Une volonté d'accélérer le développement du territoire LES LOGIQUES DE GESTION ET DE DÉFENSE DU TERRITOIRE LEURS TRADUCTIONS SPATIALES LEURS TRADUCTIONS "CYBERSPATIALES" Une ouverture progressive et contrôlée du territoire à la mondialisation = Contrôler la défense idéologique d'un territoire qui s'ouvre au capitalisme Une intégration lente et sélective de territoires de plus en plus vastes à l'économie capitaliste Un cyberespace strictement borné et limité qui fonctionne comme un vaste intranet Une volonté d'accélérer le développement du territoire = Faire du territoire un levier de puissance pour satisfaire les ambitions géopolitiques du pays Une politique très volontariste d'aménagement du territoire du littoral vers l'intérieur Un développement croissant des réseaux internet et une couverture du territoire en voie de généralisation
Une volonté de contrôler et d’encadrer tous les espaces d’expression LES LOGIQUES DE GESTION ET DE DÉFENSE DU TERRITOIRE LEURS TRADUCTIONS SPATIALES LEURS TRADUCTIONS "CYBERSPATIALES" Une volonté de contrôler et d’encadrer tous les espaces d’expression = Empêcher toute déstabilisation interne du régime autoritaire chinois Une surveillance globale à tous les échelons du pouvoir et de la société Un cyberespace strictement (auto-)contrôlé et (auto-) censuré par les autorités, avec l’aide implicite d’acteurs de l’internet
Une volonté de rayonner sur le plan géopolitique à plusieurs échelles LES LOGIQUES DE DÉFENSE ET DE GESTION DU TERRITOIRE LEURS TRADUCTIONS SPATIALES LEURS TRADUCTIONS "CYBERSPATIALES" Une volonté de rayonner sur le plan géopolitique à plusieurs échelles = Devenir un centre dominant et une superpuissance Une ambition de devenir la première puissance asiatique et de compter dans le monde Une instrumentalisation des honkers par Pékin pour diffuser une information manipulée Une politique de défense basée sur la stratégie de la "guerre sans restriction" = Utiliser tous les instruments nécessaires à la satisfaction des ambitions de puissance Une détermination à employer un "hard power", sur ses marges intérieures et proches Une utilisation du web pour organiser des "cyberattaques" contre ses adversaires
Des ZES expérimentées dans le Guangdong dès 1980 Généralisées aux métropoles littorales en 1984 Etendues aux régions littorales au cours des années 1980 Puis progressivement à l'ensemble du territoire d'est en ouest à partir des années 1990
… et qu'il fonctionne comme un gigantesque intranet « La Chine doit bâtir un réseau national indépendant de l’Internet global. » Jiang Mianheng, fils de Jiang Zemin président de l’Académie des Sciences de Shanghai et vice-président de l’Académie des Sciences de Chine Beaucoup d'informations cherchent à entrer ... ou à sortir Mais l'accès au cyberespace chinois est verrouillé par un système de contrôle … … de sorte que les informations qui circulent réellement sont sélectives et limitées … … et qu'il fonctionne comme un gigantesque intranet
Globalement, une politique d'aménagement du territoire de "Go West" A partir des différents centres moteurs du littoral … … vers les périphéries de la "Chine de l'intérieur" et la "Chine de l'Ouest" En s'appuyant sur les villes continentales d'aménagement prioritaire et grâce à la construction d'aménagements ferroviaires et fluviaux spectaculaires
Une accessibilité qui se rapproche des standards occidentaux dans les grandes métropoles du littoral Des réseaux qui se généralisent lentement vers l'ouest Mais qui laissent encore largement en marge les vastes espaces faiblement peuplés de l'Ouest, parfois fortement enclavés
L’espace de liberté de chaque individu (sphère privée) … est borné par le régime plus ou moins assoupli du hukou … est encadré sur le plan local par des associations de quartiers (comité de résidents…) Ces associations sont les relais plus ou moins directs de la propagande du parti … au niveau des provinces … comme au niveau central Les individus doivent adhérer à l’idéologie du parti … et sont invités à la diffuser
La liberté d’expression de chaque individu sur internet … est fortement restreinte et censuré par une législation d’Etat extrêmement contraignante et répressive. En effet, le ministère de l’Industrie et de l’Information et le département de la Publicité, positionnés à Pékin … verrouille le cyberespace par un gigantesque pare-feu (« la Grande muraille du Net » … et le contrôle par l’intermédiaire de plus 30.000 cyberpoliciers Obligent internautes pour se connecter à s’adresser à des fournisseurs d’accès locaux autorisés Chaque fournisseur d’accès local a l’obligation légale d’acheter une connexion à l’un des 9 fournisseurs d’accès nationaux officiels Ce qui crée un système où chacun participe à la censure à son niveau Ce qui permet de canaliser la remontée des revendications individuelles sous couvert d’accorder un espace de liberté (e-gouvernement).
Une volonté de devenir un centre d'impulsion … … au cœur de l'aire de puissance asiatique Qui cherche à consolider la maîtrise de ses marges contestées et la polarisation du sud-est asiatique Qui étend son influence à l'échelle mondiale Dont la volonté de puissance se heurte toutefois à des concurrences fortes en Asie et dans le Monde
Une volonté d'utiliser le réseau Internet mondial pour diffuser une information manipulée Par le biais d'un contrôle exercé par le pouvoir central Qui utilise le réseau des 280 000 "hackers rouges" positionnés dans les grandes métropoles Pour convertir l'information réelle en provenance de l'intérieur ou de l'extérieur … … en propagande "rouge" conforme à l'idéologie officielle
Un puissant nationalisme centralisé Qui s'impose par la violence à ses marges autonomistes Qui revendique des territoires insulaires par la menace Qui exerce une domination idéologique sur des pays périphériques Qui entretient des relations tendues avec certains de ses voisins
… y compris le réseau internet international L'armée populaire de libération développe le concept de "guerre sans restriction", dans laquelle tout peut être utilisé comme une arme … y compris le réseau internet international Dans le cadre du lancement de cyber-attaques souvent contestées sur des cibles institutionnelles et économiques des principaux adversaires de la Chine pour aspirer des savoirs et des données militaires, économiques et technologiques confidentielles Et par l'intermédiaire "d'hacktivistes", + ou – livrés à eux-mêmes, localisés à Pékin ou dans les grandes métropoles chinoises ou occidentales