Le Canada et la première guerre mondiale UNITÉ 1 Le Canada et la première guerre mondiale
Faits importants Le Canada est membre de l’Empire britannique, ce qui veut dire que quand La Grande-Bretagne a déclaré la guerre à l’Allemagne le 4 août 1914, le Canada entrait automatiquement en guerre contre l’Allemagne. Prévoyant une guerre en Europe, les investisseurs britanniques ont tout à coup retiré leurs capitaux du Canada. Des dixaines de milliers travailleurs canadiens se sont retrouvés sans emploi au printemps 1914. Il y a une cesse d’immigration afin de protéger les emplois des Canadiens.
Faits importants La prospérité et l’optimisme qui existait durant les années Laurier a vite changé. Presque tout le monde pensait que la guerre serait courte, donc plusieurs a montré leur patriotisme. Le Canada comptait 7,5 millions d’habitants. Plus de 60 000 Canadiens sont morts et 250 000 autres sont revenus blessés. En tout, le Canada a envoyé plus de 650 000 hommes et femmes enrôlés dans l’infanterie, la marine ou l’aviation. (8 % de la population canadienne)
Les causes de la Première Guerre mondiale L’impérialisme Définition : la politique qui consiste pour un État à étendre son autorité ou sa domination à d’autres pays par des moyens économiques, politiques ou militaires. Les pays conquérants deviennent des métropoles et les pays conquis deviennent des colonies. Contribuer au déclenchement : certaines nations européennes souhaitaient former de vastes empires, poussées par la nécessité d’amasser des matières premières pour les produits manufacturiers.
Les causes de la Première Guerre mondiale Le nationalisme Définition : dévouement aux intérêts d’une nation, parfois jusqu’à accorder la priorité absolue à ces intérêts au détriment du reste. Naît du sentiment de partager le même héritage culturel, la même langue, la même religion et le même passé historique. Contribuer au déclenchement : étroitement lié à la quête d’empires, un sentiment de fierté s’emparait des nations à chaque nouvelle conquête, alors que s’étendait l’influence de leur culture.
Les causes de la Première Guerre mondiale Le militarisme Définition : la politique qui consiste à augmenter continuellement la puissance militaire d’un pays et à menacer ses ennemis d’attaques armées. Contribuer au déclenchement : afin d’entrer dans la lutte pour l’acquisition de colonies étrangères, chaque nation devait bâtir une armée et une marine solides. l’Allemagne possédait la plus puissante armée d’Europe La Grande-Bretagne régnait sur les océans Ils ont dépensé des millions de dollars pour équiper leurs armées et leurs marines avec les armes les plus modernes.
Les causes de la Première Guerre mondiale
Les causes de la Première Guerre mondiale Le système des alliances Définition : des traités entre gouvernements qui ont créé des alliances pour assurer leur sécurité. Contribuer au déclenchement : au fur et à mesure que la tension augmentait et que les armées et les marines grossissaient, les nations cherchaient à former des alliances avec d’autres pays qui partageaient leurs intérêts ou qui pourraient en tirer parti.
Les causes de la Première Guerre mondiale Le système des alliances La Triple-Entente (Alliés) La Triple-Alliance La Grande-Bretagne L’Allemagne La France L’Autriche-Hongrie La Russie L’Italie Ce système d’alliances était censé de maintenir la paix en Europe. Mais, une déclaration de guerre contre une nation alliée équivalait à une déclaration de guerre contre l’alliance entière.
Le système des alliances
L’évènement déclencheur L’Empire austro-hongrois regroupait plusieurs nationalités. Comme la Bosnie et l’Herzégovine – slave de l’Autriche- Hongrie – le petit état de la Serbie était prochain. Les Serbes rejetaient la domination austro-hongroise.
L’évènement déclencheur Le matin du 28 juin 1914 : l’archiduc d’Autriche, François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, devait être officiellement accueilli à Sarajevo (la capitale de la province de la Bosnie). Le Cortège défilait dans les rues tandis que l’archiduc et son épouse Sophia saluaient. Pendant ce temps, 7 terroristes serbes appartenant à un groupe appelé la «Main noire» prenaient position dans la foule.
L’évènement déclencheur Le matin du 28 juin 1914 : Un serbe de 19 ans, Gavrillo Princip, s’est avancé, a pointé un pistolet vers François-Ferdinand, et a tiré à deux reprises sur l’archiduc et sa femme.
L’évènement déclencheur Le matin du 28 juin 1914 : Plus tard, un message codé de la Main noire est parvenu dans la capitale serbe : «Excellente vente des deux chevaux»
La guerre commence ! L’Autriche a accusé la Serbie de l’assassinat de l’archiduc et a déclaré la guerre au petit royaume slave. La Russie est entré en guerre pour défendre la Serbie. L’Allemagne (favorable à l’Autriche-Hongrie) a déclaré la guerre à la Russie. La France a déclaré la guerre à l’Allemagne. L’Allemagne en voulant envahir la France a passé par la Belgique. La Grande-Bretagne avait promis de protéger la Belgique. Le Canada n’était pas pleinement indépendant et faisait partie de l’Empire britannique, donc est entré en guerre quand la Grande-Bretagne est entrée.
Le Canada entre en guerre Les Canadiens défilèrent et chantèrent dans les rues lors de la déclaration de guerre au début d'août 1914. Des milliers de personnes, dont beaucoup avaient des liens affectifs très forts avec la Grande-Bretagne, se présentèrent dans les bureaux de recrutement locaux, désireuses de « faire leur part ». Valcartier (Québec) était la principale base d'entraînement du premier contingent canadien en 1914.
Le Canada entre en guerre Le premier contingent canadien fit voile vers l'Angleterre en octobre 1914, avec plus de 30 000 volontaires. Malheureusement pour l’armée, le nombre de volontaire a rapidement été réduit.
Les affiches et la propagande Pendant la Première Guerre mondiale, le gouvernement fédéral tentait par tous les moyens d’amener la population à contribuer à l’effort de guerre. À cette époque où la radio et la télévision n’existaient pas, les affiches et les annonces dans les journaux comptaient parmi les stratégies les plus efficaces pour rejoindre la population.
Les affiches et la propagande La plupart des affiches produites par le gouvernement visaient l’un des quatre objectifs suivants : Inciter les jeunes hommes à s’enrôler; Convaincre les gens d’acheter des obligations de la Victoire pour financer la guerre; Encourager les gens à économiser la nourriture; Inciter les gens à contribuer au Fonds patriotique canadien, le fonds qui aidait les familles des soldats envoyés outre-mer.
Les affiches et la propagande
Les affiches et la propagande
Les affiches et la propagande
Les affiches et la propagande
Les affiches et la propagande
Les grands conflits La plus grande contribution du Canada à l’effort de guerre pendant la Première Guerre mondiale était avec ses forces terrestres sur le front de bataille. Voici quelques grands conflits : La deuxième bataille d’Ypres (22 avril – 25 mai 1915) La bataille de la Somme (1 juillet – 18 novembre 1916) La bataille de Vimy (9 avril – 12 avril 1917) La bataille de Passchendaele (octobre 1917)
La deuxième bataille d’Ypres La deuxième bataille d'Ypres était le premier grand engagement des Canadiens. Les soldats canadiens venaient de se joindre aux troupes coloniales franco- algériennes dans les tranchées. Les positions des Canadiens et des Algériens étaient entourées de tranchées allemandes sur trois côtés. Le haut commandement allié avait été averti de la posibilité d’une attaque au gaz, mais il n’avait pas fourni de masques à gaz aux soldats.
La deuxième bataille d’Ypres Le 22 avril, à 17 heures, les Allemands ont lancé du gaz moutarde contre la 45e division (algérienne) française, à la gauche des Canadiens. Un énorme nuage de gaz vert-jaune de plusieurs kilomètres de long a approché vers les lignes françaises. Les troupes françaises se mettaient à hurler et suffoquaient, les yeux et gorges sont brûlés par le gaz. Ils ont pris panique et se sont enfuis. Les Allemands, équipés de masques à gaz, ont lancé des vagues d’attaquants. Du 22 au 25 avril, les Canadiens ont résisté avec ténacité pour défendre cette position exposée. L'épreuve du feu de la division canadienne à Ypres a mérité aux Canadiens une réputation de troupes endurantes et fiables, mais ils avaient payé un prix élevé : environ 6000 pertes au cours de la bataille de quatre jours.
La bataille de la Somme La bataille de la Somme était reconnue pour la terrible efficacité de l’artillerie moderne et de la mitrailleuse. Près de 50 % des blessures infligées aux soldats ont été causées par des éclats d’obus ou des shrapnels. Les Britanniques croyaient que la mitrailleuse n’avait pas en réalité la valeur qu’on lui a attribué. Ils n’ont fourni que deux mitrailleuses à chaque bataillon d’infanterie et n’ont donné aucune formation particulière aux soldats qui allaient utiliser ces armes. En plus, les Britanniques n’avait pas encore compris le rôle des mitrailleuses et les leçons de la guerre des tranchées. C’est ainsi que d’innombrables soldats alliés sont morts dans une série de batailles mal planifiées et mal exécutées sur les rives de la Somme.
La bataille de Vimy Dans les tranchées, les troupes canadiennes étaient reconnues pour leur endurance, leur efficacité et leur courage. La bataille de Vimy était un tournant décisif de la guerre et a été la plus belle victoire des forces canadiennes à la Première Guerre mondiale.
La bataille de Vimy Le major général canadien Arthur Currie a dit « Une bonne préparation nous mènera à la victoire. Ne négligez rien. » La stratégie à Vimy, consistait à former un « barrage roulant » grâce à la construction d’une voie ferrée. La victoire de Vimy a coûté très cher au Canada. Plus de 3500 hommes ont péri.
La bataille de Vimy Les Canadiens avaient montré au monde entier qu’ils étaient capables de planifier et d’exécuter une attaque victorieuse. Currie a été promu au rang de commandant du Corps canadien. Pour la première fois, le Corps canadien était commandé par des officiers canadiens. C’est la naissance de l’armée canadienne !
La bataille de Passchendaele Le général britannique était déterminé à passer au travers du front allemand. Le Corps canadien a reçu l’ordre de se préparer à la prise de Passchendaele. Les Canadiens ont effectué une série d’attaques. Finalement, ils ont atteint les abords du village de Passchendaele en ruine et ont tenu bon pendant cinq jours.
La bataille de Passchendaele Quand les combats ont cessé, les Britanniques n’avaient avancé que de 6 km et les pertes canadiennes se chiffraient à 15 654 hommes. En total, les Britanniques ont perdu environ 270 000 hommes contre 200 000 pertes pour les Allemands. Les Alliés qui étaient à ce point plus nombreux grâce à la récente arrivée des États-Unis pouvaient davantage supporter leurs pertes.
Comment la technologie a transformé la guerre La mitrailleuse Avantage : Une arme qui pouvait tirer plusieurs centaines de balles par minute. Les mitrailleuses, peut-être plus que toute autre arme, obligeant les soldats à se retirer du champ de bataille pour gagner les tranchées, les abris et les fortifications relativement sûrs. Surmonter la domination de la puissance de l’arme serait le défi des armées pendant le reste de la guerre.
Comment la technologie a transformé la guerre Desavantage : Au début de la guerre, les mitrailleuses étaient lourdes et relativement immobiles. L’arme exigeait une équipe de soldat.
Comment la technologie a transformé la guerre Le gaz toxique Avantage : Il causait des brulures au yeux, au poumons, faisait en sorte que les soldat suffoquait et risquait la mort. Il cauvrait le champ de bataille avec un nuage mortel vert- jaune.
Comment la technologie a transformé la guerre Desavantage : L'introduction de masques à gaz de plus en plus efficaces et d'autres précautions contribuèrent à annihiler l'avantage. C’était imprévisible ! Seul un changement de la direction du vent peut renvoyer le nuage dans votre direction.
Comment la technologie a transformé la guerre Le char d’assaut Avantage : Il permettait de traverser les obstacles que constituaient les tranchées ainsi que les barbelés. Les chars inspiraient la terreur, écrasaient les barbelés et offraient une importante puissance de feu à l'infanterie grâce à leurs mitrailleuses et à leurs pièces d'artillerie.
Comment la technologie a transformé la guerre Desavantage : Les véritables problèmes des chars venaient de leur faible vitesse, de leurs défaillances mécaniques et de leur incapacité à traverser des terrains mous ou criblés de cratères. Ils étaient aussi lents qu'un soldat à pied et facilement arrêtés par les tirs d'artillerie.
Comment la technologie a transformé la guerre Le sous-marin Avantage : Les sous-marins allemands, les U-boot, constituaient une menace pour les navires marchands canadiens transportant troupes et approvisionnement en Grande-Bretagne. À la fin de 1914, les sous-marins armés de 12 torpilles avaient déjà coulé 200 navires britanniques. Ils étaient difficiles à trouver et à attaquer.
Comment la technologie a transformé la guerre Desavantage : La fabrication des navires d’acier anti-sous-marins et des patrouilles de détection de sous-marins ont été organisées. L‘erreur des allemands : Les sous-marins allemands menaçaient même les paquebots civils. Le 2 mai 1915, une torpille a coulé le paquebot britannique Lusitania qui traversait de New York avec 128 citoyens américains. C’était l’origine de la déclaration de guerre des États-Unis en 1917.
Comment la technologie a transformé la guerre L’avion Au commencement de la guerre, les avions étaient simplement utilisés pour la reconnaissance au-delà des lignes ennemies. En autre mots, les pilotes avaient la tâches de voler au dessus des tranchées des autres alliances pour voir ce qu’ils faisaient. Par la fin de la guerre, plusieurs avions avaient maintenant des mitrailleuses, et des obus. Les allemands avaient souvent l’avance de ce type de technologie. Les pilotes pouvaient maintenant tirer aux ennemis ainsi que les avions des ennemis
Comment la technologie a transformé la guerre L’avion Nous avons créé des avions qui transportent des passagers, des provisions, qui peuvent être utilisées pendant des missions de secours, et qui peuvent combattre des feux de forêts. Les pilotes sont devenus les chevaliers des temps modernes et sont devenus célèbres.
Les femmes durant la première guerre mondiale Puisque la plupart des pères, maris, frères et fils étaient partis au combat, les femmes restaient seules pour assumer les responsabilités familiales. Elles travaillaient dans les usines comme main-d’oeuvre. Environ 30 000 femmes se sont mises à travailler dans les ateliers, les fonderies, les usines de munitions, les usines de construction d’avion et les chantiers navals Elles ont trouvé aussi des emplois dans les transports, la police, la fonction publique, les banques, les compagnies d’assurances et les fermes.
Les femmes durant la première guerre mondiale Les conditions de travail dans les usines étaient malsaines et même dangeureux. Les femmes faisaient le même travail que les hommes, mais elles étaient payées deux fois moins En tout, 2400 infirmières canadiennes ont traversé l’Atlantique comme les hommes pour occuper des soldats alliés dans les hôpitaux militaires.
Les femmes durant la première guerre mondiale Les infirmières travaillaient souvent de 7h à 21 h dans les hôpitaux de campagne. Elles pouvaient s’occupper de 18 patients à la fois
La fin ! La première guerre mondiale s’est officiellement terminée à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de 1918 après la signature d’un armistice (arrêt de combats) a été conclus entre les Alliés et les Allemands.
Le traité de Versailles À la fin de la guerre (le 28 juin 1919)les dirigeants alliés se sont rassemblés à Versailles pour signer le traité de paix préparé par la conférence de paix de Paris. Le Canada a obtenu deux sièges à la conférence de paix – il a signé le traité de Versailles en tant que pays indépendant. Le traité de Versailles visait à garantir que la Première Guerre mondiale serait la «dernière des guerres» et que l’Europe jouirait d’une paix durable.
Le traité de Versailles Les conditions du traité de Versailles imposés à Allemagne: Clauses territorials : L’Allemagne a été forcée de reconnaître l’indépendance de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie. Clauses militaires : L’allemagne a été obligée de réduire sa puissance militaire et de démanteler sa marine et son aviation. Clauses économiques : L’Allemagne devait céder tous ses investissements d’outre-mer aux puissances alliées et à payer de lourdes réparations à la France, à la Grande-Bretagne, à la Russie et à d’autres pays qui avaient souffert de la guerre.
Le traité de Versailles Peut-être la condition la plus pire : L’Allemagne devait se reconnaître responsable de la Première Guerre mondiale et a été obligée de faire réparation pour les dommages qu’elle avait causés pendant la guerre. - Le traité a mécontenté les Allemands et créé en Europe une paix fragile. - Personne ne se rendait compte que le traité de Versailles était le germe de la Deuxième Guerre mondiale vingt ans plus tard.
Carte d’Europe avant et après
L’effet de la PGM sur le Canada Avant la guerre : Le Canada était enthousiaste et naïf Le Canada était membre de l’Empire britannique Les soldats canadiens étaient commandés par des officiers britanniques Le gouvernement canadien n’était pas tenu au courant de la politique de guerre Le rôle des femmes étaient plus traditionnel
L’effet de la PGM sur le Canada Après la guerre : Le Canada avait atteint la maturité aux yeux de la population comme aux yeux du monde entier Le Canada avait gagné son indépendance et le respect Les soldats canadiens étaient commandés par des officiers canadiens – un armé canadien Le gouvernement canadien avait gagné deux sièges à la conférence de paix Le rôle des femmes avait changé – elles travaillaient dans des usines, etc
L’effet de la PGM sur le Canada Positive Négative Les femmes avaient gagné le droit de vote Le taux des Canadiens morts étaient élevés L’écolonie canadienne avait prospéré Les soldats sont retournés au Canada sans emplois Les horreurs de la guerre sont restés La conscription a divisé le pays (les anglais contre les français) Discrimination envers les immigrants Le prix de la guerre était élevé Plusieurs avaient sacrifié (nourriture, argent, pertes, gaz La grippe espagnole qui avait tué de 20 – 40 millions de personnes autour du monde Difficile de retourner à la normale