DOULEUR THORACIQUE.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Cardiologie Pédiatrique
Advertisements

Douleur Thoracique et Péricarde
Embolie pulmonaire Migration d’un caillot provenant le + souvent des veines des membres inférieurs dans l’arbre artériel pulmonaire. Maladie fréquente:
PERICARDITES.
Sémiologie cardiologique
ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
Insuffisance Cardiaque 1/3
DOULEURS THORACIQUES INTENSITE TYPE LOCALISATION IRRADIATION
HTA.
OEDEME AIGUE DU POUMON.
CANCER BRONCHIQUE.
Ischemie Aigue Des Membres Inferieurs Dr François Raoux.
GENERALITES ET RHUMATOLOGIE
LES PATHOLOGIES CARDIO-VASCULAIRES
SYNDROME D’ISCHEMIE AIGUE
Comité Français de Lutte contre l'HTA
INSUFFISANCE CARDIAQUE
ISCHEMIE AIGUE DES MEMBRES INFERIEURS
ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DE L'AORTE ET DES MEMBRES INFERIEURS
INSUFFISANCE RENALE AIGUE
LES INHIBITEURS CALCIQUES
Dr F. Mouquet, Cardiologie C, CHRU Lille
Troubles du rythme et de la conduction
Divulgation Vous pouvez accéder et utiliser cette présentation PowerPoint à des fins éducatives seulement. Il est strictement défendu d’afficher cette.
Histoire de la maladie Monsieur S, 54 ans, 1m79, 84 kg, consulte pour dyspnée de stade III de la NYHA, invalidante, apparue brutalement 24 heures auparavant.
EMBOLIE PULMONAIRE GRAVE Physiopathologie et traitement
Pathologies du système circulatoire
Tachycardie ventriculaire
Thrombose veineuse profonde : TVP
APP n°3 : HTA Christelle Bertrand
Embolie pulmonaire (EP)
Œdème Aigu du Poumon OAP
Vous êtes le médecin de garde à l' hôpital de circonscription de kalaa kebira. Un homme de 60 ans est amené par ses enfants à 23h pour sensation d’étouffement.
Hypertension artérielle
Dr Gribaa Rym Service de cardiologie Sahloul
Chirurgie cardiaque et vasculaire
Insuffisance hépatique
Hypertension artérielle
HYPERTENSION ARTERIELLE
L’INSUFFISANCE CARDIAQUE
Certificat d’Imagerie Module cardio-vasculaire
Aspects cardio-vasculaires de l’insuffisance rénale chronique
LES PHLEBITES.
CAS CLINIQUE n°1.
HYPERTENSION ARTERIELLE( HTA)
CŒUR PULMONAIRE CHRONIQUE.
Pathologies cardiovasculaires et marqueurs biologiques
Céline GIL / Arnaud de Waroquier HIA Laveran
ADAPTATION CARDIO - CIRCULATOIRE EN CONDITIONS DE PLONGEE YM FLORES 16-17/06/2007 FMC DES MINIMES.
Douleur thoracique.
INSUFFISANCE CARDIAQUE
LES VALVULOPATHIES Dr T.BENCHAA IFSI 2006.
Cas clinique interactif
Insuffisances Cardiaques
CHOC TRAUMATIQUE.
RECAPITULATIF INTERNAT
INSUFFISANCE AORTIQUE
INSUFFISANCE MITRALE C Tribouilloy.
RETRECISSEMENT MITRAL
Maria BALICA PASQUINELLI, IFSI 2006
Travail élaboré par : Saleh Mustapha
LA TAMPONNADE PERICARDIQUE
LES PRINCIPAUX SYMPTOMES EN CARDIOLOGIE
Conduite à tenir devant une poussée hypertensive
Vignette “souffle cardiaque”
Palpitations / Syncopes /Pertes de connaissances
HTA 2013 NOUVELLES RECOMMANDATIONS
FOIE CARDIAQUE ou FOIE DE STASE
Cas clinique Endocardite infectieuse
Adénome de Conn révélé par une impotence fonctionnelle des membres inférieurs(A propos d’un cas) A.EL KAOUKABI,M.MENFAA,F.SAKIT,A.CHOHO Service de chirurgie.
Transcription de la présentation:

DOULEUR THORACIQUE

DOULEUR THORACIQUE Angine de poitrine Infarctus du myocarde Dissection aortique Embolie pulmonaire Péricardite Douleurs non cardiologiques

Angine de poitrine Mécanisme Sémiologie

Angine de poitrine Mécanisme Ischémie myocardique dont les causes peuvent être: Diminution du débit coronaire (sténose, spasme, dissection des artères coronaires). Diminution du débit systémique (valvulopathie, arythmie, cause extra cardiaque).

Angine de poitrine Sémiologie la douleur angineuse typique est rétrosternale, médiane large, désignée par la main posée à plat sur le sternum. serrement du thorax comme dans un étau (douleur constrictive). irradie dans le bras gauche, la mâchoire inférieure, voire le dos. -formes atypiques : brûlures épigastriques. -ischémie silencieuse : diabétique. Argument important en faveur d’une douleur angineuse : la sensibilité à la trinitrine sublinguale, qui fait céder la douleur en 2 ou 3 minutes.

Infarctus du myocarde Gravité : risque vital Mécanisme Sémiologie Formes atypiques

Infarctus du myocarde Mécanisme L’occlusion d’une artère coronaire par thrombose

Infarctus du myocarde Sémiologie Douleur angineuse très intense, qui peut irradier dans le bras, le dos ou la mâchoire. Dure plus de 20 minutes.

Infarctus du myocarde Formes atypiques La douleur hyperalgique ou gêne discrète siégeant dans le dos, dans le bras gauche ou à l’épigastre. Indolore et diagnostiqué lors d’un ECG systématique.

Dissection aortique Gravité extrême Mécanisme Sémiologie

Dissection aortique Mécanisme Déchirure de la paroi aortique. La progression de cette déchirure explique le caractère migrateur de la douleur. Si la dissection débute sur l’aorte ascendante, la douleur est initialement thoracique antérieure. Si la dissection progresse vers la crosse et l’aorte descendante, la douleur se déplace dans le dos.

Dissection aortique Sémiologie Douleur violente, volontiers syncopale. Les signes associés : état de choc ablation d’un ou plusieurs pouls périphériques. Contexte clinique : hypertension artérielle sévère ou d’une maladie du tissus élastique (maladie de Marfan).

Embolie pulmonaire Gravité : variable en fonction de l’importance de l’embolie.  Sémiologie précordialgie à type de  point de coté  basi thorax. dyspnée. l’ intensité de la douleur est variable. Formes quasi asymptomatique ou malaises . le contexte clinique est celui d’un (e) patient (e) alité (e), au décours d’une chirurgie, d’un accouchement, d’un infarctus du myocarde, ou d’une poussée d’insuffisance cardiaque. Plâtre, voyage prolongé.

Péricardite Mécanisme Sémiologie

Péricardite Gravité : habituellement bénigne, toutefois risque de tamponnade. Mécanisme inflammation avec sécrétion liquidienne responsable d’une mise sous tension du péricarde.

Péricardite Sémiologie douleur rétrosternale, essoufflement. augmentation de la douleur à l’inspiration profonde. L’inspiration augmente le retour veineux, donc la pression dans les cavités droite, ce qui renforce la pression du péricarde. la position assise, penchée en avant, diminue classiquement la douleur (par diminution du retour veineux). frottement péricardique à l’auscultation cardiaque. Contexte clinique : syndrome grippal, avec fièvre et malaise général dans les formes aigues bénignes, insuffisance cardiaque droite dans les formes chroniques.

Douleurs non cardiologiques Citons les principales causes à différencier d’une origine cardio-vasculaire : l’ulcère gastro-duodénal : la douleur est rythmée par les repas. le reflux gastro-oesophagien : la douleur en position penchée vers l’avant. les douleurs articulaires chondro-costales : déclenchées par la pression des cotes. les douleurs péri-mamaires « en coups d’épingle », du sujet anxieux, neurotonique.

DYSPNEE

DYSPNEE Définition Insuffisance cardiaque gauche Oedème pulmonaire Causes non cardiologiques Embolie pulmonaire

DYSPNEE Définition La dyspnée est la sensation de manquer d’air, l’impression d’un essoufflement anormal

Insuffisance cardiaque gauche La dyspnée est le symptôme essentiel de l’insuffisance cardiaque gauche. L’orthopnée : c’est l’augmentation de l’essoufflement en position allongée.

Insuffisance cardiaque gauche NYHA : -stade 1 : pas de dyspnée. -stade 2 : dyspnée pour des efforts inhabituels. -stade 3 : essoufflement pour des efforts de la vie courante (se laver, s’habiller) -stade 4 : dyspnée permanente, y compris au repos

Oedème pulmonaire C’est la décompensation aiguë de l’insuffisance cardiaque gauche chronique.

Oedème pulmonaire Sémiologie Dyspnée avec orthopnée, agitation. Les signes de gravité : cyanose, sueurs, épuisement, collapsus. Auscultation des poumons Râles crépitants

Causes non cardiologiques -pulmonaire : insuffisance respiratoire chronique ou aiguë -ORL : compression laryngée par une tumeur ou un autre obstacle. -Métabolique : acidose -anxiété.

Embolie pulmonaire Sémiologie Point de coté thoracique brutal associé à une dyspnée le plus souvent aigue survenant dans un contexte clinique évocateur. Possibilité d’hémoptysie.

SYNCOPE/LIPOTHYMIE

SYNCOPE/LIPOTHYMIE Définitions Mécanisme Interrogatoire Etiologie Autres étiologie

SYNCOPE/LIPOTHYMIE Définitions: -la syncope : perte de connaissance brutale, totale et brève, spontanément réversible en 1 ou 2 minutes. -la lipothymie : malaise avec sensation de perte de connaissance sans que celle-ci ne survienne.

SYNCOPE/LIPOTHYMIE Mécanisme Effondrement brutal du débit sanguin cérébral, soit par hypotension artérielle sévère, soit par une pause cardiaque durant plus de 3 secondes.

SYNCOPE/LIPOTHYMIE Interrogatoire Primordial. La présence d’ecchymoses, voire un traumatisme crânien, atteste d’une syncope. La perte d’urine confirme le PDC. La morsure de langue évoque une crise comitiale.

Etiologie troubles de la conduction cardiaque les troubles du rythme cardiaque  l’hypotension orthostatique donne des lipothymies le rétrécissement aortique serré donne des syncopes d’effort. dissection aortique, angor, HTAP, EP, formation intra cardiaque (myxome ou thrombus OG). cardiomyopathie hypertrophique

Etiologie

Autres étiologie Essentiellement neurologiques -AVC -Crise d’épilepsie

PALPITATIONS

PALPITATIONS Définition : perception inhabituelle de battements cardiaques rapides et / ou irréguliers. Gravité  Variable en fonction de l’éventuel trouble du rythme. Cause Trouble du rythme cardiaque

HEPATALGIES

HEPATALGIES Définition  Mécanisme Causes 

HEPATALGIES Définition : Pesanteur douloureuse dans la région du foie (hypochondre droit)

HEPATALGIES Mécanisme Distension de l’enveloppe du foie (capsule de Glisson) du fait de la stase sanguine hépatique.

HEPATALGIES Causes  C’est un des principaux symptômes de l’insuffisance cardiaque droite, avec les oedemes.

OEDEMES

OEDEMES Définition Causes Causes non cardiologiques

OEDEMES Définition : gonflement des parties moles par infiltration d’eau et de sel dans le milieu interstitiel sous cutané.

OEDEMES Cause insuffisance cardiaque droite

OEDEMES Causes non cardiologiques -cirrhose hépatique. -thrombose veineuse, compression veineuse ou lymphatique. -hypo protidémie, hypothyroïdie, grossesse. -causes rénales (rétention hydro sodée). -iatrogène : médicaments vasodilatateurs.

PATHOLOGIE VEINEUSE

PATHOLOGIE VEINEUSE THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE EMBOLIE PULMONAIRE

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Définition Facteurs favorisants Examen clinique Examens complémentaires Traitement

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Définition La thrombose veineuse est de manière générale l’occlusion partielle ou totale d’une veine par un thrombus. La localisation la plus fréquente est le membre inférieur.

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Facteurs favorisants La formation d’un thrombus est favorisée par un état d’hypercoagulabilité ou par un ralentissement local d’un flux sanguin.

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Facteurs favorisants Circonstances favorisantes : -tabagisme, prise d’oetroprogrestatifs. -post-partum, postopératoire d’une chirurgie. -alitement. -insuffisance cardiaque.

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Facteurs favorisants Circonstances favorisantes : -longs voyages les jambes pliées. -compressions locales : tumorale, hémodynamique (syndrome du défilé thoraco brachial). -trouble de la coagulation congénital (déficit en prot S ou C, anti thrombine III ) ou acquis ( maladies auto immunes).

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Examen clinique Le patient se plaint de douleurs dans une jambe, et de difficulté à la marche. L’examen retrouve : -augmentation du volume de la jambe -augmentation de la chaleur cutanée -diminution du ballottement du mollet, cordon douloureux correspondant au trajet de la veine thrombosée.

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Examens complémentaires -écho doppler veineux des membres inférieurs : visualise la veine thrombosée, et préciser le siége exacte de la thrombose. Plus les caillots sont hauts situés plus le risque d’embolie pulmonaire est important. -la phlébographie des membres inférieurs est rarement appliquée. -ECG, une analyse des gaz du sang artériel et une radio du thorax pour rechercher des signes d’embolies pulmonaire.

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Traitement Repos au lit, levé autorisé rapidement dès que le patient est muni de bas de contention et que l’anti coagulation est efficace.

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE Traitement Le traitement anticoagulant HBPM, relayée rapidement par les anti vitamines K (AVK) -dosage de l’héparinémie anti-Xa comprise entre 0 ,5 et 1 UI/mL pour la surveillance du traitement par héparine. -dès la 48° heure, on débute les AVK, dont la dose est ajustée pour obtenir un INR entre 2 et 3 , le traitement AVK est maintenu pour une durée de 3 à 6 mois.

EMBOLIE PULMONAIRE Définition Facteurs favorisants Physiopathologie Diagnostic Examens complémentaires Complications Traitement

EMBOLIE PULMONAIRE Définition Migration d’un ou plusieurs thrombus veineux profonds vers le cœur droit puis dans les artères pulmonaires.

EMBOLIE PULMONAIRE Facteurs favorisants Identique à ceux de la thrombose veineuse.

EMBOLIE PULMONAIRE Physiopathologie Surcharge en pression pour le ventricule droit aiguë. Le sang étant retenue en amont des artères pulmonaires, le remplissage des cavités gauches est diminué, avec au maximum un désamorçage du VG.

EMBOLIE PULMONAIRE Diagnostic Le patient ressent de façon brutale : -une douleur à type point de coté basi-thoracique. -une dyspnée, avec polypnée. -hémoptysie. Devant tout malaise d’apparition brutale, on évoque l’embolie pulmonaire s’il existe les mêmes facteurs que pour une thrombose veineuse profonde.

EMBOLIE PULMONAIRE Examens complémentaires -ECG : tachycardie sinusale, surcharge aiguë du ventricule droit (onde T négatives en V1,V2, V3  , BBD , aspect S1 Q3). -la radio de thorax de face : épanchement pleural , la surélévation d’une coupole diaphragmatique ( signes indirects d’EP).

EMBOLIE PULMONAIRE Examens complémentaires -les gaz du sang artériel : montrent un effet de shunt : diminution de la Po2 et de la Pco2. -la scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion : recherche des défects de perfusion systématisés correspondant à l’obstruction des branches artérielles pulmonaire.

EMBOLIE PULMONAIRE Examens complémentaires -L’angio scanner spiralé : visualisation directe des thrombus dans les branches des artères pulmonaires et renseigne sur le pourcentage d’obstruction artérielle. -l’angiographie pulmonaire moins pratiqué.

EMBOLIE PULMONAIRE Examens complémentaires -l’echodoppler cardiaque : examen clef : permet rarement de visualiser un thrombus, évalue essentiellement le retentissement sur le cœur droit (dilatation des cavités droites, HTAP).L’échographie n’élimine pas le diagnostic d’EP mais élimine un EP grave s’il n’existe pas de retentissement sur les cavités droites.

EMBOLIE PULMONAIRE Complications Maladie grave, potentiellement mortelle  les complications à craindre sont : -la récidive d’EP, qui peut aggraver la situation hémodynamique du patient. -l’état de choc en cas d’obstruction massive.

EMBOLIE PULMONAIRE Complications -L’arrêt cardio-circulatoire par désamorçage ventriculaire gauche, souvent mortel. -les séquelles sous la forme d’un cœur pulmonaire chronique post-embolique, hypertension artérielle pulmonaire sévère avec insuffisance cardiaque droite.

EMBOLIE PULMONAIRE Traitement Anticoagulants. Le traitement anticoagulant débute par l’héparine à la seringue électrique. L’efficacité est jugée sur le TCK (2 à 3 fois le témoin) ou sur l’héparine anti-II a. le relais est rapidement pris par les AVK, qui sont maintenus au moins 6 mois, avec un INR entre 2 et 3.

EMBOLIE PULMONAIRE Traitement En cas de mauvaise tolérance clinique, on pratique une thrombolyse intraveineuse par l’urokinase ou le rTPA Dans les cas gravissimes, ou en cas de contre-indication à la thrombolyse, embolectomie sous CEC.

HYPERTENSION ARTERIELLE

HYPERTENSION ARTERIELLE Définition Physiopathologie Etiologies de L’ HTA Diagnostic Examens complémentaires Retentissement sur les organes cibles Traitement

HYPERTENSION ARTERIELLE Définition Pression artérielle normale : PAS 120-129 et PAD 80-84 Pression artérielle normale haute : PAS 130-139 et PAD 85-89 HTA grade 1 : PAS 140-159 ou PAD 90-99 HTA grade 2 : PAS 160-179 ou PAD 100-109 HTA grade 3 : PAS >=180ou PAD >=110

HYPERTENSION ARTERIELLE Définition HTA gravidique : PAS supérieure à 140mmHg, et une diastolique supérieure à 85 mmHg. HTA résistante : HTA > 140 /90 malgré une trithérapie comprenant un diurétique (nécessite un bilan à la recherche d’une HTA secondaire).

HYPERTENSION ARTERIELLE Physiopathologie Conséquence de l’HTA Retentit sur certains organes cibles : cœur, cerveau et reins. -l’HTA est un facteur qui favorise la progression de l’athérosclérose.

HYPERTENSION ARTERIELLE Physiopathologie -les effets sur le cœur sont une hypertrophie des parois du ventricule gauche (lié à la surcharge en pression) et une progression de l’athérosclérose coronaire. L’ HTA est une cause très fréquente d’insuffisance cardiaque. -l’atteinte rénale entraîne une insuffisance rénale par atteinte des vaisseaux et de l’interstitium. -le retentissement cérébral : infarctus et risque accru d’hémorragie cérébrale.

HYPERTENSION ARTERIELLE Etiologies de L’ HTA Aucune cause dans plus de 90% des cas (contexte familial).

HYPERTENSION ARTERIELLE Etiologies de L’ HTA Les causes à rechercher sont (HTA secondaire) : -Coarctation de l’aorte : sténose congénitale de l’origine de l’aorte descendante (isthme aortique). L’ HTA est la conséquence de la lutte contre cet obstacle pour perfuser la moitié inférieure du corps ( à rechercher chez l’adulte jeune par la palpation des pouls fémoraux). - L’ HTA réno-vasculaire : CAUSE SECONDAIRE LA PLUS FREQUENTE : sténose des artères rénales (athéromateuse chez le sujet âgés sur terrain vasculaire, fibro dysplasique chez la femme jeune), d’où la sécrétion par les reins d’hormones qui élèvent les chiffres tensionnels (angiotensine).

HYPERTENSION ARTERIELLE Etiologies de L’ HTA Les causes à rechercher sont (HTA secondaire) : -les tumeurs surrénaliennes : hyperaldostéronisme primaire (adénome de Cohn, hyperplasie), phéochromocytome (le plus souvent bénignes secrétant des catécholamines). -certains médicament (corticoïdes, vasoconstricteurs nasaux) ou habitudes alimentaires (consommation régulière de réglisse). -pathologie endocrinienne : hypercorticisme, hyperthyroïdie. -intox oenolique. -pathologie neurologique : SAS.

HYPERTENSION ARTERIELLE Diagnostic Symptômes : céphalées, vertiges, acouphènes, mouches volantes, ou éclair devant les yeux. Le plus souvent l’hypertension artérielle est asymptomatique. La tension est prise chez un patient allongé, au calme depuis 15 minutes ou plus, avec un brassard adapté a sa corpulence. Un brassard trop petit surestime les chiffres tensionnels. La constatation à 2 consultations séparées d’une tension supérieure à 140/90 affirme le diagnostic HTA.

HYPERTENSION ARTERIELLE Examens complémentaires -Ionogramme sanguin (hypokaliémie) et urinaire, ECG, RX THORAX. -En fonction de ces examens simples, si une cause est suspectée, on prévoit des examens plus poussés afin d’affirmer ou d’éliminer cette étiologie.

HYPERTENSION ARTERIELLE Retentissement sur les organes cibles -Le fond de l’œil est systématique, il donne une idée du retentissement cérébral. Il existe une classification en 4 stades de gravité croissante qui est un bon indice de sévérité de l’HTA. -ionogramme. -l’ECG, la radio de thorax et échocardiographie.

HYPERTENSION ARTERIELLE Traitement Le but du traitement antihypertenseur est de ramener les chiffres tensionnels dans les limites de la normale, afin d’éviter les complications cardio-vasculaires, rénales et cérébrales.

HYPERTENSION ARTERIELLE Traitement En cas d’HTA secondaire, on traite la cause. Les classes médicamenteuses utilisées dans le traitement de l’HTA sont : -les inhibiteurs calciques (sujets âgés). -les diurétiques (diminuant la volémie).

HYPERTENSION ARTERIELLE Traitement -les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (vasodilatateurs par inhibition de la synthèse de l’angiotensine II). -Les inhibiteurs de l’angiotensine II. -les bêtabloquants (sujets jeunes). -les antihypertenseurs centraux (agissent sur les synapses du système neurovégétatif central).

HYPERTENSION ARTERIELLE Traitement En cas d’HTA sévère, on est emmené à associer plusieurs médicament de classes différentes : certaines associations sont synergiques (par exemple IEC ou ARAII et les diurétiques).