MALADIES INFECTIEUSES BRONCHOPULMONAIRES Dr KAREN HARDY 10 MAI 2005
2)Bronchite bacrtérienne 3)clinique, traitement I)Bronchite 1)Bronchite virale 2)Bronchite bacrtérienne 3)clinique, traitement 4)cas particulier du nouveau né II)Pneumopathie 1)Pneumopathie virale 2)Pneumopathie bactérienne a)Pneumopathie à pneumoccoque b)Pneumopathie à germes atypiques c)Autres germes
IV)Cas particulier des immunodéprimés V)Mycobactérie : la tuberculose III) Abcès pulmonaire IV)Cas particulier des immunodéprimés V)Mycobactérie : la tuberculose 1)Généralités / épidémiologie 2)Diagnostic clinique biologique et radiologique 3)Aspect bactériologique et histologique 4)Traitement
I) Bronchite Réaction inflammatoire de la muqueuse bronchique à une aggression. fréquente > conditions économiques défavorables, tabac, pollution
b) Bronchite bactérienne a) Bronchite virale 50-90% des cas 180 virus ! b) Bronchite bactérienne 25% des cas
3) clinique, traitement identique pour les deux début voies aériennes supérieures toux sèche, douleur thoracique, fébricule parfois expectoration évolution : bonne sauf sujet à risque traitement : rien !
4)cas particulier du nouveau né « bronchiolite » wheezing, cyanose, polypnée, tirage si récidivante évolution possible vers l’asthme
II)Pneumopathie (ou pneumonie) plus fréquent chez les patients fragiles, mais aussi adulte sain augmente avec l’age infection de tout le lobule pulmonaire 6eme cause de décès+++
1)Pneumopathie virale contexte évocateur début progressif fièvre, frissons, myalgie : « syndrome pseudo grippal » toux sèche, écoulement nasal examen clinique sub normal biologie : augmentation VS, baisse des leucocytes
diagnostic sérologique retardé RX : opacité diffuse évolution bonne en 4-8j parfois complication Traitement : rien ! repos
2)Pneumopathie bactérienne a) Pneumopathie à pneumoccoque pneumonie franche lobaire aigue sujet sain ou fragile début brutal douleur thoracique, fièvre 39° 40°, malaise, dyspnée auscultation : foyer de crépitant parfois matité
biologie syndrome inflammatoire, augmentation des globules blancs (PNN) baisse de l’oxygène sur les GDS = facteur d gravité bactériologie : hémocultures, ECBC, fibroscopie, Ag soluble RX opacité localisé TTT : péni G, Macrolides pendant 2 à 3 semaines IV puis PO prévention : vaccination chez sujet à risque
Début brutal, crépitants sous le sein droit, Dg par hémocultures : Pneumocoque
Bronchogramme aérien
b)Pneumopathie à germes atypiques MYCOPLASME, CHLAMYDIAE 5-20% chez sujet jeune début ORL (toux sèche douleur articulaire) bio : VS élevée, GB peu élevés Dc : par sérologie mais tardif RX : opacité bilatérale TTT : macrolides
LEGIONELLE rare mais grave (sujet agé surtout) atteinte pulmonaire + diarrhée, vomissement diagnostic sérologique et Ag urinaire TTT érythromycine, quinolones AUTRES GERMES Bacilles gram négatif, staphyloccoques
Pneumopathies bactériennes : en pratique UNE STRATEGIE EST NECESSAIRE Evaluer la gravité Analyser le tableau radio-clinique Choisir les moyens du Dg bactériologique --> TRAITEMENT ADAPTE (quel ATB ? dans quel cadre ?) car mortalité potentielle
III) Abcés pulmonaire Survient sur des terrains particuliers Germes : Staphyloccoques ou Klebsielles ou germes anaérobies Début comme pneumopathie infectieuse puis expectoration en vomique Opacités hydroaériques Traitement antibiotique long >8 semaines avec kiné+++ Parfois complications Penser aux diagnostics différentiels
Abcès
IV) Cas particulier des immunodéprimés idem non immunodéprimés en plus nombreuses maladies bactériennes et parasitaires et fongiques
EX la PNEUMOCYSTOSE patient VIH+ ou greffés parasite habituellement inoffensif début lent toux sèche, dyspnée progressive, asthénie, fébricule sur plusieurs semaines DC sur expectoration ou LBA RX : opacité diffuse Traitement Bactrim
ROLE INFIRMIER Reconnaître les signes de mauvaise tolérance : collapsus, hypoxie, diffusion Multiplier les hémocultures si fièvre Mettre en route les ATB < 8 heures après le début des signes Ajuster le débit oxygène Surveiller la glycémie REEVALUATION