Il y a 40 ans les Khmers Rouges entraient à Phnom Penh tempsreel.nouvelobs.com

Le 17 avril 1975, après cinq ans de guerre civile et de bombardements américains au Cambodge dans le cadre de la guerre du Vietnam, Phnom Penh tombait sans résistance aux mains des Khmers Rouges.

La prise de la capitale a marqué le début d'un régime de terreur dirigé par Pol Pot sur lequel l'opposition demande toujours que toute "la vérité soit faite".

En 4 ans, le régime de Pol Pot fera près de 2 millions de morts.

Sur la photo des habitants de Phom Phen fuyant la capitale après l'entrée des troupes de Pol Pot le 17 avril 1975.

Ici une jeune femme membre des troupes des Khmers Rouges le 17 avril 1975.

Des enfants soldats khmers rouges lors de la prise de pouvoir du régime le 17 avril 1975 à Phnom Penh.

Des gradés khmers rouges devant le siège du ministère de la défense dans la capitale.

Dans les alentours de Phnom Penh un soldat du gouvernement tente de consoler une famille quelques jours avant la prise de pouvoir par les Khmers Rouges.

Des centaines de personnes ont trouvé refuge dans l'ambassade française de Phnom Penh.

Ici des fillettes cambodgiennes dans la cour de l'ambassade de France.

Près de 500 étrangers qui avaient trouvé refuge entre les murs de l'ambassade française de Phnom Penh arrivent à Aranyaprathet, près de la frontière thaïlandaise, le 3 mai 1975 pour fuir le pays.

40 ans plus tard, ce vendredi 17 avril, le Cambodge a discrètement commémoré le début de cette période noire de son histoire.

"Nous devons demander justice pour toutes les victimes", a lancé le chef de l'opposition, Sam Rainsy, homme politique de l'opposition cambodgienne devant plusieurs centaines de Cambodgiens venus rendre hommage aux deux millions de victimes du régime Khmer Rouge (1975-1979), morts d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures ou d'exécutions sommaires.

"Si nous n'avons rien fait de mal, nous ne devons pas avoir peur que la vérité soit faite", a ajouté Sam Rainsy lors d'une cérémonie d'hommage organisée par son parti pour les 40 ans de la chute de Phnom Penh aux mains des Khmers rouges, le 17 avril 1975.

Aucun représentant du gouvernement n'était présent et aucune commémoration officielle n'est prévue. Ci-contre l'ancien ministre de la défense des Khmers Rouge, Sun Sen (au centre).

Le Premier ministre, Hun Sen, lui-même un ancien Khmer rouge, critique, au nom de l'unité nationale, la culture du souvenir de ce drame qui a fait mourir un quart de la population. Ici, un enfant aux côtés d'un de ses proches, tué dans les rue de Phnom Penh par les troupes de Pol Pot lors de leur arrivée dans la ville.

Trois anciens cadres khmers rouges ont été inculpés en mars 2015 par le tribunal spécial de Phnom Penh parrainé par l'ONU et chargé de juger les crimes de l'époque.

Seul le traditionnel "jour de la colère" sera organisé le 20 mai par l’État cambodgien pour rappeler aux plus jeunes le drame Khmer Rouge.

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