Son : codage et compression

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Qu'est-ce que le son ? Le son est une vibration de l'air, c'est-à-dire une suite de surpressions et de dépressions de l'air par rapport à une moyenne,
Transcription de la présentation:

Son : codage et compression Le 26/04/2006

Son : phénomène physique Naît en général de la déformation d’un corps : corde d’un violon frottée par l’archet, membrane d’un instrument à percussion déformée par le choc du maillet… Cette déformation engendre une vibration mécanique qui va déformer le milieu dans lequel se trouve ce corps La vibration va se propager selon une onde dite sonore ou acoustique Onde circulaire Le 26/04/2006

Transmission d’un son La vibration de l’air constitue un phénomène périodique car elle se reproduit identiquement à elle-même au bout d’un certain temps appelé période. La période (T), exprimée en secondes, désigne le temps nécessaire à un cycle vibratoire complet, c’est-à-dire à une oscillation La fréquence (f) définit le nombre de périodes par unité de temps : il s’agit de cycles par secondes ou Hertz (Hz) Le 26/04/2006

Période, Fréquence f=1/T Caractéristiques temporelles de la vibration génératrice du son Exemple : mouvement périodique dont la fréquence est de 4Hz La Période est 0,25 s Plus la période est petite, plus la fréquence est grande La fréquence est l’inverse de la période : f=1/T Amplitude Temps 1,00 0,25 0,75 0,50 Période Fréquence = 4 Hz Le 26/04/2006

Amplitude et Audibilité L’amplitude est la grandeur de la vibration Si par exemple une source émettait une vibration de fréquence 4Hz, celle-ci serait inaudible quelle que soit son amplitude car on considère généralement que la perception auditive humaine s’étale dans le meilleur des cas, entre 20 et 20 000Hz Cette fourchette 20-20000Hz définit la bande de fréquences ou bande passante utile qu’un système de reproduction sonore de haute qualité doit s’efforcer de reproduire le plus linéairement possible F(KHZ)° Le 26/04/2006

Exemples de bandes passantes Système Bande passante (Hz) Téléphone 300 - 4 000 Radio AM 50 - 6 000 Radio FM 50 - 15 000 Magnétophone K7 40 - 15 000 CD audio et matériel professionnel 20 - 20 000 Le 26/04/2006

Signal pur, signal complexe Temps Temps Son complexe Son pur Un son pur est défini par une seule fréquence Les sons que l’on rencontre généralement ne sont pas purs, constitués de plusieurs fréquences, ils sont dits complexes Dans tout son complexe, à la fréquence fondamentale qui définit la hauteur sonore viennent s’ajouter une série de signaux dits harmoniques. Le 26/04/2006

Signal fondamental, signal harmonique (1) Fourier a démontré mathématiquement que tout phénomène périodique pouvait être décomposé en une série de sinusoïdes élémentaires dont les fréquences sont des multiples entiers de la fréquence la plus grave dite fondamentale Si par exemple nous frappons la touche d’un piano correspondant au « la », nous obtenons un son complexe constitué par l’addition à la fréquence fondamentale (440Hz) –et à des amplitudes variables- des fréquences dites harmoniques à des valeurs double, triple, quadruple, etc. de cette fondamentale (harmonique 2 à 880Hz, harmonique 3 à 1320 Hz, 4 à 1760 Hz, etc.) Le 26/04/2006

Signal fondamental, signal harmonique (2) Le nombre et l’amplitude des diverses fréquences harmoniques sont spécifiques à chaque source sonore et déterminent le timbre propre de cette source. Les harmoniques caractéristiques de chaque source qui permettent à l’oreille et au cerveau humains de distinguer des sources sonores différentes. Le timbre d’une voix émettant par exemple à une fréquence fondamentale de 400Hz sera perçu comme différent de celui d’une autre voix émettant pourtant à la même fréquence fondamentale Le 26/04/2006

Onde simple et onde complexe 1. Deux ondes d'amplitudes différentes 2. Deux ondes de fréquences différentes 3. Onde complexe = composition avec des ondes simples Le 26/04/2006

De l’analogique au numérique Le son est une suite périodique de compressions et de dépressions du milieu dans lequel il se propage (l’air) Les divers organes de l’oreille externe, moyenne et interne captent ces vibrations périodiques de pression et les transforment en signaux bio-électriques qui sont ensuite transmis au cortex pour y être traités et perçus en tant que son (musique, parole, …) La représentation analogique du son consiste à passer d’une onde sonore à son image électrique. La représentation numérique du son nécessitera quant à elle la quantification des échantillons prélevés sur cette image. Le 26/04/2006

Du continu au discret Onde sonore échantillonnage Quantification amplitude temps Onde sonore échantillonnage Quantification Le 26/04/2006

Format du son 2 types de formats pour stocker des sons ou de la musique : Les formats numériques. Les formats musicaux. Formats numériques : Stocker une approximation du son analogique. Constitué d'une suite d'échantillons. Formats musicaux : Stockent essentiellement des informations sur quand et comment jouer tel ou tel instrument. Le 26/04/2006

Formats numériques Stocker des sons, des textes parlés ainsi que des morceaux de musique. 2 Dimensions : temps et amplitude. Stocker une approximation du son analogique : Le 26/04/2006

Numérisation du son Numérisation d'un signal sonore : 2 étapes. Echantillonnage : Discrétisation dans le temps. Choix du nombre d'échantillons par seconde. Quantification : Discrétisation de l'amplitude. Choix de la précision de représentation d'un échantillon. Le 26/04/2006

Echantillonnage du son Discretisation dans le temps : Découpage en "tranches". Choix du nombre d'échantillons par seconde. Ex. : échantillonage à 11 KHz. Le son est analysé 11.000 fois par seconde. Le 26/04/2006

Quantification du son Discrétisation de l'amplitude. Choix de la précision de représentation d'un échantillon. Ex. : représentation sur 1 octet. Un échantillon est codé sur 256 niveaux. Le 26/04/2006

Fonctions de quantifications Quantification par arrondi (valeur approchée) L’arrondi permet tantôt de supprimer, tantôt d’ajouter : la somme de toutes ces petites « erreurs » peut être souvent voisine de zéro et donc avoir une incidence moindre que la seconde procédure suivante Quantification par troncature Conduit toujours à des suppressions de valeurs Le 26/04/2006

Echantillonnage et quantification Exemple : Echantillonage : 10 Hz. Quantification : 3 bits Exemple animé Le 26/04/2006

Distorsion de quantification Le bruit de quantification affecte gravement les signaux de faible amplitude Lorsque le niveau du signal augmente, l’erreur de quantification (dont la valeur maximale est toujours égale à q/2) devient de plus en plus petite relativement à l’amplitude du signal q Le 26/04/2006

Quantification non uniforme (1) Jusqu’à présent nous avons évoqué le cas d’une quantification uniforme q est constant quelle que soit l’amplitude du signal ie : erreur de quantification constante et indépendante de l’amplitude du signal Or, les signaux de faible amplitude seront davantage perturbés par le bruit de quantification (rapport S/B défavorable) Il serait intéressant d’obtenir, pour les signaux de faible amplitude, un rapport S/B aussi favorable que celui des signaux d’amplitude plus importante. Le 26/04/2006

Quantification non uniforme (2) Solution : faire varier le pas de quantification en fonction de l’amplitude instantanée du signal : plus le signal est faible, plus on affine le pas de quantification et plus on améliore le rapport S/B Pas de quantification constant Pas de quantification variable Le 26/04/2006

Echantillonnage : fréquence optimale Théorème de Shannon : Si un signal est échantillonné périodiquement à une fréquence au moins égale à deux fois la fréquence la plus élevée contenue dans ce signal, l'ensemble des échantillons contient toute l'information du signal d'origine. Le 26/04/2006

Fréquences d’ échantillonnage Fréquence (kHz) Applications 8 Téléphonie 22,05 PC 32 HTDV (high definition TV) Radio numérique NICAM 44,1 CD audio 48 DAT (digital audio tape) 192 DVD audio 2 canaux stéréo 2822,4 SACD (super audio CD) DSD (Direct stream digital) Le 26/04/2006

Echantillonnage : fréquence optimale (2) On peut alors déterminer la fréquence d'échantillonnage optimale. Par exemple : Le domaine perceptible par l'oreille humaine : jusqu'à 20 kHz. La qualité CD est donc fixée à 44100Hz. Celui de la parole est restreint à 150 Hz - 5 kHz. En téléphonie, on utilise 8 kHz. Le 26/04/2006

Qualité de la numérisation Dépend de 3 paramètres. Fréquence d'échantillonnage (nombre d'échantillons/seconde). Qualité téléphonique : 8 kHz. Qualité CD : 44,1 kHz. Le nombre de bits par échantillon : 8 bits (qualité médiocre). 16 bits (qualité CD). Le nombre de canaux : 1 canal : son mono. 2 canaux : son stéréophonique. 4 canaux : son quadriphonique. Le 26/04/2006

Numérisation et taille des données (1) Exemple : numérisation qualité CD. Fréquence d'échantillonnage : 44 KHz. Nombre de bits par échantillon : 16 bits. Nombre de canaux : 2 (stéréo). 44000 échantillons par seconde, chacun nécessitant 2 octets, le tout stocké en double : 44.000 x 16 x 2 = 1.408.000 bits/s. C'est-à-dire 172 Ko/s. Le 26/04/2006

Compression de son La numérisation du son transforme un signal fragile et caractérisé par une variation continue en un signal numérique très stable fait d’une succession de 0 et 1 : copiable et transportable sans dégradation. Le signal numérique permet en fin de parcours de reconstituer et de restituer de manière propre l’onde sonore originale Tout irait donc pour le mieux si les suites de 0 et 1 dont sont constitués les documents sonores numériques n’étaient pas de taille à poser très vite de problèmes de stockage, surtout lorsqu’il s’agit d’enregistrements de haute qualité Exemple : une durée de 1 minute en qualité son stéréo sur CD, échantillonnage à 44,1 kHz, quantification à 16 bits sur 2 voies, aura un volume : taux d’ échantillonnage x nbr. Bits codage x nbr. Secondes x nbr. voies = 44100 x 16 x 60 x 2 = 84672000 bits/min = ~ 10 M/min Le 26/04/2006

Principe de compression de son Rappelons qu’un algorithme de compression non destructif permet de retrouver, après décompression, l’intégralité du document original : il n’y a pas de perte d’information sur le contenu original. Le principe général de ce type de compression est fondé sur la recherche des occurrences multiples d’une même suite d’octets. Ces suites étant rassemblées dans un dictionnaire où elles seront représentées par les codes les plus courts possibles. Les codes dans le dictionnaire remplaceront dans le fichier compressé les longues suites d’octets du fichier original. Exemple 1 : algorithmes généralistes WinZip, WinRar et WinAce (*.zip, *.rar, *.ace) doivent se satisfaire d’une réduction du volume du fichier d’origine (selon la complexité de la source) de 5 à 35% Exemple 2 : algorithmes spécifiques WavArc, RKAU, Perfect Clarity Audio (*.wa, *.rka, *.pca) sont spécifiquement dédiés au son et non destructifs, permettent d’atteindre une réduction de volume de 50%. Le 26/04/2006

Numérisation et taille des données (2) Exemples Le 26/04/2006

Le format WAV (Waveform audio File Format) Le format propriétaire de l’environnement windows sur PC Lu directement par le lecteur multimédia de windows ou le lecteur QuickTime ainsi que la quasi-totalité des logiciels d’édition ou de composition musicale Le format de données comprend : 44 octets d'en-tête permettant une identification. Une structure les organisant. Le codage des données. Le 26/04/2006

Le format AIF ou AIFF (ou SND) AIFF (Audio Interchange File Format). Apple 1988 : Fichiers son de haute qualité. Initialement développé pour les ordinateurs Macintosh. Jusqu'à 44,1 kHz en 16 bits. Equivalent Macintosh du format WAV. Devenu le premier format d’échange multi-plateformes. Le 26/04/2006

Le format AU (Audio Unix) Format développé par UNIX Lu par la quasi-totalité des logiciels professionnels de traitement audio Le 26/04/2006

Real Audio (RA, RM ou RAM) Format propriétaire adapté aux débits limités de Internet pour la diffusion de sons ou de vidéos en streaming. Peuvent être lus grâce à l’application spécifique RealPlayer (en version commerciale ou shareware). Le 26/04/2006

Quicktime (MOV ou QT) Destiné à l’origine à l’environnement Macintosh. Il est aujourd’hui disponible sur PC et peut être utilisé pour réaliser du streaming. Le 26/04/2006

MP3 (MPEG-Layer 3) Brevet de l’algorithme de compression déposé en 1996 par l’institut de recherche allemand Fraunhofer, qui fait partie du groupe Thomson Multimédia. Recommandé par le MPEG (Mouving Picture Experts Group) Autorise un taux de compression important sans altérer notablement la qualité sonore (du moins jusqu’à un taux de l’ordre de 12:1) De nombreux lecteurs permettent la restitution des fichiers .mp3 : WinAmp, Nad mp3 Player, UnrealPlayer, JetAudio, etc. Taux de compression très intéressant, d’autant plus que ceux-ci sont adaptables en fonction de la bande passante disponible pour la diffusion en temps réel (streaming) du fichier compressé. Le 26/04/2006

MP3 (MPEG-Layer 3) MP3 (MPEG Audio Layer 3) : Attention cela n’a rien à voir avec MPEG-3 (norme ratée). La compression Mpeg Layer-3 permet de diminuer d’environ 12 fois la taille d’un fichier audio habituel. Ceci est obtenu par suppression de zones dans la bande passante dont les fréquences sont inaudibles par l’oreille humaine. L’oreille ne fait aucune différence entre le son original d’un CD et le son de ce même CD après compression MP3. Qualité soit disant équivalente au CD, a un débit de 192Kbits/s = 1,44 Mo/min [CD : 10 Moctets/min] Le 26/04/2006

MP3, à titre comparatif MP3 1min de musique 64Kbits/s 22:1 469 Ko Format temps Bande passante Taux de compression taille MP3 1min de musique 64Kbits/s 22:1 469 Ko Non compressé CD audio Même min de musique 10 Mo // Très forte 96Kbits/s 128Kbits/s 11:1 Qualité médiocre Qualité améliorée Bonne qualité // 192Kbits/s 7:1 Qualité CD Le 26/04/2006

Formats musicaux Les fichiers de sons de synthèse. Permettre aux musiciens de contrôler plusieurs instruments électroniques à partir d'un seul. Stocker des messages musicaux permettant de piloter un périphérique MIDI : Quelle note jouer, Sur quel instrument, A quel volume, etc. Les instruments ne sont pas définit dans le format, ce qui permet un gain de place considérable. Faible volume d'information requis (1000 fois que le signal audio en qualité CD) La qualité de la musique dépend du périphérique utilisé pour la jouer. Ex. : le format MIDI (Musical Instrument Digital Interface). Le 26/04/2006

Le format MIDI Le format MIDI (Musical Instrument Digital Interface). 16 canaux : 16 instruments peuvent jouer en même temps. Indications sur quelle note jouer, sur quel instrument, à quel volume, etc. Gain de place : 2 minute : Format MIDI : 80 Ko. Format WAV : 20 Mo (qualité CD). Fichier facilement éditable avec un séquenceur MIDI. Il est facile de changer les instruments. Le 26/04/2006

Le format MIDI : limitations Utilisable que pour la musique. La qualité de la musique : Dépend du périphérique utilisé pour la jouer. (En particulier le nombre de canaux). Le codage des instruments n'est pas normalisé : Par exemple : un morceau de violon peut être interprété par un saxophone sur un autre synthétiseur. Obligation d'utiliser des sons déjà existants : Impossible d'intégrer un son créé par le musicien (échantillonné ou réellement synthétisé). Le 26/04/2006

Algorithme de compression du son Quant il s’agit de diffuser du matériel sonore de haute qualité en temps réel (streaming) par voie hertzienne ou par câble, le débit exigé pose de sérieux problèmes… La diffusion d’un programme musical de qualité CD exige de disposer d’un débit d’environ 180ko par seconde ! D’où la nécessité de compresser ces fichiers. Le 26/04/2006

Les modulations différentielles Nous avons vu précédemment la méthode classique appelée modulation par codage d’impulsions (en anglais PCM), chaque échantillon est codée sur 1 ou 2 octets Cette méthode (modulations différentielles) ou DPCM, au lieu de coder la valeur absolue de chaque échantillon, se contente de coder la différence constatée entre deux échantillons Modulation delta : Il s’agit de substituer à la valeur définissant l’amplitude de l’échantillon le seul signe (positif ou négatif) de la variation du signal par rapport à sa valeur précédente. Cette information ne nécessite qu’un seul bit par échantillon 1 = différence positive 0 = différence négative Le 26/04/2006

Modulation delta et saturation de pente Cette technique suppose que chaque valeur quantifiée ne diffère de la précédente que de plus ou moins 1 incrément de quantification Limité aux signaux dont le variations sont relativement lentes Des variations rapides excédent en effet les capacité de codage Incapable de suivre le signal d'entrée avec une exactitude satisfaisante : On parle de saturation de pente Le 26/04/2006

Modulations différentielles adaptatives (1) ADPCM (Adaptative Differential Pulse Code Modulation) va non seulement, comme DPCM, coder la différence entre deux échantillons successifs (en général sur 4 bits), mais encore tenir compte de l’évolution du signal sur les échantillons précédents pour prédire le pas de quantification à utiliser. Ceci permet d’augmenter les capacités du codage du modulateur et éviter la saturation de pente, ou du moins en limiter l’incidence. Le 26/04/2006

Modulations différentielles adaptatives (2) Par, exemple, le signal passe brusquement d’une tension élevée à une tension faible, la valeur de pas retenue sera grande ; au contraire, si le signal d’entrée présente de faibles variations de tension, la valeur de pas retenue sera petite. On stocke ensuite ce pas dans une table de pas. Le 26/04/2006

Compression des sons algorithmes destructifs : le codage psychoacoustique Principale méthode de compression de sons : Retirer des données audio les fréquences inaudibles par l'oreille humaine L'oreille humaine : Capable de discerner des sons entre 0.20Khz et 20Khz. Sensibilité est maximale entre 2 et 5Khz. Le 26/04/2006

Principale méthode de compression (MPEG, PASC) : Modèle psycho-acoustique. Déterminer les sons que nous n'entendons pas. Les supprimer : "masquage". Mais aussi... Elimination de la redondance : Utilisation de l'Algorithme de Huffman. Codage paramétrique, par modélisation de la voix (LPC) : Analyse de la voix. Codage et transmission des paramètres de modélisation de la cavité acoustique. Synthèse en réception Le 26/04/2006

Chercher un compromis : Autres traitements : Suppression des silences, Chercher un compromis : Débit. Qualité exprimée en MOS (Mean Opinion Score) : 5 : excellent. 4 : bon (dégradation à peine perceptible) 3 : passable (dégradation perceptible, mais on reconnaît son interlocuteur). 2 : médiocre (dégradation considérable, voix synthétique) 1 : mauvais (problèmes d'intelligibilité). Retard introduit par la compression (peut varier de 0,125 à 30 ms). Complexité de l'algorithme Le 26/04/2006

Algorithme PASC 2 tâche distinctes : Un rôle filtreur : Eliminer du signal toutes les fréquences inférieures à 15 Hz et supérieures à 20 KHz. Un rôle échantillonneur : Diviser le spectre audible en 32 bandes de 720 Hz chacune. Comparer la valeur moyenne de chaque bande à la valeur correspondant sur la courbe de réponse de l'oreille. Toute bande en dessous de la courbe de réponse est éliminée. Chaque bande retenue est divisée en 12 sous-bandes échantillonnées sur 16 bits. On compare encore une fois la valeur des sous-bandes à la courbe de référence. On quantifie les différences à la courbe, et on code ces différences sur un nombre minimum de bits. Ces opérations sont renouvelées tous les 8 millièmes de seconde. Le 26/04/2006

Algorithme PASC (2) Le 26/04/2006

Algorithme PASC (3) 6 bandes (traits verticaux) : Traversent ou non la zone de masquage. 2 restent sous la courbes : rejetées. Les 4 autres sont échantillonnées en 12 autres sous-bandes. Pour chaque sous-bande : un nombre de bits. Taux de compression : ~ 25 %. Le 26/04/2006

MPEG Audio MPEG (Moving Picture Experts Group). Echantillonnage à 32, 44.1 ou 48 kHz. Précision équivalant à une quantification à 16 bits par échantillon. 3 niveaux de compression possibles : Layer 1 : 192 kbit/s (compression 4:1). Layer 2 : 128 kbit/s (compression 6:1). Layer 3 : 64 kbit/s (compression 12:1) (le célèbre MP3!!!). Spectre divisé en 32 sous-bandes. Application du modèle psycho-acoustique : Calcul des masquages (ne conserver que les sons audibles). Allocation du nombre de bits. Quantification. Le 26/04/2006

Récapitulatif Real Audio : Format propriétaire. Qualité inférieure à MPEG. Fichiers de tailles réduites. Idéal pour le son en direct sur Internet. Le 26/04/2006

8KHz mono audio formats Audio format 16-bit PCM 32Kbps MPEG-1 ADPCM RealAudio v1.0 File extension .wav or .aiff .mpa or .mp2 .wav .ra Data rate 128Kbps 32Kbps 8Kbps File size per minute 960K 240K 59K Compression factor 1:1 4:1 16:1 Sound quality 5  4  3  1  Le 26/04/2006