The United Nations Declaration of Human Rights states that every human should have access to clean water. Anyway, a child dies every ten seconds from water disease.

Plan de la présentation Présentation du cas Analyse des problèmes et de leurs raisons Parallèles: Cochabamba Méfaits de la privatisation Aude Tinguely, Julien Senn, Patrice Nyffeler, Patrick Narbel Point de vue des ONG

Mise en contexte Argentine Années 80: –Crise de la dette des pays d’Amérique latine Début 90: hyperinflation Paupérisation (surtout classe moyenne) Présidence: Carlos Menem; politique libérale. Pressions BM et FMI pour plus d’ouverture. 91: Parité avec le dollar « Miracle argentin » début 90’ : –Les privatisations ont généré US$ 44miliards dans les télécoms/énergie et ont amélioré l’infrastructure

Situation géographique, économique et politique Province de Tucumán –La plus petite d’Argentine –La plus pauvre –Paradoxe: eau douce abondante! –Économie principalement agricole

Problématique Province de Tucumán. –30% pas eau potable Réseau vétuste (+ de 40 ans) Contrôle de qualité inexistant 40% de fuites –70% pas eau usée –Productivité faible des travailleurs –Coût croissant de gestion de l’eau –Déficit budgétaire croissant

1990: Solution retenue: privatisation, pourquoi? Obtention de liquidité (Etat Tucumán) Suppression de subsides Attraction de gestionnaires efficaces Capitaux étrangers

Finalement: offreur unique CGE (compagnie générale des eaux, futur Vivendi) 1 offreur = négociation quasi unilatérale –Création d’un consortium –Investissement sur 30 ans –Financé par: Augmentation prix (68%) Capitaux étrangers –Vivendi  profit

Mais tout ne fut pas rose Problèmes: Augmentation finale du prix de 104%!!! Quelques mois plus tard: eau brune  Population pas contente

Final Renégociation Arbitrage Sentence arbitrale: Vivendi coupable Appel 2ème sentence: Argentine doit payer des dommages à Vivendi (2 fois le montant investit en Argentine!)

Parallèle Cochabamba (Bolivie) Aguas Argentina (mêmes acteurs, mêmes problèmes)

Aspects négatifs de la privatisation Capitaux étrangers, dividendes repartent Faut-il aller contre la volonté de la population? Prostitution de l’Etat auprès des multinationales Perte de souveraineté

Capitaux étrangers, dividendes repartent Oxygène Investissement Dividendes

Faut-il aller contre la volonté de la population? Désobéissance civile –Augmentation du prix –Exploitation des ressources naturelles –Conséquences écologiques Privatiser = profit, à quel prix?

Dommages-intérêts Après appel (instance dépendante BM) Cas jugé: $105 mio. de dédommagement Légitimité et éthique: ressource nécessaire

Prostitution de l’Etat auprès des multinationales L’Etat subit David contre Goliath Crédibilité

Perte de souveraineté Traités de promotion et protection des investissements étrangers  Pas possibilité de favoriser entreprises nationales Normes larges (marge de manœuvre) Perte de contrôle sur services essentiels Possibilité d’attaquer les gouvernements

CONCLUSION