2- Se déplacer dans une ville en crise James Robertson marche huit heures et demie par jour. Du lundi au vendredi, c’est le parcours du combattant. Lever à 6 heures. Départ à 8 pour prendre le bus de 8 h 30. Arrivée à 9 h 30, puis trois heures de marche, jusqu’à son usine à Rochester Hills. Le soir, il termine à 22 h. Trois heures jusqu’au bus qu’il prend à 1 h. Après avoir traversé à pied des quartiers pas très sûrs, il arrive à 4 heures du matin chez lui, où il s’offre seulement deux heures de sommeil avant de se lever à 6 heures. Documents 6, 7 et 8 : le parcours quotidien de James Robertson travailler_ Pourquoi cet habitant connaît-il autant de difficultés pour se déplacer?

Document 10 : projet de réhabilitation d’une autoroute urbaine Document 9 : de nouveaux modes de déplacement? design/infrastructure/evaluating-ridership-in-detroit- woodward-corridor-transportation-alternatives/  Quels avantages présente ce mode de transport?  En quoi ce projet répond-il aux enjeux du développement durable?

NOTIONS A RETENIR POUR ABORDER LES AMENAGEMENTS DURABLES DE LA VILLE : Fragmentation de l’espace urbain / mitage urbain réseau de transport multimodal transport doux

3- Quelles activités pour relancer la ville? - A quels besoins sociaux ce type d’aménagement permet-il de répondre? - Quels sont ses avantages environnementaux? Document 11 : une ferme urbaine Document 12 : affiche du film documentaire « Grown in Detroit »

- En quoi ces différents projets permettent d’associer des avantages économiques et environnementaux? La croissance de l’industrie des nouvelles technologies semble, cette fois, devoir durer. On s’arrache soudain des bâtiments inoccupés depuis des dizaines d’années pour les ­transformer en lofts. L’une des plus grandes réussites de la ville a pour nom Detroit Labs, une start-up qui conçoit des applications pour téléphones portables, iPads et tablettes. Partie de rien, elle emploie aujourd’hui 30 personnes après seulement dix-huit mois d’existence. Les géants de l’automobile jouent également un rôle. L’industrie, qui a rebondi grâce au renflouement de l’Etat fédéral durant la récession, produit des voitures qui font la part de plus en plus belle à la haute technologie. En conséquence, avec leurs nouveaux véhicules intelligents, connectés à Internet et où l’électronique est reine, les trois grands constructeurs embauchent des milliers d’ingénieurs informaticiens. Courrier international, février 2013

NOTIONS POUR ABORDER LE THEME DES ACTIVITES DURABLES : agriculture urbaine technologie verte gentrification?