatif aux actes professionnels : art. R : rôle propre - 8° Soins et surveillance de patients en assistance.
NUTRITION ET SPORTS DE MONTAGNES La fin des grands mythes La nutrition critère de réussite.
ALIMENTATION SUJET AGE
REANIMATION SECONDAIRE
Généralités sur les grands solutés injectables
PATHOLOGIES PANCREATIQUES
La Nutrition Parentérale au C. H. U
CANCER BRONCHIQUE.
Fonction de Nutrition Grandes fonctions
La Nutrition en Réanimation
L’ALIMENTATION ENTERALE
Nutrition Parentérale Des contraintes pour la gestion de la VVC
Evaluation nutritionnelle
INSUFFISANCE RENALE AIGUE
La nutrition artificielle
LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX
Sommaire Aide à la prévention, au dépistage et à la prise en charge de la dénutrition chez la personne âgée en EHPAD.
Utilisation et entretien
Ce cours est disponible sur le site web du département de pédiatrie
La prise en charge de l’insuffisance rénale aigue post chirurgie cardio-vasculaire CMC Ambroise PARE - Pierre CHEREST - HARTMANN.
La place de la nutrition parentérale pédiatrique
NUTRITION PARENTERALE DES d’Anesthésie-Réanimation 20 mai 2005
Complications métaboliques aiguës du diabète
NUTRITION ET ESCARRE Forum Escarre HUG 12 Septembre 2006
C. Gouy - soirée POURTANT LA VIE -17/11/09
Sylvie ERNESTO DES de PNEUMOLOGIE – LYON 1° année DESC de réanimation
Diabète Nadia Morin Enseignante en santé, assistance et soins infirmiers École Professionnelle de Saint-Hyacinthe.
E. Neagoe Nutrition parentérale techniques et complications E. Neagoe, DESAR Lyon.
Marion Sallée, desc réa med fevrier 2008
QUELS APPORTS NUTRITIONNELS AU COURS DE L’INSUFISANCE RENALE AIGUE?
DESC Réanimation médicale Marseille 2004 Évaluation de la Fonction Rénale en Réanimation S. Burtey Service de Néphrologie hôpital de la conception Marseille.
Nutrition parentérale en réanimation
Objectifs nutritionnels en réanimation
Estimation des besoins nutritionnels en réanimation
DESC Réanimation Médicale, juin 2006.
Alimentation des seniors : prévenir le risque de dénutrition
Nutrition en Cancérologie
Bonne Gestion de la Nutrition Parentérale…
SEPTICEMIE Melle JIAR Nasséra.
EVALUATION ETAT NUTRITIONNEL Mentor Clinique I-TECH
NUTRITION ARTIFICIELLE
Institut National De Formation Supérieure Paramédicale d’Adrar
Conséquences de la dénutrition, principes de l’assistance nutritionnelle Journées DES Mars 2012 En majuscule ce sur quoi a insisté Mr Lerebours a la repet.
Copyright Nestlé HomeCareFormation Nutrition 1 Formation La N utrition E ntérale à D omicile en 10 points.
Solutés de perfusion ou micromoléculaires, ou cristalloïdes ou polyioniques
SUPPORT NUTRITIONNEL à DOMICILE
Risques comparés des accès vasculaires Peslages P CHU St-Etienne.
Les brûlures du premier et du deuxième degré
Céto-acidose diabétique
Diabète Nadia Morin Enseignante en santé, assistance et soins infirmiers École Professionnelle de Saint-Hyacinthe.
La surcharge pondérale chez l’enfant:
Place et technique de la nutrition parentérale
FARA Régis Service de chirurgie viscérale Pr Y.P. LE TREUT IFSI 2008 Syndrome occlusif FARA Régis Service de chirurgie viscérale Pr Y.P. LE TREUT.
Eric Fontaine Grenoble
Institut für angewandte Nephrologie e.V. Nutrition parentérale per-dialytique: l‘expérience allemande Helmut Mann Aix la Chapelle.
L’ALIMENTATION ENTERALE
LES SOLUTES DE PERFUSION.
Pharmaco nutriments en réanimation DESC de réanimation médicale Lyon, Janvier 2010 Tolsma Violaine, DES médecine interne, CHU de grenoble.
COMPLICATIONS DE LA NUTRITION PARENTERALE
Fomecor 12 mai 2004 Nutrition-dénutrition Hydratation-déshydratation
Cas Clinique 2 Femme de 53 ans amenée par son mari aux urgences pour troubles de la conscience. L’interrogatoire de celui-ci révèle que la patiente est.
Cas clinique Homme de 53 ans, aucun antécédent. Altération de l’état général depuis 3 semaines, douleurs abdominales, vomissements, constipation, douleurs.
ASSISTANCE NUTRITIONNELLE ET INSUFFISANCE RENALE AIGUE Jean Louis Pallot Service de réanimation polyvalente – Hôpital André Grégoire (Montreuil – 93)
Révision Module 2. Organisation de la matière Organisation de la matière Un atome est la plus petite partie de la matière pouvant se combiner chimiquement.
Transcription de la présentation:

NUTRITION PARENTERALE Christelle Lemarignier Pharmacien IFSI COLMAR 25 janvier 2010

PLAN CONTEXTE GENERALITES PRODUITS DISPONIBLES COMPLICATIONS SURVEILLANCE

CONTEXTE Dénutrition fréquente à l’hôpital (50% des patients hospitalisés) Entraîne diminution masse protéique Altération état général amaigrissement, asthénie Retard cicatrisation des plaies Dépression système immunitaire Allonge durée hospitalisation Cercle vicieux

GENERALITES (1) DEFINTION et INDICATIONS NP indiquée quand la voie orale ou la voie entérale impossibles, insuffisantes ou mal tolérées 2 types : Assistance nutritionnelle Nutrition parentérale totale (NPT)

GENERALITES (2) Situations dans lesquelles la NP est utilisée Obstacle sur le tractus digestif (tumeur, occlusion, post-op) Résection intestinale étendue Coma Brûlures caustiques du tube digestif Poussée de colite inflammatoire Pancréatite aigue Anorexie Préparation à une chirurgie lourde ...

GENERALITES (3) EVALUATION DE L’ETAT NUTRITIONNEL Clinique Biologique Poids corporel : amaigrissement, index de Quetelet Mesures anthropométriques : pli cutané tricipital, circonférence musculaire brachiale Biologique Protéines sériques : albumine, transtyrétine Protéines musculaires Balances azotée

GENERALITES (4) BESOINS NUTRITIONNELS Dépense Energétique Totale = DE de base + activité physique + température + agression (pathologique) DEB : cf équation Harris Benedict Besoins Energétiques = DEB X 1,2 X facteur pathologique (1,44 à 1,6) (pour patient hospitalisé)

GENERALITES (5) Eau Acides aminés (azote) Glucides Ad : 25 à 40 ml/kg/j Enf : 50 à 100 ml /kg /j Acides aminés (azote) 1 g d’azote (N) = 6,25 g d’acide aminé Ad : 0,2 à 0,3 g N/Kg/j Enf : 0,3 à 0,5 g N/Kg/j Importance des aa essentiels et non essentiels Glucides 1 g de glucide = 4KCal 3 à 4 g / Kg / j

GENERALITES (6) Lipides Electrolytes Oligoéléments Vitamines 1g de lipides = 9KCal 1 à 3 g/ Kg /j Electrolytes Na, K, Mg, Ca, Cl, P Oligoéléments Indispensable quand NPT Vitamines Systématique, quotidien (sf K)

A préférer chaque fois que possible GENERALITES (7) VOIES D’ABORD Critères de choix Volume et durée de la perfusion Agressivité solution perfusée (pH, osmolarité) Accessibilité, fragilité réseau veineux Voie veineuse périphérique A préférer chaque fois que possible Avantages : facile à poser, peu invasif, peu sepsis Inconvénients : durée de vie courte, débit lent, apport calorique limité, osmolarité <600-800mosm/l

GENERALITES (8) Voie veineuse centrale Chambre implantable Doit toujours être réfléchie Avantages : osmolarité >800 mosm/l, débit plus élevé Inconvénients : complications mécaniques, thromboemboliques,infectieuses Chambre implantable Utilisée uniquement dans les NPT de très longue durée

PRODUITS DISPONIBLES (1) GLUCOSE SEUL Solution de glucose: 5%, 10%, 30% Solution de Glucose polyioniques : Glucidion® ACIDES AMINES SEULS Normoazotée <12g/l : Vamine®, Valinor®, Totamine® Hyperazotée > 15g/l : Vintène® Pédiatrie : Primène® 1 ml = 20 gouttes

PRODUITS DISPONIBLES (2) EMULSIONS LIPIDIQUES huile de soja : Intralipide® huile de soja + huile de coco : Médialipide® MELANGES Ternaire : G +L + AA : Nutriflex®, Oliclinomel®, PeriKabiven®, Vitrimix®,... Binaire : G + AA : Aminomix®, Clinimix®, +/- Electrolytes Adulte : maxi 120 ml /h A Utiliser extemporanément

PRODUITS DISPONIBLES (3) ELECTROLYTES Ionitan®, Phocytan®,… OLIGOELEMENTS Nonan®, Decan®, Tracutil®, … VITAMINES Cernevit®, Soluvit®, Vitalipide®, Hydrosol polyvitaminé® POCHES A FACON A Conserver à l ’abri de la lumière

COMPLICATIONS (1) Liées au Cathéterisme Infectieuses Mécaniques Locale et/ou Générale Prévention : geste aseptique, antisepsie cutanée, changement régulier pansement protecteur, examen quotidien, tunnelisation Mécaniques Toutes voies : ex : embolie gazeuse, obstruction, migration,…. Voie centrale : pneumothorax, tbles rythme cardiaque, perforation veine cave sup, oreillette droite, … Prévention : bonne technique de pose, surveillance position KT

COMPLICATIONS (2) Troubles Hydro- Electrolytiques et Acido-Basiques Thrombo-emboliques Prévention : KT siliconé flottant Troubles Hydro- Electrolytiques et Acido-Basiques Prévention : adaptation des apports en fonction de l ’état du patient, surveillance clinique et biologique régulière Troubles du métabolisme Glucidique Hyperglycemie, Glycosurie : débit glucose maxi 4mg/kg/h Hypoglycémie : % trop brutale des perfusions glucosées

COMPLICATIONS (3) Troubles liés à l ’apport en Lipides Syndrome de surcharge en lipidique : somnolence, asthénie, fièvre, douleurs abdo, ictère Prévention : maxi 3 g/kg/j, 100g/6h Carences d ’apport vitamines, sels minéraux, oligo-éléments

SURVEILLANCE Quotidienne Hebdomadaire Clinique : T°, poids, état du KT, état général, TA, pouls, Biologique : ionogramme sanguin, Pl-Urée, Glycémie, Glycosurie Hebdomadaire Biologique : NFS, Albuminémie, PréAlbuminémie, Bilan lipidique, Calcémie, Phosphorémie, Hémostase, Phosphatase Alcaline, Transaminases, gamma GT,

CONCLUSION NP à réserver si nutrition entérale impossible Préférer voie périphérique si possible Surveillance clinique et biologique indispensable