DEBIAN, un logiciel libre et sa communauté épistémique ?

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Bibliothèques, Open Source et Logiciels Libres
Advertisements

BTn HOTELLERIE - EPREUVE PRATIQUE service et commercialisation
C.Piolat ACOPHRA 30 mai 2002 Chambéry
La GNU/GPL v3 du point de vue des administrations publiques _______ L'importance des SaaS Pascal Verniory responsable du service juridique du Centre.
Description des services EEN Module B: opportunités technologiques Eric Chataigné Delivery Manager – Intrasoft International Rabat – Maroc 07 Avril 2009.
22 mai 2007 Clauvice Kenfack – Équipe MODEME
ATELIER 1 ATELIER 1 Module 3 TICE et développement professionnel
L ’esprit du B2i Brevet Informatique Internet 1
Lévolution de lépreuve de mathématiques Au baccalauréat général (séries S et ES)
Présentation du nouveau B2i. Sommaire Rappel des textes officiels Avant … Après Des activités pour mettre en place les compétences visées par le B2i Présentation.
TD: Découverte du site de l’Insee
CONDUIRE une REUNION.
Participez dès aujourdhui au répertoire des SSII sur technologies Microsoft Guide pour la mise à jour du profil Société pour être visible sur
L'éducation aux médias hors- école Notes de travail – Centro Zaffiria (Italie)
Présentation des programmes de terminale STG Juin 2006.
Lintelligence Ben Souda Abdelhafidh. Caractéristiques des systèmes collectifs Information locale et limitée : Chaque individu ne possède qu'une connaissance.
Principes de base de la négociation collective
Programme d’Action Gouvernemental pour la Société de l’Information
Le monde du logiciel libre
ANALYSE DE DISPOSITIFS UTILISANT UN FORUM « ÉTENDU » BASÉ SUR LES ÉCHANGES DE GROUPE. INFLUENCES SUR LES PRATIQUES PÉDAGOGIQUES ET LES DISPOSITIFS. Chantal.
PROJET DE SERVICE VIE SCOLAIRE
Le développement d’applications sous Lotus Notes
Entracte Les compétences dans le socle commun.
CELSA – Modèles économiques de l'Internet – MG – 2007 Modèles économiques de l'Internet Modèles économiques de l'Internet CELSA Master 2 "Médias informatisés.
Biens complexes et biens épistémiques Biens complexes et biens épistémiques Cas Debian.
Système d’exploitation
Thème 2007 Environnement et Développement durable.
Présentation du B2i école Références : B.O. n° 42 du 16 novembre 2006
F. Sajous & L .Tanguy ERSS – Axe (du) TAL
Nouvelle discipline MANAGEMENT DES ORGANISATIONS.
Animation pédagogique – Mars 2010 Mme Sellier / M. Bogart CPC Avion Cycle 2 Découverte du monde Cycle 2 La démarche expérimentale d'investigation.
Institut national du cancer Mise en place de la veille sur le cancer Lyon, 26 octobre 2005 Ingrid Aubry.
“Apprendre” les organisations par le travail de groupe
Optimisation des parcours :
Chapitre 4 : la gestion électronique des documents
Présentation du service de médiation
Le logiciel libre Vidéo INA (1998).
Certificat Informatique et Internet
Lintérêt général dans les services sociaux Marianne DONY.
La PSE (3) Cette troisième présentation sur la PSE souligne toute limportance de ce type de processus par rapport à certains enjeux de laide au développement.
Socle commun de connaissances et de compétences
Réseaux Sociaux dEntreprise Communication interne et travail collaboratif.
1 Compte rendu première rencontre Commission Coaching du lundi 16 octobre 2006 à Sceaux.
Les communautés de pratiques
LES EXPERIMENTATIONS DANS L ’ACADEMIE DE LYON
Séance 12.1 Fournisseur de services (modèle de Dave Ulrich, 1997)
1 Étude de marché sur Internet Les sondages sur le Net Come2001 Décembre 2006.
Les aspects juridiques des accords de collaboration générés dans le cadre du clustering Didier MATRAY Ancien bâtonnier de l’Ordre des Avocats du barreau.
La face cachée des systèmes de recherche Martin Bouchard, président Janvier 2003.
CRÉER ET ANIMER UNE PAGE FACEBOOK. Une page facebook : pourquoi ? Profil vs pages : différences Créer une page Animer sa page Promouvoir sa page Mesurer.
La veille numérique : un outil pour s'informer intelligemment &
ANALYSE METHODE & OUTILS
Compétences relatives à l’employabilité
ETHIQUE ET TIC Préparé et présenté par : M. Rami KHALID
Diaporama réalisé par Damienne PIN, Documentaliste Collège Barbara Hendricks 226 Rue du Limousin Orange LE PROBLEME DE LA QUALITE DE L ’INFORMATION.
Formation nationale CHM, 2012, Antananarivo, Madagascar
Les communautés virtuelles de pratique en action : Technologies et facteurs de succès « Les opportunités et enjeux des communautés virtuelles de pratique.
Initiation à la conception des systèmes d'informations
INTERNET Un réseau informatique mondial : ce sont des millions d'ordinateurs en permanence allumés (reliés entre-eux par des lignes téléphoniques, fibres.
Formation nationale CHM, 2013, Abidjan, Côte d’Ivoire Le Centre d’échange d’information de la Convention sur la diversité biologique Par: Han de Koeijer.
La veille à l’Institut national du cancer Identifier des sources d’information fiables Rencontre De la veille à la gestion des connaissances, Bordeaux,
Brevet informatique et Internet
1 ARTICULER ECOLE et COLLEGE Commission d’harmonisation mai 2004 Présentation D. Cardinal IEN Briey 2.
BACCALAUREAT PROFESSIONNEL 3 ANS MICROTECHNIQUES Quelques points clés.
1 Auteurs : ROSA David KLEIN Virginie Pilote : CAZALS Sandrine.
Construire les premiers cours
Parole d’enfants : outil citoyen
TSTC développement de clientèles 1 Le système d'information mercatique (SIM)
DÉMARCHES DE CATÉGORISATION DES COLLECTIFS AU SEIN DU PROJET REVEA Angela Restrepo 11 mai 2015.
Production de ressources pour le cycle 3 Lycée Diderot le 8 mars 2016
Transcription de la présentation:

DEBIAN, un logiciel libre et sa communauté épistémique ? (de pratiques complexes) MASTER ASIF 2006/2007 –TIC EPT 208 : Michel GENSOLLEN – exposé Gilles POUBEL

PLAN 1) Le monde du libre et l’évolution du marché de l’informatique 2) Robert STALLMAN et son combat militant 3) LE PROJET DEBIAN & SA COMMUNAUTE 3.1 Le projet DEBIAN 3.2 Les échanges dans la communauté 3.3 Les modes de coopération 3.4 Les motivations des contributeurs 3.5 Les frontières entre experts et utilisateurs 3.6 L’augmentation de la connaissance 3.7 La procédure de signalisation des bugs 3.8 La taille critique de la communauté 3.9 Les liens communautaires 3.10 Comparatif entre communauté épistémique et communauté d’expérience 4) Conclusion 5) Bibliographie

DEBIAN : UN LOGICIEL LIBRE 1) L’évolution du marché de l’informatique Au début de l’informatique, c’est l’ère des grands constructeurs Les années 1970 : les premiers PC apparaissent ainsi que les premiers logiciels qui sont livrés sous forme de code. Les années 1980, c’est la démocratisation du PC Le marché de l’informatique change de modèle, passant d’une intégration verticale à une intégration horizontale Avec l’avènement de la micro informatique, les éditeurs prennent « le pouvoir » et s’orientent vers la vente de logiciels qui sont commercialisés avec des droits d’utilisation très restrictifs et la copie naturelle devient interdite, les logiciels librement partagés sont intégrés dans des produits commerciaux qui ne peuvent plus être partagés Source : le troisième tournant – Alain LEFEVRE - DUNOD

DEBIAN : UN LOGICIEL LIBRE 2) Robert STALLMAN, un combat militant A partir de 1984, il va mener un combat idéologique en faveur de valeurs éthiques. en 1985, il crée la fondation pour le logiciel libre (Free software fondation FSF) Il lance un grand projet GNU dont l’objectif est d’écrire tous les logiciels libres nécessaires à faire fonctionner un ordinateur Il définit précisément la notion de logiciel libre en rédigeant avec Eben Moglen, la licence GPL fixant un cadre juridique et encourageant le développement du logiciel libre Il définit la notion de copyleft « copie laissée » opposée à copyright, qui inclut un nombre important de clauses empêchant de rendre un logiciel moins libre Un logiciel libre est donc un logiciel tel que toute personne qui en possède une copie, a le droit de l’utiliser, de l’étudier, de le modifier et de le redistribuer

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE Le projet DEBIAN, a démarré en 1993, est une distribution de logiciels libres autour du noyau LINUX multi-plate forme et dans l’esprit GNU. Le projet est articulé autour d’un ensemble de documents très détaillés qui sont les éléments clés de DEBIAN : - Le contrat social qui définit les critères DEBIAN en matière de logiciel libre - La charte DEBIAN, c’est la bible technique pour les développeurs - La constitution qui définit les pouvoirs entre les différentes catégories de membres Ces documents permettent également à DEBIAN de communiquer sur sa philosophie et attirer des développeurs En parallèle de cette organisation, SPI « l’organisation de soutien du logiciel dans l’intérêt public » . Cette une association à but non lucratif qui a pour objectif de collecter et de gérer les dons.

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.2) LES ECHANGES DANS LA COMMUNAUTE Le système de communication repose les listes de discussion Il y a environ 200 listes de distribution, 900 développeurs sur une trentaine de pays et 1500 abonnés à la liste d’entraide des utilisateurs. Le problème de la communauté consiste à réguler le nombre des échanges et la décomposition de la connaissance Une procédure de remontées des bugs qui permet aux experts d’analyser et de résoudre les problèmes rencontrés par les utilisateurs Les utilisateurs : des institutions éducatives (80 dont, école normale de Cachan, ESGI, ESIEE ), des entreprises (85), des organisations à but non lucratif (35), des organisations gouvernementales (30) dont INSEE DEBIAN est donc une organisation complexe productive d’un bien complexe, une organisation de mobilisation mais également une organisation militante

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.3) LES MODES DE COOPERATION Deux modes de coopération se côtoient selon le modèle cognitif du tableau noir Une communauté épistémique se caractérise par une répartition inégale du savoir entre les différents intervenants, d’une part ceux qui connaissent les produits et leur logique de fonctionnement et , ceux qui savent comment ils voudraient utiliser les produits (Gensollen 2003) Deux modes de coopération se côtoient l’assistance des experts vers les utilisateurs sous la forme d’un transfert de connaissance (fils courts) la collaboration entre experts : maintenance, innovation, recherche de solutions techniques (fils moyens) La survie de la communauté dépends de la synergie entre utilisateurs et développeurs, que des intérêts personnels se mettent au service d’intérêts collectifs (il y a interdépendance réciproque)

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.4 LES MOTIVATIONS des CONTRIBUTEURS Un altruisme apparent élevé, une participation coûteuse pour les contributeurs et apparemment non directement compensés. Les fonctions d’utilité sont effectivement altruistes, (elles dépendent des utilités des autres) (Gensollen 2003) Les motivations qui poussent un individu à rejoindre une communauté open source ou logiciel libre o            apprendre et développer de nouvelles techniques 78,9% o             partager des connaissances et des techniques 49,8% o             participer à une nouvelle forme de collaboration 34,5% o             les logiciels ne doivent pas être un bien propriétaire 30,1% o             résoudre un problème qui ne peut pas l’être par un logiciel propriétaire 29,7% o             obtenir de l’aide pour la réalisation d’un grand projet 23,8% o             améliorer ses opportunités d’emploi 23,9% o             limiter le pouvoir des grandes sociétés 19% o             obtenir une réputation au sein de la communauté 9,1% o             distribuer des logiciels non - commerciaux 8,9% o             faire de l’argent 4,4% Source : Rapport FLOSS. 2002

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.5) LES FRONTIERES ENTRE UTILISATEURS & EXPERTS Pas de frontières réelles entre utilisateurs et experts Les listes de diffusion permettent qu’au sein de la communauté se côtoient des utilisateurs chevronnés et des experts sans qu’il y ait une frontière marquée entre usagers et contributeurs Les experts acceptent de distribuer des contenus, des savoir faire, des procédures qu’ils n’échangeraient sans doute pas ailleurs ou de manière très restreinte. Pour arriver à faire cohabiter les 2 modes de coopération, les listes accueillent à la fois des assistances et des collaborations sur des thèmes communs de manière à ce que les deux genres de coopération permettent aux agents de participer à des activités ou l’effort de contribution de la connaissance varie

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.6 Les échanges comme mode d’augmentation de la connaissance et de l’innovation Les listes sont organisées par thématiques spécifiques afin de permettent des échanges constructifs pour résoudre des problèmes précis et afin d’augmenter l’acquisition de la connaissance. Les échanges associent apprentissage et exploration Les échanges permettent les transfert de connaissance d’experts vers les utilisateurs et sont également basés sur la discussion et la critique mutuelle et sont constitutifs de rationalité Le mode de coopération, au fil des échanges, est l’intermédiaire de discours courts et permet l’augmentation de la connaissance   Les communautés du logiciel libre se présentent donc plus comme des communautés d’expertise collective mais plutôt comme des communautés d’assistance aux utilisateurs

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.7 LA PROCEDURE POUR SIGNALER LES BUGS Le document « comment signaler les bugs ? » a pour objectif de permettre au programmeur de se rendre compte du problème de ses propres yeux (en le reproduisant) et résolve la cause du bug Les échanges sont parfois conflictuels (sarcasmes), s’effectuent avec un ton directif, un peu moqueur avec des rappels à l’ordre Il met en avant également la faiblesse de motivations des utilisateurs et les expressions RTFM et STFW sont utilisés pour les utilisateurs non avertis -  RTFM « read the fucking manual » indique que votre question exaspère votre interlocuteur et vous auriez mieux fait de réfléchir un peu -  STFW « search the fucking web » est une réplique que vous recevez si vous venez de poser une questions dont la réponse peut être trouvée de façon triviale sur le web Le problème c’est l’arbitrage pour les experts entre le temps de travail à lire les questions et à trouver les solutions pertinentes

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE III) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.8 LA TAILLE DE LA COMMUNAUTE 1/3 En 2001, le système se dégrade Dès 2000, le succès de la distribution génère tellement de nouveaux membres que le niveau moyen de qualité des retours critiques sur le système s’est dégradé. DEBIAN est confronté à une hausse brutale de bugs en attente de correction qui se mettent à progresser plus vite que le nombre de paquets Les questions qui se sont posées au sein de la communauté ? Quel est le niveau d’ouverture du serveur de bugs qui faciliteraient son désengorgement ? Quelle est la taille optimale pour la communauté ? Comment arbitrer entre ouverture et qualité minimale des rapports de bugs ? Vaut il mieux sacrifier des critiques d’utilisateur pour sauvegarder la qualité ? ou à l’inverse faut il accepter la dégradation inévitable des critiques car elle permet de maintenir la richesse d’avis divers ? Faut il privilégier la conception ou la correction ?

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE III) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.8 LA TAILLE DE LA COMMUNAUTE 2/3 La problématique, c’est de réguler la taille afin d’arbitrer entre l’effet de club et l’effet de congestion Le dilemme D’un côté, il faut qu’il y ait suffisamment de monde qui envoie des rapports de bugs (pour breveter le système à l’épreuve de l’acuité de regard des utilisateurs), à l’inverse, trop on abaisse la qualité des rapports de bugs et on étouffe le dispositif Quelques propositions au sein de la communauté -  renforcer la sélection à l’entrée des rapporteurs de critiques -  élever le degré de formalisation des rapports - adopter une stratégie de recrutement des membres - adopter des stratégies de répartition de l’effort

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE III) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.8 LA TAILLE DE LA COMMUNAUTE 3/3 Les solutions visant à augmenter la sélection en amont ont été rejetées, c’est l’esprit du « logiciel libre » qui domine. L’absence de sélection et l’esprit d’ouverture dans les « users  list » Les « users list » sont ouvertes au maximum et sont, grâce à un système d’archivage public, accessibles à tous. Les listes affichent une réticence contre la spécialisation, elles sont faîtes pour susciter la curiosité, la découverte d’un article et s’ouvrir l’esprit. Le rôle des « clusters » ou « grappes » La solution a été de créer à l’intérieur des listes des sous structures et d’encourager à poser d’abord sa question à un groupe de pairs et à des anciens avant d’envoyer le rapport. Elles sont marquées par une plus forte intensité de conseils et fonctionnent parallèlement en dehors de la liste où se côtoient utilisateurs confirmés et experts. Lorsque des problématiques sont résolus, les questions et les réponses sont diffusées sur les listes

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE III) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.9) LES LIENS COMMUNAUTAIRES Les liens sont dépersonnalisés Les échanges sont courts, s’effectuent par mail et il n’y a pas de passages à des relations personnelles Les individus sont classés par catégories Même lorsque la présentation de soi est nécessaire, la personne reste abstraite Il n’y a pas de rivalité entre développeurs et utilisateurs Les site est personnalisé Il s’agit de quelque chose (quelqu’un) à qui l’on peut parler et qui vous réponds Il y a un sentiment d’appartenance, un lien affectif avec un être abstrait, on parle des membres comme « des debianistes », on parle de village Debian  

3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE III) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 3.10 Comparatif entre communauté d’expérience (amazon.com) et communauté épistémique Des communautés d’expérience permettent l’entraide au niveau de l’information entre eux qui émettent des avis, des critiques et ceux qui veulent découvrir (constat statique) Les communautés d’expérience permettent une meilleure commercialisation des biens d’expérience en fournissant des avis (ex : dante) Les communautés épistémiques permettent une prise en compte des usages au niveau de l’innovation et du dessin des produits, en proposant et apportant l’amélioration des produits Communauté de pratique + la participation active des concepteurs Continuum entre les utilisateurs et les concepteurs qui ont souvent participé à la conception des produits (dynamique de conception)

4) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE III) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 4) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 4) CONCLUSION Un nouveau modèle pour Internet ? Le modèle des communautés épistémiques peut-il se transposer à d’autres produits en prenant en compte les avis des utilisateurs afin de les améliorer ? au domaine culturel ? - au domaine scientifique ? - à tous les produits ?

4) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE III) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 4) LE PROJET DEBIAN et sa COMMUNAUTE 5) BIBLIOGRAPHIE Michel GENSOLLEN « L’économie des communautés médiatées » (2005) « Biens informationnels et communautés médiatées » (2003) « Internet : marché électronique ou réseaux commerciaux » (2001) Nicolas AURAY « la régulation de la connaissance : arbitrage aux frontières dans la communauté DEBIAN »(2004) « Le sens du juste dans un noyau d’expert, Debian et le puritanisme civique » (2005) Bernard CONEIN « Communauté épistémique et réseaux cognitifs » (2004) Rapport FLOSS (2002) http://www.adullact.org/IMG/pdf/doc-144.pdf Site français DEBIAN http://www.debian.org Guide référence pour DEBIAN http://qref.sourceforge.net/ Licence GPL http://www.fsf.org/copyleft/gpl.html Licence GPL en français http://www.linux-France.org/article/these/gpl.html Sites US FSF http://www.fsf.org/ site FSF Européen avec traduction française http://www.fsfeurope.org/ site français GNU http://www.gnu.org/philosophy/categories.fr.htm