introduction Tenter de situer l’homme au sein du règne animal en Utilisant les groupes déjà étudier en classe et leur caractère dérivé propre.
A) Place de l’Homme dans les mammifères : utilisation de la méthode cladistique (logiciel phylogène) : * sélectionner une collection, archontes (primates), ok pour connaître les animaux à étudier
fichier, ouvrir, tableau de caractères, archontes.ntb , vérifier , pour obtenir le tableau de comparaison des animaux
Polariser les caractères en choisissant un taxon extra-groupe et en attribuant les états primitifs et dérivés aux différents caractères.
Construire l’arbre phylogénique des animaux proposés. _ Réaliser une copie écran de l’arbre en sélectionnant la touche impr écran, coller cette copie dans un nouveau document paint et annoter à chaque branchement le caractère apparu (ou disparu).
Résumer les caractéristiques communes aux 6 animaux placés le plus haut dans l’arbre et formant le groupe des Hominoïdes. Les hominoïdes possèdent les caractères présent sur l’arbre antérieurement à leur groupe: ongle, pouce opposable,un nez, des orbites fermées, des narines rapprochées,une régression de la queue. Seul le dernier caractère, une absence de queue, constitue le caractère dérivé partagé fondateur du groupe des hominoïdes.
le Gibbon forme un groupe à part au sein des hominoïdes car c’est un as de la locomotion par brachiation qui lui confère une anatomie et une musculature particulière de l’épaule. Il n’appartient donc pas au groupe des hominoïdés.
B) Comparaison du caryotype de l’Homme et des autres primates.
Question 1: les chromosomes identiques sont les suivants: 3,6,7,8,10,11,14,16,19,23 On peut repérer quelques modifications du caryotype telles qu’une délétion ( chromosome 1) , une fusion de 2 chromosomes ( donnant le chromosome 2 humain) Une insertion ( chromosome 7, de nombreuses inversions… Question 3: A partir du caryotype ancestral des primates, un certain nombre de réarrangements vont conduire à l’ensemble des prosimiens. Deux translocations précises vont se retrouver chez les autres primates: On peut les considérer comme des caractères dérivés partagés par l’ensemble des simiens et définissant le caryotype ancestral de ce groupe. On peut parcourir vers le haut cette phylogénie et définir des ensembles de plus en plus étroits , partageant un nombre de plus en plus grand de caractères caryotypiques dérivés ( c’est-à-dire de réarrangements chromosomiques précis). La parenté de l’homme avec les chimpanzés et les gorilles ( l’ensemble constituant le groupe des hominidés) est pleinement confirmée par cet arbre. L’étude poussée des caryotypes a permis d’écarter les orangs-outans du groupe des hominidés.
C oxydase ( molécule homologue) entre les différents primates proposés C)Comparaison moléculaire de l’Homme et des autres primates pour aller plus loin: utilisation de méthodes phéniques ( utilisation de phylogène). *Sélectionner une collection, archontes (primates), ok, étude moléculaire, COx2 primate.aln, pour obtenir la comparaison de la molécule de cytochrome C oxydase ( molécule homologue) entre les différents primates proposés *sélectionner dans la liste les animaux suivants : Bonobo, Chimpanzé, Homme, Gorille, Orang-outan, Gibbon, Tarsier. * Edition, supprimer les séquences non sélectionnées
*ouvrir, afficher, matrice des distances. utiliser ces valeurs pour : Déterminer le nombre différences entre le Bonobo et l’Homme : 6 le Bonobo et le Tarsier:62, le bonobo et le gorille:7, l’homme et le gorille: 7
*Construire l’arbre des distances entre le Bonobo, le Chimpanzé, l’Homme, le gorille,le Gibbon, l’Orang-outan et le Tarsier.
_ Interpréter le résultat obtenu : Les données moléculaires telle que l’étude des enzymes de la respiration cytochrome oxydase chez divers primates permet d’apprécier le degré de ressemblance de ces molécules en comparant les séquences. Il n’apparaît pas dans cette comparaison la notion d’état primitif et d’état dérivé d’un caractère. L’arbre qui en découle n’est pas un arbre phylogénétique, mais un arbre des distances. Ici on remarquera que l’homme est plus proche du chimpanzé et des bonobos que du gorille. Ainsi l’homme et les chimpanzés et les bonobos constituent un groupe plus restreint, celui des homininés, dont le gorille est exclu.
L’homme est un primate, hominoïde, Conclusion: L’homme est un primate, hominoïde, Hominoïdés, un hominidé, un homininé.