SYNDROME DE DESADAPTATION SDPM SYNDROME DE DESADAPTATION PSYCHOMOTRICE IFSI novembre 2009
Histoire de Madame T. Madame T. Suzanne, 90 ans hospitalisée en Septembre 2003 pour lombo-sciatalgies célibataire, un neveu dans la région appartement au 1er étage sans ascenseur antécédents : HTA, AC/FA, cardiopathie ischémique maladie de Parkinson, prothèse de hanche à gauche marche seule, sans aide toilette et habillage seule, mange seule
Histoire de Madame T. ( suite ) retour à domicile impossible contexte social et conditions de logement découverte d’une maladie d’Alzheimer, forme légère ( MMS = 17 ) projet de maison de retraite accepté fin Novembre 2003, place trouvée et départ programmé apparition brutale de : perte de tous les actes de la vie courante rétropulsion avec hypertonie oppositionnelle trouble de la marche, incontinence urinaire et fécale.
Histoire de Madame T. ( suite ) prise en charge immédiate kinésithérapie +++ psychothérapie antidépresseurs incisifs. reprise d’une autonomie fonctionnelle partielle marche avec déambulateur transferts aidés aide partielle pour toilette et habillage mange seule admission en Soins de Longue Durée
S D P M Syndrome de désadaptation psychomotrice P. Pfitzenmeyer 1999 syndrome d’installation aiguë ou chronique Facteurs déclenchants multiples et souvent associés Un lien avec la notion de fragilité du grand vieillard Une décompensation de la fonction posturale Une atteinte des automatismes psychomoteurs
CLINIQUE Quatre catégories de signes cliniques - troubles posturaux - troubles de la marche - troubles neurologiques - troubles psychiques
CLINIQUE ( suite ) 1– Troubles posturaux rétro pulsion assis : tronc en arrière avec bassin au bord du siège et pieds en avant debout : les fesses en arrière, antéflexion du tronc, genoux fléchis. risque permanent de chute en arrière
CLINIQUE ( suite ) 2- Troubles de la marche marche à petits pas glissés, genoux fléchis marche à la limite de la chute en arrière pas de déroulement du pied au sol
3- Troubles neurologiques CLINIQUE ( suite ) 3- Troubles neurologiques hypertonie oppositionnelle augmente avec la traction sur le segment concerné
CLINIQUE ( suite ) 4- Troubles psychiques pas de signe dépressif ralentissement psychomoteur pas de signe dépressif absence de tristesse, de douleur morale, de culpabilité, d’insomnie parfois anxiété généralisée avec phobie de la verticalité.
1- Forme aiguë FORMES CLINIQUES début brutal risque de grabatisation définitive urgence thérapeutique
FORMES CLINIQUES (suite ) 2- Forme à début progressif début insidieux pas de cause évidente parfois
ATTITUDES THERAPEUTIQUES Réadaptation précoce urgence kinésithérapique +++ globale concerne tous les gestes de la vie courante travail de la marche ( talonnette, qualité du chaussage ) pluridisciplinaire « bon geste » et coordination de tous les intervenants Prévention