Initiation à la gestion des entreprises Tronc commun 3ème année
Plan général du cours Partir du cadre économique général En passant par la situation des entreprises dans ce cadre Pour aller « à l’intérieur » : organisation et gestion Objectifs : Comprendre le rôle des organisations, ainsi que les rôles des différentes fonctions en leur sein Acquérir un vocabulaire Acquérir les techniques de base de la gestion
Plan du cours Quelques éléments d’économie générale L’entreprise dans son environnement Les théories des organisations Organisation et management La chaîne de valeur La fonction comptable et financière
Introduction : objectifs Décrire le circuit économique dans lequel agissent les entreprises Situer les autres acteurs du circuit économique Préciser la notion de marché : « terrain de jeu » des entreprises
Introduction : plan Les trois temps de la valse économique Produire Répartir Dépenser Les acteurs de l’économie La population active L’Etat Les entreprises Le marché La concurrence Taille des marchés et mondialisation
Introduction : quelques éléments d’économie générale L’entreprise est un acteur économique : elle joue un rôle dans le circuit Le circuit économique comporte 3 temps : Produire Répartir Dépenser Ces 3 temps correspondent à des échanges entre: Les ménages Les entreprises L’Etat
I. Les trois temps de la valse économique Produire Se procurer des biens ou des services que la nature ne met pas spontanément à notre disposition Le PIB : Produit Intérieur Brut Somme des productions au cours d’une période donnée, sur un territoire donné Valeur ajoutée : création de richesse d’une entreprise du fait de son activité Voir « Déchiffrer l’économie », Denis Clerc Editions La Découverte
Produire Nécessite de mettre en œuvre des facteurs : Du travail Seul le travail rémunéré est comptabilité Du travail Le terme « capital » a plusieurs significations Du capital
Le capital… Capital financier : argent placé… …directement auprès d’une entreprise en acquérant des actions… … auprès d’une banque qui le prête à un autre acteur pour acquérir du … Capital comptable : valeur de l’apport des propriétaires de l’entreprise Capital technique : moyens de production durables, logements, équipements collectifs … pour produire, l’entreprise investit, c’est-à-dire acquiert du..
2. Répartir PIB Revenu des facteurs Revenus du travail Revenus du capital Revenus du travail Revenus non salariaux Impôts sur la production Amortissements Accumulation nette de capital, bénéfices non distribués
La répartition des revenus Revenus des facteurs Cotisations sociales Revenus nets d’activité Prestations sociales et transferts divers Revenus nets d’activité après impôt Impôts sur le revenu et le patrimoine Revenu disponible net
3. Dépenser Ces revenus sont ensuite dépensés par : La consommation des ménages Les dépenses publiques de l’Etat et des collectivités locales Les investissements des entreprises
II. Les acteurs de l’économie La population active : répartition entre les secteurs 1896 Secteurs 2005 43 % Primaire (agriculture) 3,8 % 27 % Secondaire (industrie) 23 % 30 % Tertiaire (services) 73,2%
Catégories socioprofessionnelles La population active La structure professionnelle de la population active en France a évolué en faveur des catégories les plus qualifiées : 1954 Catégories socioprofessionnelles 2005 33,8 % Ouvriers 23,9 % 10,8 % Employés 29,1 % 5,8 % Professions intermédiaires 23,2 % 2,9 % Cadres et professions intellectuelles supérieures 14,7 %
2. L’Etat Domaines d’intervention : Administrations Entreprises publiques Réglementations économiques et sociales Régulations sur la répartition des revenus En 2007, l’Etat a prélevé 43 % du PIB (collectivités locales et sécurité sociale comprises) pour le redistribuer sous différentes formes.
3. Les entreprises Organisations relativement autonomes Dotées de ressources humaines, matérielles et financières En vue d’exercer une activité économique de façon stable et structurée leur activité se concrétise par la production de biens et services destinés à être vendus sur des marchés…
III. Le marché Défini comme la rencontre d’une offre et d’une demande Selon la théorie économique classique, en situation de « concurrence pure et parfaite », la rencontre entre l’offre et la demande aboutit à un prix d’équilibre.
1. La concurrence Hypothèses de la « concurrence pure et parfaite » : Homogénéité du produit, Atomicité de l’offre et de la demande Fluidité des facteurs de production Transparence de l’information Libre entrée et sortie des acteurs
La notion d’élasticité-prix Mesure la réaction de la demande face à une variation de prix : e = (d1 – d0)/(p1 – p0) En général négative, elle varie selon les types de biens : Proche de 0 pour les biens de première nécessité dans les pays développés Plus importante pour les biens de loisir Exceptionnellement positive pour les produits « de luxe »
Typologie des marchés selon le nombre d’offreurs et de demandeurs Une multitude de demandeurs Un seul offreur Monopole Quelques offreurs Oligopole Une multitude d’offreurs Concurrence
La taille des marchés et la mondialisation Le champ d’action des entreprises s’est élargi du fait de : La baisse des coûts de transport L’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) La libéralisation des marchés Conséquences de la mondialisation : Intensification de la concurrence entre les firmes Mouvement de division internationale du travail
La mondialisation N’est pas un phénomène nouveau… Ex : les exportations en France sont passées de 14% du PIB en 1913 à 26 % en 2005 …mais en pleine accélération : Ex : les stocks d’investissements directs à l’étranger (IDE) pesaient 22,3 % du PIB mondial en 2002, contre 6,7 % en 1980 Pas vraiment mondiale : Les échanges au sein de l’Union Européenne représentent 40 % des échanges mondiaux
Conclusion Les entreprises doivent tenir compte de l’évolution du contexte économique actuel pour assurer leur pérennité : Accroissement des échanges mondiaux (sauf en 2009) Libéralisation des marchés Intensification de la concurrence Instabilité des marchés Rapidité accrue de l’évolution technologique Incertitude grandissante sur l’évolution de la conjoncture