L’E-BANQUE Kautar FAHMI Décembre 2007 26/03/2017 EPT 208 : TIC ET ECONOMIE NUMERIQUE L’E-BANQUE Kautar FAHMI Décembre 2007
SOMMAIRE Introduction Le marché Quelques exemples Conclusion
Quelques définition: 1/ les banques Brick and Mortar (Brique et mortier): Désigne les banques traditionnelles faites "de brique et de mortier" par opposition aux entreprises virtuelles qui ne possède pas de magasin physique. Amazon. 2/ Click & Mortar (Clic et magasin): Désigne les entreprises traditionnelles, le plus souvent du secteur de la distribution, ayant ajouté des activités en ligne (click) à son modèle classique (mortar). La Fnac. 3/ Désintermédiation : Suppression de l'intermédiation où les financements passent par le biais d'établissements de crédit qui transforment les dépôts en prêts. Les entreprises peuvent se financer directement sur les marchés financiers.
Apporter des réponses aux questions suivantes: 1 Apporter des réponses aux questions suivantes: 1. Les pures players ont-ils réussi à concurrencer les banques classiques? 2. Le rôle des TIC dans le développement des banques électroniques. 3. Quels sont les nouvelles tendances? 4. Les risques et les opportunités.
26/03/2017 Contexte La banque électronique (aussi appelée banque par Internet, PC banking ou E-Banking) est apparue de manière timide aux USA (Banque Chemical, 1983) et puis de manière plus imposante au milieu des années quatre-vingt-dix (KALAKOTA et al. 1997). Elles ont été développées par deux types de banques : les banques traditionnelles (banques commerciales et mutualistes) les e-banques (Internet-only Banks) qui n’ont pas de points de vente physiques et distribuent leurs produits et services uniquement par Internet.
Contexte La banque électronique a été stimulée par Internet, nouveau moyen de prestation des services bancaires profitant aussi bien aux banques qu’aux clients. À l’heure actuelle, la plupart des banques combinent les nouveaux circuits de distribution électroniques et les agences traditionnelles, mais quelques-unes offrent leurs produits et services principalement, ou exclusivement, par voie électronique.
A la concurrence interbancaire classique, s’ajoute la concurrence des banques virtuelles. Les banques traditionnelles se lancent sur le marché virtuel.
Dans une étude l’AFB affirme qu’aucune banque ne pourra exister sans service accessible par Internet. * Sur 550 banques en France (comprenant chaque caisse régionales des banques populaires, Crédit Agricole, Crédit Mutuel) ** Prévisions
LE MARCHE Données 2002
Le cas ZEBANK En 2001, création de Zebank (banque en ligne pure), fondée par le PDG de LVMH Bernard Arnault et la banque franco-belge Dexia. Ils ont dépensé 175 millions d’euros depuis le lancement. En 2002, la banque en ligne britannique Egg avait racheté Zebank pour 5,5 millions d'euros. En Juillet 2004, Egg s’est retirée du marché français. pertes très importantes de la filiale qui déséquilibraient les comptes de l’ensemble du groupe
Le cas ZEBANK Des problèmes de sécurité. La chasse des clients à tout prix. La concurrence
Le cas ZEBANK Causes de l’échec Le risque opérationnel: problème de sécurité Le risque de réputation : perte de confiance La montée en puissance des banques classiques Le risque de capter de mauvais clients (sélection adverse) L’absence de notoriété: pallier par des dépenses énormes en Marketing par Egg
Le cas ZEBANK Quelques solutions possibles il vaut mieux s’associer à une banque « en dur » ou s’appuyer sur un métier de vente en ligne,
Le cas E-bay et Paypal Paypal société fondée aux USA en 1998. Réseau de paiement électronique En 2002, La société spécialisée dans les enchères e-bay propose 1,5 milliard de dollars par échange d'actions pour acquérir Paypal. Objectifs: Sécuriser le paiement
Le cas Boursorama et SelfTrade Le 30 décembre 2002, Fimatex, la filiale de courtage en ligne de la Société Générale a racheté SelfTrade, propriété de l'Allemand Direkt Anlage Bank. Le montant est de 62 millions d'euros en cash. Objectif : donner naissance au premier courtier français en ligne.
Le cas Boursorama et SelfTrade Le nouveau groupe cumule ainsi 127 500 comptes et gère plus d'un milliard d'euros d'actifs. Après la fusion, le site a du diversifier ses sources de revenu (baisse des revenus publicitaires provenant des courtiers en lignes) Aujourd’hui, le groupe mixte des activités de courtage en ligne (boursorama banque) avec celles de diffusion d'informations financières(boursorama.com)
Conclusion Les technologies de réseau ont contribué au développement de la banque électronique. une transformation des métiers et des services Les banques classiques gardent toujours leurs place De nouvelles exigences (sécurisation) Monnaie électronique???