Étude de cas Capestang, une seigneurie ecclésiastique Histoire 5ème La façade sud du château Le plafond peint du XVème siècle Les ressources patrimoniales au service de l’enseignement de l’histoire

Les armoiries des Harcourt sont surmontées de la croix archiépiscopale Le programme - Que dit le BO ? Thème 1 - PAYSANS ET SEIGNEURS L’exemple d’une seigneurie réelle (avec le château fort, un village et son organisation) Thème 3 -  LA PLACE DE L’ÉGLISE On fait découvrir sa puissance économique et son rôle social et intellectuel sont mis en évidence.  Que gagne-t-on à utiliser l’étude de cas capestanaise? Les armoiries des Harcourt sont surmontées de la croix archiépiscopale A Capestang le seigneur est aussi archevêque (ce qui permet de traiter les deux thèmes en même temps) Le travail prend appui sur la lecture des images du plafond (une démarche préconisée par les I.O. ) Une visite de la collégiale (XIème-XVème) peut compléter celle du château. Le programme impose en effet d’étudier « l’exemple au choix d’une église romane et d’une cathédrale gothique, dans leurs dimensions religieuse, artistique, sociale et politique. » Buget du plafond peint

Le château : découverte guidée des extérieurs … Que reste-t-il du château du XIVème siècle? Localisation des vestiges

Reconstitution du château du 15ème siècle -Maquette- La grande salle (le tinel) La façade sur cour Ce que l’on voit aujourd’hui Reconstitution du château du 15ème siècle -Maquette- Carte postale 1904 Le plafond peint

« …images ou récits médiévaux témoignant du mode de vie des hommes et des femmes de l’aristocratie.» Le programme dans le BO Bugets du plafond peint

Les loisirs des hommes et des femmes de l’aristocratie Joueuse de harpe Bugets du plafond peint La chasse

Bugets du plafond peint Scènes d’amour courtois Bugets du plafond peint

Une proposition d’exercice Qui mange à la table de l’archevêque ? Qu’y mange-t-on ? * Samedi Saint 15 avril 1346 Soixante huit personnes sont présentes parmi lesquelles Les sieurs habituels de la maison dont le clavaire ; le portier avec son aide ; le cuisinier avec son aide. Les occasionnels dont 3 béguins (en prison) ; le clerc qui écrit les registres ; maître Paul, fustier de Mgr avec un collègue pour faire des réparations ; l’official de Mgr l’évêque de Béziers avec un domestique, invités ; le bayle de Salles ; le fils du châtelain de Gruissan ; 2 sergents gardiens de Mgr ; 1 domestique du bayle de Sigean ; 3 hommes pour porter du foin du grenier à foin au palais et pour nettoyer le palais ; le sous-viguier avec 30 sergents de Mgr. Fut dépensé pour  Poissons = 30 sous, 5 deniers potage et sauce = 1 sou, 6 deniers riz, amandes, sucre = 3 sous, 4 deniers Total = 35 sous, 3 deniers * Extrait des fiches pédagogiques proposées dans les ateliers du SE

Une proposition d’exercice Qui mange à la table de l’archevêque ? Qu’y mange-t-on ? Samedi Saint 15 avril 1346 Soixante huit personnes sont présentes parmi lesquelles Les sieurs habituels de la maison dont le clavaire ; le portier avec son aide ; le cuisinier avec son aide. Les occasionnels dont 3 béguins (en prison) ; le clerc qui écrit les registres ; maître Paul, fustier de Mgr avec un collègue pour faire des réparations ; l’official de Mgr l’évêque de Béziers avec un domestique, invités ; le bayle de Salles ; le fils du châtelain de Gruissan ; 2 sergents gardiens de Mgr ; 1 domestique du bayle de Sigean ; 3 hommes pour porter du foin du grenier à foin au palais et pour nettoyer le palais ; le sous-viguier avec 30 sergents de Mgr. Fut dépensé pour  Poissons = 30 sous, 5 deniers potage et sauce = 1 sou, 6 deniers riz, amandes, sucre = 3 sous, 4 deniers Total = 35 sous, 3 deniers

Une proposition d’exercice Qui mange à la table de l’archevêque ? Qu’y mange-t-on ? Samedi Saint 15 avril 1346 Soixante huit personnes sont présentes parmi lesquelles Les sieurs habituels de la maison dont le clavaire ; le portier avec son aide ; le cuisinier avec son aide. Les occasionnels dont 3 béguins (en prison) ; le clerc qui écrit les registres ; maître Paul, fustier de Mgr avec un collègue pour faire des réparations ; l’official de Mgr l’évêque de Béziers avec un domestique, invités ; le bayle de Salles ; le fils du châtelain de Gruissan ; 2 sergents gardiens de Mgr ; 1 domestique du bayle de Sigean ; 3 hommes pour porter du foin du grenier à foin au palais et pour nettoyer le palais ; le sous-viguier avec 30 sergents de Mgr. Fut dépensé pour  Poissons = 30 sous, 5 deniers potage et sauce = 1 sou, 6 deniers riz, amandes, sucre = 3 sous, 4 deniers Total = 35 sous, 3 deniers

Une proposition d’exercice Qui mange à la table de l’archevêque ? Qu’y mange-t-on ? Samedi Saint 15 avril 1346 Soixante huit personnes sont présentes parmi lesquelles Les sieurs habituels de la maison dont le clavaire ; le portier avec son aide ; le cuisinier avec son aide. Les occasionnels dont 3 béguins (en prison) ; le clerc qui écrit les registres ; maître Paul, fustier de Mgr avec un collègue pour faire des réparations ; l’official de Mgr l’évêque de Béziers avec un domestique, invités ; le bayle de Salles ; le fils du châtelain de Gruissan ; 2 sergents gardiens de Mgr ; 1 domestique du bayle de Sigean ; 3 hommes pour porter du foin du grenier à foin au palais et pour nettoyer le palais ; le sous-viguier avec 30 sergents de Mgr. Fut dépensé pour  Poissons = 30 sous, 5 deniers potage et sauce = 1 sou, 6 deniers riz, amandes, sucre = 3 sous, 4 deniers Total = 35 sous, 3 deniers

Une proposition d’exercice Dimanche de Pâques 16 avril 1346 Soixante neuf personnes sont présentes Présents tous les messieurs habituels comme ci-dessus. Et les occasionnels : 3 béguins ; le clerc qui écrit les registres ; 2 sergents gardiens de Mgr ; un clerc venant d’Avignon avec des lettres ; un ami de Mgr l’évêque de Béziers ; P. Mir l’apothicaire de la maison ; le sous-viguier de Mgr avec 32 sergents… Fut dépensé pour  viandes de bœuf et de mouton = 35 sous 3 chevreaux et 1 agneau = 20 sous 8 livres et demie de fromage = 4 sous, 9 deniers, 1 obole oeufs, potage, laitues = 1 sou, 2 deniers, 1 obole 2 livres d’amandes= 10 deniers Total = 3 livres, 2 sous

Une proposition d’exercice Dimanche de Pâques 16 avril 1346 Soixante neuf personnes sont présentes Présents tous les messieurs habituels comme ci-dessus. Et les occasionnels : 3 béguins ; le clerc qui écrit les registres ; 2 sergents gardiens de Mgr ; un clerc venant d’Avignon avec des lettres ; un ami de Mgr l’évêque de Béziers ; P. Mir l’apothicaire de la maison ; le sous-viguier de Mgr avec 32 sergents… Fut dépensé pour  viandes de bœuf et de mouton = 35 sous 3 chevreaux et 1 agneau = 20 sous 8 livres et demie de fromage = 4 sous, 9 deniers, 1 obole oeufs, potage, laitues = 1 sou, 2 deniers, 1 obole 2 livres d’amandes= 10 deniers Total = 3 livres, 2 sous L’exercice permet de découvrir l’importance du calendrier religieux (jours gras - le jour de Pâques- ou jours maigres - le samedi saint ), le train de vie du seigneur-archevêque, les hérésies (les béguins en prison)

Un faubourg se crée dès le XIIème siècle « L’exemple d’une seigneurie réelle (avec le château fort, un village et son organisation.» Le programme dans le BO Un château s’installe dès le début du XIIème siècle contre l’enceinte du castrum Emplacement probable du 1er château mentionné dès 990 Vers Carcassonne Hôpital des pauvres mentionné dès 1262 Vers Béziers AUTOMATIQUE Un faubourg se crée dès le XIIème siècle Collégiale Enceinte fortifiée attestée en 1107 Capestang aux XIIème-XIIIème siècles

Quelle évolution au cours du Moyen-âge? Au XIVe siècle, Capestang se développe rapidement : sa population comprend environ 800 feux. Quelle évolution au cours du Moyen-âge? Le château est embelli, une nouvelle collégiale dédiée à Saint-Etienne s’élève sur la butte. Vers Béziers AUTOMATIQUE

Dans la plaine on cultive les céréales Sur les pechs, incultes, le paysan peut chasser le sanglier Bugets du plafond peint

Au « cap de l’étang » L’étang est source de richesses pour le seigneur : il fournit le gibier d’eau mais aussi le poisson et surtout le sel sur lequel l’archevêque prélève de lourdes taxes.

Les châteaux de l’archevêque  Un des panneaux du musée Les châteaux de l’archevêque  Par leurs tours et leurs créneaux les 18 châteaux de l’archevêque symbolisent son pouvoir. La plupart de ces châteaux abritent des bayles-receveurs qui lèvent les revenus de l’archevêque. Ces revenus proviennent peu de l’exploitation de ses domaines mais surtout de ses droits de seigneur : amendes, droits sur la circulation et la vente des marchandises, loyer de la terre fixe ou proportionnel à la récolte (quarts, quints, tasques, septième ou onzième). Le bayle lève aussi les droits ecclésiastiques : une part importante de la dîme que lève le clergé revient à l’archevêque. Le bayle est secondé par le clavaire qui tient les comptes ; il est aidé par un petit groupe de domestiques: une servante, un jardinier, deux ou trois sergents.

L’archevêque de Narbonne est la 3ème fortune ecclésiastique de France. Aux environs de 1360 l’ensemble des droits de l’archevêque a été inventorié à sa demande, c’est le fameux livre vert de l’archevêché de Narbonne, dont plusieurs folios concernent Capestang : « Le seigneur archevêque de Narbonne a son propre château avec ses annexes. Il a dans le château une chapelle bien dotée en revenus… Il a dans sa ville, près du château, un grand cellier avec un pressoir et une cour attenante. Il a sur la place de la ville cinq boutiques avec leur grenier dans lesquelles sont vendus les blés. Il a également en ville sur le plan du château une boutique où sont rassemblés les dîmes et les tasques des blés Il a sur le plan du château une belle écurie avec des greniers au-dessus… » L’archevêque de Narbonne est la 3ème fortune ecclésiastique de France. Extrait d’un des panneaux du musée

Un des panneaux du musée sur lequel figurent Couvents et monastères Commanderies de Templiers ou Hospitaliers Localisations des collégiales avec leurs chapitres

Plusieurs bugets évoquent les relations bien peu amènes entre clergé séculier et clergé régulier tel ce moine aux lèvres lippues et aux grandes oreilles Certains voient dans celui-ci une critique de l’ermite vivant retiré dans sa coquille

L’archevêque Bernard de Fargues, dont les armoiries figurent sur les murs du tinel, fonde dans sa maison à Paris, en 1517, un collège pour 7 étudiants pauvres de la province. Bernard de Fargues a été nommé archevêque par le pape Clément V qui est son oncle maternel.

Bugets du plafond peint « On fait découvrir quelques aspects du sentiment religieux. La volonté de l’Église de guider les consciences » Le programme dans le BO Bugets du plafond peint

Moresques à mettre en relation avec les combats de la Reconquista L’expansion de l’Occident, d’abord économique (développement du commerce, affirmation des marchands et des banquiers), est aussi religieuse et militaire (Reconquista, croisades) Le programme dans le BO Moresques à mettre en relation avec les combats de la Reconquista

Service éducatif « Sites et paysages de l’Hérault » Contact : rose-marie.fouet@ac-montpellier.fr Contribution à la mise en œuvre des programmes d’histoire de 5ème