Déclaration Obligatoire

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Transcription de la présentation:

Déclaration Obligatoire Maladies à Déclaration Obligatoire SEMEP Fellaoucene II

Surveillance épidémiologique et MDO

I.INTRODUCTION La surveillance épidémiologique est une composante indispensable des programmes de contrôle des maladies. Jusqu’aux années 50, elle correspond à la surveillance des individus atteints de maladies contagieuses et des personnes contact afin de mettre en place des mesures d ’isolement. A partir des années 60, elle correspond à la surveillance des maladies dans l ’ensemble de la population.. Actuellement ,c ’est la surveillance de tout phénomène de santé.

Un processus systématique et continu, comportant: Collecte de données pertinentes sur une population et une région spécifiques ; Regroupement et tabulation de ces données sous une forme significative et exploitable ; Analyse et interprétation des données ; Diffusion des données et des résultats aux personnes et services intéressés. Finalité = La prise de décision et l’action (les données de la surveillance et leurs résultats sont d’abord destinés pour être utilisés au niveau local).

II.DEFINITION La surveillance en santé publique est la collecte systématique et continue, l ’analyse et l interprétation de données de santé pour leur utilisation dans la planification, l’implantation, et l évaluation de pratiques en santé publique. La surveillance épidémiologique est devenue une information pour l ’action sanitaire.

III.HISTORIQUE -Les premiers travaux sur la SE sont attribués à John Graunt. -On doit la structuration de la SE à William Farr. -La quarantaine et le contrôle aux frontières sont les premières mesures utilisées pour prévenir la dissémination des maladies contagieuses : choléra, peste, variole, typhus et fièvre jaune. -création du bureau de santé (1720) lors de l’épidémie de peste de Marseille . -En 1851. Une réunion périodique des médecins de 12 pays européens fut décidée pour échanger les informations médicales et épidémiologiques. Par la suite (1907) fut créé l’Office International d’Hygiène Publique. « l’office of malaria control in war area » a été créé à Atlanta en 1942 , qui devient « communicable disease control » ou CDC en 1945.

L'Organisation mondiale de la santé a été fondée le 07/04/1948 En 1980, Le CDC est renommé « Center for Disease Control » puis la surveillance s’est étendue à d’autres problèmes de santé aussi bien des maladies transmissibles que non transmissibles. En Algérie, les premiers textes réglementant la déclaration des maladies sont publiés en décembre 1962 par le ministère de la santé publique, service de l’hygiène publique. Ce texte reprend la législation française. En 1979, un nouveau système de surveillance est établi, des mises à jour après évaluation ont eu lieu en 1982,1986 et enfin 1990.

En 1979, un système de surveillance épidémiologique des MT est mis en place afin de pallier à toutes les insuffisances mises à jour par l’évaluation du premier système (de 1963) : Pour les mêmes maladies, des codes différents sont utilisés selon que le médecin qui déclare utilise le code de la CIM (classification internationale des maladies) en cours ou celui de la liste donnée par le MSP. Un certain nombre de maladies transmissibles sévissant en Algérie ne figurent pas dans la liste des MDO : l’hépatite virale, le choléra, la rage ; Au niveau central (ministère de la santé), seules 11 maladies parmi les 26 à déclaration obligatoire sont analysées sous forme de tableau. Le relevé hebdomadaire transmis par le DDS arrive avec beaucoup de retard et irrégulièrement.

Les principales améliorations apportées en 1979 sont : L’établissement d’une liste des MT plus complète et concernant toutes les MT sévissant en Algérie plus celles soumises au règlement sanitaire international ; La réorganisation de la transmission de l’information de l’unité de base jusqu’au niveau central afin de diminuer les délais ; en cas d’urgence les moyens rapides sont utilisés : télex, téléphone, télégramme. La standardisation et l’uniformisation des supports de déclaration et les modes de transmission de l’information : -nom, prénom, âge et sexe du malade (pour contrôler les doublons et les informations épidémiologique), -nom des malades écrit en toutes lettres, -adresse permettant d’entreprendre l’enquête épidémiologique ; -une colonne observation permet d’ajouter les informations complémentaires utiles : décès, cas confirmés, hospitalisation…. Des séminaires par wilaya (31) ont été organisés à travers tout le pays pour informer et sensibiliser tout le corps médical à la surveillance épidémiologique.

Une première évaluation en 1982 a permis de mettre au point un nouveau texte avec trois groupes de maladies : 1/ Maladies à déclaration obligatoire (MDO) dès qu’un cas est suspecté avec une transmission hebdomadaire ou immédiate si la situation est exceptionnelle (épidémie) 2/ Maladies à déclaration spéciale (celles pour lesquelles une confirmation par le laboratoire est demandée) sous forme de listes des cas confirmés, 3/Maladies déclaration facultative (angines, teigne, gale…). Puis en 1986 des modifications ont été apportées : Les maladies à déclaration facultatif ne sont plus notifiées ; Les maladies à déclaration spéciale ne sont pas déclarées à part sur des supports spéciaux. Toutes les MDO doivent être déclarées sur le relevé transmis chaque semaine ; en cas d’épidémie, la déclaration se fait en urgence. La déclaration des cas de SIDA maladie et de cas d’infection HIV qui s’ajoutent à la liste des MDO, La déclaration par les laboratoires, La déclaration par les CHU est réglementée.

Actuellement En Algérie la surveillance épidémiologique des MT est basée essentiellement sur la déclaration obligatoire des maladies. Les textes officiels qui régissent la déclaration obligatoire des maladies transmissibles sont l’arrêté n°179/MS/CAB du 17 novembre 1990 fixant la liste des maladies à déclaration obligatoire et les modalités de notification et la circulaire n°1126/MS/DP/SDPG du 17 novembre 1990 relative au système de surveillance des maladies transmissibles.

OBJECTIFS DE LA SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE Identifier les caractéristiques épidémiologiques des maladies transmissibles à tout moment et en tout point du territoire national  en Algérie: Caractéristiques de temps : situation horaire, journalière, hebdomadaire ou mensuelle selon les maladies (situation en temps réel) Caractéristiques de lieu : groupement de cas ou cas isolés, unité de lieu… Caractéristiques de personnes : âge, sexe, profession…. Déceler rapidement une situation épidémique grâce à des systèmes d’alerte efficaces Evaluer les actions de prévention : contrôler la mise en œuvre et l’efficacité d’un programme en comparant l’étendue du problème avant et après l’instauration du programme

LES MODALITES DE SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE: types de surveillance  Surveillance passive : Les informations sont acheminées sans sollicitation ou intervention de la part des services responsables de la surveillance. Le système attend les notifications. Surveillance active : C’est la collecte de données de façon périodique par un contact régulier avec les services concernés pour chercher la présence ou l’absence de nouveaux cas d’une maladie particulière. Le système cherche l’information. Surveillance semi-active : C’est un système de surveillance passive dans lequel tout informateur qui a omis de se manifester dans les délais prévus est systématiquement recontacté, ou si chaque cas déclaré fait l’objet d’une investigation complémentaire à la recherche d’autre cas.

ORGANISATION DE LA SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE: En Algérie Les principales améliorations apportées en 1979 sont : L’établissement d’une liste des MT plus complète et concernant toutes les MT sévissant en Algérie plus celles soumises au règlement sanitaire international ; La réorganisation de la transmission de l’information de l’unité de base jusqu’au niveau central afin de diminuer les délais ; en cas d’urgence les moyens rapides sont utilisés : télex, téléphone, télégramme. La standardisation et l’uniformisation des supports de déclaration et les modes de transmission de l’information : -nom, prénom, âge et sexe du malade (pour contrôler les doublons et les informations épidémiologique), -nom des malades écrit en toutes lettres, -adresse permettant d’entreprendre l’enquête épidémiologique ; -une colonne observation permet d’ajouter les informations complémentaires utiles : décès, cas confirmés, hospitalisation…. Des séminaires par wilaya (31) ont été organisés à travers tout le pays pour informer et sensibiliser tout le corps médical à la surveillance épidémiologique.

R.E.H EPSP EPH EHS CHU SEMEP DSP INSP MS Critiques du système Récapitulatif des MDO Evaluation quantitative et qualitative revue interne par des experts Supervision revue externe OMS EPSP EPH EHS CHU SEMEP Etablir une liste Mensuel Des Cas Confirmés DSP INSP MS Critiques du système

MDO 1) BUT: Pour assurer une surveillance épidémiologique adéquate un système de déclaration obligatoire des maladies transmissible à été instauré dont le but est de : Utiliser les données pour: *la prévention *le contrôle des maladies en d’autre termes «informer pour agir»

2) Objectifs d’un système de surveillance des maladies transmissibles: Connaître l’incidence et les caractéristiques épidémiologique des M.T Disposer de système d’alerte d’épidémies afin d’intervenir rapidement. Connaître les facteurs de risques d’une infection afin de proposer des mesures de contrôle et de prévention. Évaluer les actions de prévention. Diffuser rapidement les informations aux différents acteurs de la santé.

3) Modalités de surveillance: Déclaration obligatoire a partir des critères cliniques ou biologiques. Surveillance volontaire par un réseau de laboratoire et ou un réseau de médecins sentinelles. Enquêtes épidémiologique ponctuelles ou périodiques. Résultats de laboratoires de référence. Surveillance de la résistance des agents microbiens et de la sensibilité aux antibiotiques. Études entomologiques Analyse des certificats de décès.

5) La liste des maladies a déclaration obligatoire choléra fièvre typhoïde et paratyphoïde dysenteries amibienne et bacillaire toxi-infections alimentaires collectives hépatite virale Diphtérie tétanos coqueluche poliomyélite rougeole méningite cérébro-spinale autres méningites non tuberculeuses tuberculose paludisme leishmaniose cutanée leishmaniose viscérale kyste hydatique Rage charbon brucellose bilharziose lèpre leptospirose Urétrites gonocoque Urétrites non gonocoque syphilis infection par le virus de l’immun déficience humain( hiv) typhus exanthématique autre rickettsioses( fièvre boutonneuse méditerranéenne) peste fièvre jaune trachome

Contrôlable par la vaccination LISTE DES MDO SELON LE MODE DE TRANSMISSION Contrôlable par la vaccination MTH Zoonoses Vectorielle IST Maladies émergente Diphtérie Coqueluche Tétanos Poliomyélite Rougeole -Choléra -Fièvre typhoïde et paratyphoïde -Dysenteries amibienne et bacillaire -Toxi-infections alimentaires collectives -Hépatite virale « A » -Kyste -Hydatique -Rage -Charbon -Brucellose -Leptospirose -Rickettsioses -Paludisme -Leishmaniose Cutanée -Leishmaniose Viscérale -Fièvre jaune -Tuphus Examatematique -Bilharziose -Lèpre -Peste -Urétrites gonocoque Urétrites non gonocoque Syphilis HIV -Hépatite B,C -Méningite Cérébro-spinale -Autres Méningites Non Tuberculeuses -Tuberculose -Trachome

6) Support d’Information Annexe ii –Circulaire n) 1126 /msp/dp/sdpg…du 17 novembre 1990 Wilaya de : ………………………….. Relevé des maladies à déclaration obligatoire Secteur sanitaire de: …………… Unité sanitaire: …………………………………………….. CHU de : ……………………………….. Service: ………………………………………………………….. Hôpital spécialisé de: …………… Autre: ……………………………Date: …………………….. Code: …………………………………….. Adresse: …………………………………………………………. N° Date Nom et Prénom Age Sexe Adresse Maladies ( en toute lettre) Observation M F Nom et qualité du signataire Fait a ………………..le…………………………….. Signature du médecin

7) Instructions régissant les MDO

Article3 En vertu de l’article 54 de la loi n° 85-05 du 16 février 1985 sus- visée tout médecin ,quels que soient son régime et son lieu d’exercice ,est tenu, sous peine de sanctions administratives et pénales, de déclarer immédiatement toute maladie à déclaration obligatoire diagnostiquée , qu’elle soit suspectée ou confirmée. tout responsable de laboratoire public ou privé est tenu de déclarer les confirmations de maladies à déclaration obligatoire faites dans son laboratoire.

Article 4 : les notifications des maladies à déclaration obligatoire suspectées ou confirmées sont faites sur des imprimés spécialement conçus à cet effet . Ces imprimés sont fournis par les secteurs sanitaires , les C.H.U et les hôpitaux spécialisés.

Article7 : en plus des notifications sur les imprimés, le médecin ou le responsable du laboratoire est tenu de déclarer par les voies de communication les plus rapides (télex, téléphone ou tout autre moyen )

Article 9: Le service d’épidémiologie et de médecine préventive du secteur sanitaire est chargé du traitement de l’information collectée et d’assurer le mise en œuvre des mesures préventives de la lutte contre les maladies transmissibles déclarées dans le territoire du secteur sanitaire.

8) Performance du système de surveillance simplicité Sensibilité spécificité Valeur prédictive positive Réactivité Flexibilité /souplesse

Simplicité : facile à comprendre et à appliquer. Souplesse: capable de s’adapter facilement à des changements de la définition des cas, des données à collecter ou des sources d’information  . Acceptabilité: le niveau d’adhésion des personnes et des structures qui participent au système  . Sensibilité : Capable d’identifier tous les cas. Valeur prédictive positive; C’est la capacité de détecter correctement un vrai phénomène. Lorsque le système identifie un cas, celui-ci doit être un vrai cas. Représentativité : décrire réellement la distribution des phénomènes de santé selon les caractéristiques de temps, de lieu et de personne. Réactivité : le délai entre l’apparition du phénomène surveillé et l’intervention

Représentation schématique d’un système de surveillance destiné à évaluer sa réactivité Apparition du phénomène de santé Reconnaissance du phénomène de santé par les prestataires de soins Notification aux responsables de la Santé Publique investigation Activité de Contrôle et de prévention Retro-information Aux participant aux système De surveillance

9) CRITIQUES ET LIMITES DU SYSTEME DE SURVEILLANCE Sous déclaration et donc la non représentativité des cas rapportés. Délai de déclaration Rétro-information tardive. Perte d’information importante (données s/forme tableau récapitulatif )

Les principales critiques généralement faites au système de surveillance concernent notamment : la sous-déclaration donc le manque d'exhaustivité et la non représentativité des cas rapportés ; cette sous-déclaration concerne surtout les CHU, les laboratoires . le délai de déclaration qui doit être amélioré bien que les voies de transmission les plus rapide soient utilisées en cas d'alerte ; pour les déclarations de routine, la transmission trop lente d'où l'édition du REM et la rétro-information tardives . les SEMEP transmettent un support de déclaration sous forme de tableau récapitulatif et non une déclaration cas par cas ; entraîne une perte d'information considérable .  

Le futur système devra susciter l’adhésion de l'ensemble des intervenants puisqu'il sera l’émanation de la réflexion collective ce qui garantira son efficacité et sa pertinence. ces deux paramètres sont les principaux critères de qualité d’un système de surveillance. Pour cela cinq séminaires régionaux ont été organisés en novembre et décembre 1997 avec les objectifs suivants : Etablir un consensus sur les principes de développement d’un système de surveillance épidémiologique. Evaluer la pertinence et l’efficacité du système de surveillance épidémiologique. Identifier les mesures à prendre pour une surveillance épidémiologique plus efficace et plus pertinente.

CONCLUSION Pour faire face à la dynamique de l’épidémiologie des maladies infectieuses, aux enjeux de santé publique qui en découlent et aux attentes croissantes de la population en termes de sécurité sanitaire, un système de surveillance de ces maladies reste une obligation majeure pour détecter à temps les problèmes qui peuvent menacer la santé des populations, pour conduire les investigations nécessaires à la mise en place réactive de mesures de contrôle. Cette surveillance nécessite encore et toujours l’implication active des professionnels de santé à la source des données, la simplicité, l’accessibilité du système de surveillance et la modernisation des systèmes d’information sont des enjeux pour améliorer leur efficience. L’évaluation de ces système est un élément essentiel pour évaluer leur pertinence et leurs performances afin d’adapter au mieux ces outils aux besoins de santé publique.