Présentation des différents guidelines : de l’American Thoracic Society (ATS), de l’European Respiratory Society (ERS), de la British Thoracic Society.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
MYOME ET INFERTILITE Anne THOMIN 24/11/2010.
Advertisements

1 Ge Borgès Da Silva, Gi Borgès Da Silva, F Gazano-Jouanon, G Kulling, JC Mabriez Direction régionale du service médical,195 Bd Chave F Marseille.
ETUDE Objectifs : prévalence des pathologies respiratoires
20 asthmatiques (Asthme à profil non Th2)
2010 Clinical practice guidelines for the diagnosis and management of osteoporosis in Canada CMAJ DOI: /cmaj Chevrin Franckly, MD Mai.
La Toux Chronique « côté pneumo » (Dr V Brun-Negrel)
Division of Prevention and Control of AIDS, Tuberculosis and Malaria | 25 January January |1 | Epidémiologie de la Co-infection TUB/VIH et.
Reflux gastro-oesophagien et toux chronique de l’adulte
Asthme et allergies chez l’enfant
Dr DEVILLE Emmanuelle J D V 12/07/2006
AE 01/ Le contrôle de lasthme Cest lélément central du raisonnement Définition : Le contrôle de l asthme appr é cie l activit é de la maladie.
Prévention du risque cardiovasculaire
Asthme allergique Diagnostic Marlène Genelle Aurore Slaviero
Reactive Airways Dysfonction Syndrome (RADS)
Epidémiologie des Broncho- Pneumopathies Chroniques Obstructives d’origine professionnelle (BPCO) Dr I. THAON.
1 Avis de la CRS sur le projet de PRSE Lavis de la CRS est recueilli sur les 13 objectifs qui sont proposés comme prioritaires pour le PRSE de la région.
Cas clinique 1 Madame SCH. Jeanne âgée de 70 ans a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par SECTRAL 1 cp/j, une hypercholestérolémie, une.
Etude de cas : Quarkium Industry
Le dispositif dévaluation des personnels de direction. Le diagnostic détablissement Groupe Inspection Établissements et Vie Scolaire P.C Janvier 2004.
TRAITEMENTS ANTICOAGULANTS
J-L. DEUTSCHER - MSAL - Module optionnel MG / Dépistage en Méd. générale - 02/02/06 n PRÉVENTION I Intervention sur facteurs étiologiques n PRÉVENTION.
DEPISTER POUR MIEUX TRAITER n La prévention consiste à éviter le contact entre notre organisme et des substances nocives dites « oncogènes », (du grec.
Asthme et son traitement
Mort subite du nourrisson
Prévention et traitement de l’anémie gravidopuerpérale CARO Lille 2011
Jacques PERRIN Séminaire IEN STI Lycée Diderot - PARIS – 3 février 2009 Cadre Européen des Certifications.
Les 4 moments où on doit se laver les mains
Evaluation ISP 29 mars 2007 Inserm-U708 AA 1 Evaluation de lintérêt de santé publique: où trouver les données épidémiologiques?
Département fédéral de lintérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Politique de la santé Le rôle de la concurrence orientée.
Commission AQ de la prescription à l'administration 06/12/2007
Traitement non médicamenteux des troubles du comportement en EHPAD ET CONTENTIONS DE LA PERSONNE âgée L’EBM est pour moi une base et j’essaye donc de.
3 ème journée nationale du COPAAH Paris, 25 novembre 2011 Quest-ce quun bon thérapeute en addictologie? Jean-Nicolas Despland.
Mission de promotion de la SANTÉ EN FAVEUR DES ÉLÈVES La mission de promotion de la santé en faveur des élèves a pour objectif essentiel et spécifique.
F.M.F. Est il moins difficile dêtre malade en 2008 que dans les années 80 ? Pr Philippe REINERT pédiatre Créteil.
Rupture de contrat Aujourd’hui je vous propose une présentation sur les ruptures de contrat de travails.
Stratégie de recherche axée sur le patient. Contexte Réussites précédentes et avantages concurrentiels Grand nombre dessais clés qui ont transformé la.
Recherche sur internet pour une pratique fondée sur des données probantes.
Enquêtes épidémiologiques
Dépistage et diagnostic précoce des cancers lors de la VSA
Stenting and Medical Therapy for Atherosclerotic Renal-Artery Stenosis Christopher J. Cooper, Timothy P. Murphy,Donald E. Cutlip NEJM Novembre 2013.
Observance au Traitement et Pronostic
Asthme Professionnel (AP)
ACTUALITES CLINICO-BIOLOGIQUES EN ALLERGIE RESPIRATOIRE
Guide du bon usage des examens d'imagerie médicale gbu.radiologie.fr
31 mars 2017 Asthme professionnel: diagnostic et prise en charge 27e Journée Scientifique de la Ligue Pulmonaire Genevoise Asthme et hyper-réactivité.
ASTHME DU NOURRISSON et DU JEUNE ENFANT (< 6 ans)
La maladie coronarienne chez les jeunes adultes
Youth Involvement - revitalising the Scout Method Participation des jeunes - revitaliser la méthode scoute.
1. Les structures de documentation pour la division ST. 2. Les types de document dans la division ST. 3. Linterface informatique. Lundi 8 Mai 2000 ST Quality.
Prise en charge immédiate et conséquences à long terme d’un traumatisme de la rate DESC de réanimation Marseille 2004 Maud Coudrot.
DESC Réanimation Médicale Lyon – Janvier 2010 Alexandre Marillier Marseille.
Le Standardized Work PSE Trainer-version 3 – sept 2004 Alain Prioul 29 Octobre 2004.
Symposium - Towards an evidence-based Workforce Planning in Health Care. Symposium Towards an evidence-based Workforce Planning in Health Care ? Sodehotel.
T. Beysens Pneumologie Centre Hospitalier de Saintonge
Healthcare Associated Infections in Long-Term Care Facilities
1.
1 Recommandations pour la Pratique Clinique (RPC) Clinical Practice Guidelines.
Réunion Plasencia Catalogue of varieties cultivated in Europe Working group « varieties » Working group « varieties » –Coordinators : Rosa Bonacho.
L’asthme professionnel
Présence de la famille durant la réanimation pré-hospitalière
2 : Exemple d’intervention
Effectiveness of a physician- oriented feedback intervention on inappropriate hospital stays Pedro Antón, Salvador Peiró, Jesús M Aranaz, Rafael Calpena,
Normal Asthme non équilibré.
Comment, en médecine générale, ajuster le traitement de l’asthme ?
Dossier 4 ECN 2005 Pr Philippe MERVIEL. Une femme de 36 ans, sans antécédent particulier, fumeuse (10 cig/jour depuis l’âge de 15 ans), est technicienne.
LICENCE Biologie et technologie de la santé/ 2011
Intro : justification de l’étude ETT : examen disponible facilement, non invasif, polyvalent Puissant et attrayant outil diagnostic et de suivi => explosion.
Delphine Lorgerie 20 Septembre Bilan initial de l’asthme Examen clinique DEP: * à comparer aux valeurs théoriques de référence * peut être réalisé.
Recommandations internationales de prise en charge
Transcription de la présentation:

Présentation des différents guidelines : de l’American Thoracic Society (ATS), de l’European Respiratory Society (ERS), de la British Thoracic Society (BTS) et de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) ; abordant la question des asthmes en relation avec le travail. JDV NANCY octobre 2012 Cécile LUPORSI (3ème semestre) Mélodie BATSCH (4ème semestre)

FFMT - CISMeF Mots clés : guidelines asthma , 51 ressources trouvées Doc'CISMeF uniquement les recommandations professionnelles Mots clés : asthma 47 ressources trouvées Mots clés : asthma adults 17 ressources trouvées Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes et adolescents - recommandations pour la pratique clinique ; HAS - Haute Autorité de Santé  France  2004 Éducation thérapeutique du patient asthmatique adulte et adolescent ; HAS - Haute Autorité de Santé  France  2001 Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de la rhinite allergique ; RHIN2010 Mots clés : occupational asthma 3 ressources trouvées Asthme et Allergie ; SPLF - Société de Pneumologie de Langue Française  France  2007

Même recherche avec Pubmed Mots clés : occupational asthma management guidelines Review 64 résultats The management of work-related asthma guidelines: a broader perspective ; Baur X, Aasen TB, Burge PS and al ; ERS Task Force on the Management of Work-related Asthma (Eur Respir Rev. 2012). Concise guidance: diagnosis, management and prevention of occupational asthma ; Nicholson PJ, Cullinan P, Burge S; British Occupational Health Research Foundation (Clin Med. 2012). Guidelines for the management of work-related asthma ; Baur X, Sigsgaard T, Aasen TB, Burge PS, Heederik D, Henneberger P, Maestrelli and al (Eur Respir J. 2012 Mar;39(3):529-45. Erratum in: Eur Respir J. 2012 Jun;39(6):1553). Management of work-related asthma : guidelines and challenges ; B. Legiest and B. Nemery (Eur Respir Rev 2012). Standards of care for occupational asthma: an update ; Fishwick D, Barber CM, Bradshaw and al. (Thorax. 2012 Mar). What is the optimal management option for occupational asthma? O. Vandenplas and al, (Eur Respir Rev, 2012) Diagnosis and management of work-related asthma: American College Of Chest Physicians Consensus Statement ; Tarlo SM, and al. (Chest. 2008). Guidelines for Metacholine and Exercise Challenge Testing – 1999, American Thoracic Society (Am J Respir Crit Care Med, 2000)

Pubmed Mots clés : occupational asthma + respiratory protection 93 résultats Primary prevention : exposure reduction, skin exposure and respiratory protection, D. Heederick and al, Eur Resp Rev 2012 Mots clés : work-related asthma + surveillance What are the benefits of medical screening and surveillance? D. Wilken and al (Eur Respir Rev 2012) Contribution of host factors and workplace exposure to the outcome of occupational asthma ; P. Mastrelli and al (Eur Respir Rev 2012)

Principaux Guidelines Recos SPFL pour Asthme et Allergie (2007), et Rhinite Allergique (2010) UK statement occupational asthma (2009) ERR 2012 : Baur, Maestrelli, Wilken, Legiest, Heederik, Vandenplas Statement ATS (1999, 2012)

Les niveaux de recommandation par la HAS - Grade A: recommandation fondée sur une preuve scientifique établie par des études de fort niveau de preuve (niveau de preuve 1). Essais comparatifs randomisés de forte puissance et sans biais majeur, méta-analyse d’essais randomisés, analyse de décision fondée sur des études bien menées; exceptionnellement, un grade A a été attribué par les experts à une recommandation reposant sur des preuves scientifiques moindres mais correspondant à un « message fort » délivré par la conférence d’experts. - Grade B: recommandation fondée sur une présomption scientifique fournie par des études de niveau intermédiaire de preuve (niveau de preuve 2). Par ex, essais comparatifs randomisés de faible puissance, méta-analyse de méthodologie critiquable, études comparatives non randomisées mais bien menées, étude de cohorte. - Grade C: fondé sur des études de moindre niveau de preuve. Par ex, cas-témoins (niveau de preuve 3), série de cas (niveau de preuve 4). En l’absence de précision, les recommandations proposées reposent sur un accord professionnel au sein du groupe de travail et du groupe de lecture (avis d’experts).

Conférence d’experts SPLF 2007 asthme et allergie 6 questions dont 1 orientée vers l’asthme professionnel Q6: Quelles sont les interactions entre asthme allergique et environnement professionnel?

Q6: Quelles sont les interactions entre asthme allergique et environnement professionnel? Q6-1: Quel est le poids des facteurs professionnels dans l’asthme? R38: il est recommander d’interroger tous les patients asthmatiques quant à la relation chronologique entre leurs symptômes et l’exposition professionnelle, en particulier chez les sujets exposés à un agent connu comme responsable d’asthme professionnel. (Recommandation de grade A). R39: Il est recommandé de rechercher de manière approfondie une origine professionnelle chez un asthmatique exerçant une profession à haut risque: profession de nettoyage, agricoles, boulangers, peintres, coiffeurs, professionnels de santé, soudeurs (niveau de preuve 3). (Recommandation de grade B)

Q6: Quelles sont les interactions entre asthme allergique et environnement professionnel? Q6-2: Comment diagnostiquer l’origine professionnelle d’un asthme? R40: Du fait du manque de spécificité de l’interrogatoire et des conséquences potentielles graves de la maladie sur l’emploi, il est recommandé d’étayer le diagnostic d’asthme professionnel par des méthodes objectives (niveau de preuve 2). (Recommandation de grade B). R41: Lorsque la responsabilité d’un allergène professionnel de hauts poids moléculaire (protéines animales et végétales…) est suspectée, il est recommandé de rechercher une sensibilisation à cet allergène par prick-test et/ou dosage d’IgE spécifiques sériques. (Recommandation de grade B).

Q6: Quelles sont les interactions entre asthme allergique et environnement professionnel? Q6-2: Comment diagnostiquer l’origine professionnelle d’un asthme? R42: Le monitoring du débit expiratoire de pointe (DEP) ou du VEMS est recommandé en cas de suspicion d’asthme professionnel (NP2). (Recommandation de grade B). R43: Il est recommandé d’interpréter les résultats des DEP en tenant compte des périodes d’exposition, du nombre et de la durée des mesures (au minimum 4 mesures quotidiennes pendant au moins 4 semaines), du traitement et de la coopération des patients (NP2). (Recommandation de grade C).

Q6: Quelles sont les interactions entre asthme allergique et environnement professionnel? Q6-2: Comment diagnostiquer l’origine professionnelle d’un asthme? R44: Il est recommandé de pratiquer un test de provocation bronchique spécifique dans des centres spécialisés, lorsque le diagnostic d’asthme professionnel n’est pas possible par d’autres moyens diagnostiques. (Recommandation de grade C). R45: Il est recommandé de pratiquer le bilan pendant une période d’activité professionnelle, sauf si la sévérité de l’asthme – ou son caractère particulièrement instable – impose une éviction immédiate (NP2). (Recommandation de grade B).

Q6: Quelles sont les interactions entre asthme allergique et environnement professionnel? Q6-2: Comment diagnostiquer l’origine professionnelle d’un asthme? R46: Il est recommandé de confier l’interprétation des résultats à un médecin ayant une expérience en asthme professionnel (avis d’experts). (Recommandation de grade C). R47: Il est recommandé d’utiliser les traitements médicamenteux de la même façon que pour les asthmes non liés au travail (avis d’experts). (Recommandation de grade C).

Q6: Quelles sont les interactions entre asthme allergique et environnement professionnel? Q6-2: Comment diagnostiquer l’origine professionnelle d’un asthme? R48: Il est recommandé de ne pas pratiquer d’immunothérapie spécifique dans l’asthme professionnel. (Recommandation de grade B). R49: Il est recommandé, dans la mesure du possible, de soustraire le travailleur à l’agent causal. (Recommandation de grade B).

Recommandations européennes Diagnostic et surveillance

UK Statement occupational Asthma (1) Suspicion d’asthme professionnel : Journal de DEP (grade A) Les variations de fonction respiratoire pré et post - prise de poste ne peuvent être prises en considération pour la validation ou l’exclusion diagnostique Les variations de réponse non-spécifique à distance du travail ont une Se et une Spe de grade C à B

UK Statement occupational Asthma (2) Surveillance quand exposition à faible risque : Spirométrie, CV et VEMS de référence (reco ATS) Information du salarié Questionnaire annuel Surveillance quand haut niveau de risque : Idem et : Questionnaire à 6 et 12 mois de la prise de poste, puis annuel Surveillance spirométrique à considérer Surveillance immunologique peu prouvée (grade C)

The management of work-related asthma guidelines : a broader perspective ; Baur X and al ; ERS Task Force on the Management of Work-related Asthma (Eur Respir Rev. 2012). Reco American College of Chest Physicians : (grade A) Série de Peak-flow Test à la Métacholine tests d’inhalation spécifiques (si disponibles) Reco Agency of HealthCare Research and Quality : (grade A) Combinaison : IgE – Prick tests spécifiques – Hyperreactivité bronchique non specifique élevée

Surveillance médicale : What are the benefits of medical screening and surveillance? D. Wilken and al (Eur Respir Rev 2012) Surveillance médicale : Questionnaire IgE si accessibles et standardisés Test d’inhalation provoquée Investigation chez patients ayant une rhinite allergique professionnelle confirmée

Contribution of host factors and workplace exposure to the outcome of occupational asthma ; P. Maestrelli and al (Eur Respir Rev 2012) Facteurs négatifs : (grade A à B) Âge Agents de haut-poids moléculaire Fonction respiratoire préalablement altérée Exposition longue durée avec symptômes HRBNS

Facteurs liés à l’hôte (suite) Sans effet : Atopie Tabac au moment du diagnostic Contradictoire : (grade C) Sexe

Management of work-related asthma : guidelines and challenges ; B Management of work-related asthma : guidelines and challenges ; B. Legiest and B. Nemery (Eur Respir Rev 2012). Importance du diagnostic précoce (grade A) Lien Exposition aigue massive aux agents irritants - RADS (grade A) Lien Exposition modérée mais chronique aux agents irritants (grade C à B)

Recommandations européennes Prévention

Primary prevention : exposure reduction, skin exposure and respiratory protection, D. Heederick and al, Eur Resp Rev 2012 Prévention primaire 1) Eviction de l’agent causal (grade A) 2) Réduction de l’exposition si éviction pas possible(grade B) Ne pas utiliser de gants en latex avec poudres (riches en allergènes) (grade A) Preuve de l’efficacité des respirateurs limitée Eviter l’exposition cutanée aux agents inducteurs d’asthme efficacité peu prouvée (grade C) Ne pas utiliser les respirateurs seuls

Grade C, données insuffisantes : What is the optimal management option for occupational asthma? O. Vandenplas and al, (Eur Respir Rev, 2012) Grade C, données insuffisantes : Aggravation de l’asthme professionnel par persistance de l’exposition Traitement pharmacologique en cas de maintien à un poste exposant : stabilisation ou amélioration de l’asthme professionnel non prouvées Éviction –> guérison dans un tiers des cas Plus de bénéfices par l’éviction que par la réduction de l’exposition L’équipement respiratoire ne protège pas complètement

Guidelines grade A àB Facteurs liés à l’hôte : Atopie : facteur non aggravant Rhinite allergique professionnelle confirmée Préventif : éviction de l’agent causal Surveillance : Questionnaire Journal de DEP, bilan en période d’activité professionnelle IgE, SPT si suspicion allergène de HPM

Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de la rhinite allergique Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de la rhinite allergique (épidémiologie et physiopathologie exclues) – SFA et SPLF Édité par Elsevier Masson SAS. 26

- l'expression clinique d'une rhinite Définition La RA est définie (accord professionnel) par l'association concomitante de : - l'expression clinique d'une rhinite - un constat immuno-allergique lié à une inflammation IgE-dépendante que l'on peut attacher à une exposition allergénique - après élimination des diagnostics différentiels Classification Le Groupe de Travail propose de classer les RA d'après leur durée et leur intensité (accord professionnel) : - en RA intermittente si elles durent moins de 4 semaines consécutives par an. Sinon, elles sont dites RA persistantes. - en RA sévères si elles retentissent sur la qualité de vie du patient. Sinon, elles sont dites RA légères. 27

Démarche diagnostique : que retenir ? Seules 50% des rhinites sont des RA. Reconnaître une RA est facile : - un interrogatoire bien conduit est capital ; - dans tous les cas, un examen ORL le plus complet possible est indispensable ; - démontrer la sensibilisation allergénique est facilement réalisable, son poids dans la symptomatologie est facilement démontrable (pertinence clinique). Eliminer un diagnostic différentiel procède d'une démarche simple. Asthme et rhinite sont fréquemment associés. Démontrer la sensibilisation allergénique est facilement réalisable, par prick-tests surtout (grade C). Il est inutile de répéter les bilans allergologiques chez un patient présentant une rhinite non allergique bien documentée (accord professionnel). Tout symptôme atypique doit alerter sur les pathologies autres, potentiellement graves (accord professionnel). Une RA invite à rechercher une maladie asthmatique (accord professionnel). 28

Démarche diagnostique : Recommandation Démontrer la sensibilisation allergénique est facilement réalisable, par prick-tests surtout (Grade C). Il est inutile de répéter les bilans allergologiques chez un patient présentant une rhinite non allergique bien documentée (accord professionnel). Tout symptôme atypique doit alerter sur les pathologies autres, potentiellement graves (accord professionnel). Une RA invite à rechercher une maladie asthmatique (accord professionnel). 29

Eviction : que retenir ? Les différentes mesures d'éviction lorsqu'elles sont associées et personnalisées pour le patient sont efficaces (grade C). Les mesures isolées pour une source d'allergènes (acariens, animaux) n'ont pas démontré leur efficacité (grade B). 30

Eviction : Recommandation Il est recommandé de mettre en place, chaque fois que cela est possible, une éviction la plus ciblée possible pour un patient donné, et particulièrement chez l'enfant (accord professionnel). 31

Prévention : que retenir ? Le tabagisme passif pendant la grossesse et la petite enfance facilite la survenue des allergies (grade B). Un régime d'éviction pendant la grossesse et l'allaitement maternel n'est pas efficace (grade B). Il y a peu de données, en dehors du latex, sur la prévention primaire des maladies respiratoires professionnelles. 32

Prévention : Recommandation Le tabagisme actif et passif est à proscrire, en particulier pendant la grossesse et la petite enfance (accord professionnel). L'allaitement maternel est toujours recommandé, comme pour les autres enfants (accord professionnel). La diversification est recommandé entre les âges de 4 à 6 mois sans éviction comme pour les autres enfants, en l'absence d'allergie alimentaire prouvée (accord professionnel). Il faut réduire l'exposition aux allergènes du latex des professionnels de santé (grade C). 33

Thérapeutique : que retenir ? - ttt médicamenteux - immunothérapie spécifique - chirurgie adaptation au contexte français: De nombreuses RA sont asymptomatiques. Elles ne nécessitent aucun ttt (accord professionnel). Pour les RA légères, l’automédication est fréquente et doit être orientée (conseil par les pharmaciens, remise de guides d’information). (accord professionnel). 34