Les Guerres du Péloponnèse
Après les Guerres Médiques, il y avait des changements en Grèce antique…
La Ligue de Délos Le nom de cette association: La Ligue de Délos. Après les Guerres Médiques, les Grecs ont fait une association maritime afin de protéger contre d’éventuelles invasions Perses. Le nom de cette association: La Ligue de Délos. Chaque cité-état devait fournir une somme d’argent des bateaux, ou des soldats. La problème: l’Athènes était le centre de cette ligue et la ville a utilisé les fonds pour de vastes travaux d’embellissement de leur ville. Le résultat: La guerre du Péloponnèse.
La pentécontaétie ou l’hégémonie athénienne (479-431) Ligue de Délos (symmachie = alliance militaire contre les Perses) constituée en 478 Ligue dirigée par Athènes 1 cité = 1 voix Contribution militaire ou financière (tribut = phoros) des alliés Victoires de la ligue contre les Perses en Asie Mineure; défaites en Égypte
I L’hégémonie athénienne Importance croissante d’Athènes au sein de la Ligue Transfert du trésor de la Ligue de Délos à Athènes Paix de Callias signée avec les Perses (448): fin de la guerre Révoltes de cités contre Athènes qui impose le maintien de la Ligue Révoltes durement réprimées; installation de poste militaire athéniens (clérouquies) Paix de trente ans signée entre Athènes et Sparte en 446/5
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. B. L’hégémonie athénienne Main-mise athénienne sur l’Égée: Empire maritime d’Athènes; impérialisme athénien Notion d’empire: Pouvoir exercé par Athènes sur les alliés Territoires sur lesquels s’exerce ce pouvoir Aspect économique de l’impérialisme athénien: Ravitaillement de la cité Prélèvement d’une partie du tribut par les Athéniens, à leur seul profit (financement des reconstructions et du misthos)
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. B. L’hégémonie athénienne « Siècle de Périclès », stratège athénien Conséquence de la politique « impérialiste » intransigeante d’Athènes: C. La guerre du Péloponnèse (431-404) Opposition entre Sparte et Athènes et leurs alliés respectifs Succession de défaites et de victoires Paix de Nicias signée en 421 entre Athènes et Sparte Expédition athénienne en Sicile (415-413): désastre
La Guerre du Péloponnèse ~431 - 404 av. J-C http://historien.unblog.fr/tag/periodes/
La Guerre du Péloponnèse ~431 - 404 av. J-C Athènes et La Ligue de Délos Sparte et La ligue du Péloponnèse Un véritable pouvoir maritime Employait un stratégie imaginative 500 trières 30 000 hoplites Un véritable pouvoir terrestre Manquait une imagination 200 trières 100 000 hoplites
Une Trière de la Grèce Largeur: 5 m Rameurs: 170 Longueur: 35 m Largeur: 5 m Rameurs: 170 http://www.yesnet.yk.ca/schools/wes/webquests_themes/ancient_greece_webquest/greece_reports/david_g/transport/Triere1.jpg/
La Guerre du Péloponnèse La Guerre du Péloponnèse était entre les cité-États de Sparte et Athènes. Elles étaient les deux cité-États les plus puissantes et Sparte était mécontente parce que les Athéniens ont commencé d’empiéter sur les terres des Spartes. Et aussi, Sparte et ses alliés étaient fâchés contre les Athéniens parce qu’ils ont utilisé les fonds du Ligue de Délos à édifier la ville d’Athènes sous forme de travaux de grand envergure.
2° Les premières années de la guerre, mort de Périclès – La guerre du Péloponnèse fut longue, durant presque 30 ans. Le conflit connut donc plusieurs phases, tantôt à l’avantage des Spartiates, tantôt à l’avantage des Athéniens.
Au cours des dix premières années de la guerre, les Spartiates étaient menés par le roi de la cité, Archidamos II. Il mena quelques expéditions en Attique, mais ne parvint pas à donner l’avantage à son camp. Les Athéniens avaient la supériorité sur mer, les Spartiates avaient la supériorité sur terre. Les deux adversaires étant de force équivalente (au niveau financier, les Athéniens avaient cependant le dessus grâce au trésor de Délos.), le conflit commença alors à s’enliser. A partir de ce moment, l’objectif fut donc double : d’une part, tenter de couper l’approvisionnement en nourriture du camp adverse ; d’autre part, s’attaquer aux alliés les plus faibles de l’ennemi
Lors de l’expédition Spartiate en Attique de l’année 431 avant Jésus Christ, les Athéniens se réfugièrent derrière les murs du Pirée. Périclès savait que ses troupes n’avaient aucune chance contre les hoplites spartiates, et en outre, la ville était ravitaillée par la mer. Au bout d’un mois de dévastations dans l’Attique (incendies de fermes, destructions des récoltes, etc.), les hommes d’Archimados II se retirèrent (la flotte athénienne, pendant ce temps, s’attaquait au Péloponnèse.).
Au cours des sept premières années de la guerre, les Spartiates dévastèrent l’Attique cinq fois. Thèbes, alliée de Sparte, parvint à prendre Platées (alliée d’Athènes.) en 431 avant Jésus Christ ; de son côté, Athènes, en 430 avant Jésus, parvint à prendre Egine. En juin 430, une épidémie de peste (il s’agissait en réalité de fièvre typhoïde.) frappa Athènes. La ville perdit alors le quart de sa population. En septembre, les habitants de la ville, démoralisés, démirent Périclès (qui avait fait des propositions de paix à Sparte.) de ses fonctions de stratège (il fut en outre poursuivi pour enrichissement personnel et fut condamné à payer une amende.).
En 429 avant Jésus Christ, Potidée céda devant Athènes En 429 avant Jésus Christ, Potidée céda devant Athènes. C’est cette année là que Périclès, qui avait entre temps été réélu stratège, mourut de la peste (en fait du Typhus.). En 427, la cité de Mytilène, sur l’île de Lesbos, voulut quitter la Ligue de Délos. Athènes décida donc de mener une expédition punitive contre elle. Avant que Sparte ne puisse lui venir en aide, la cité fut prise par Athènes (ainsi que les autres villes de l’île.). Archimados II mourut en 426, et ce fut son fils, Agis II, qui lui succéda.
° La paix de Nicias – En 421, un traité de paix fut signé entre Spartiates et Athéniens, établissant une paix de 50 ans, les deux cités conservant les mêmes territoires qu’en 431. Athènes s’en sortait cependant bien mieux que Sparte. La Ligue de Délos n’était pas dissoute, et les Athéniens conservaient leur Empire. Les Spartiates, quant à eux, étaient divisés, car Corinthe et certains alliés refusaient de signer la paix. En outre, Argos décida de mettre en place la Ligue d’Argos, qui aboutit à la dislocation de la Ligue du Péloponnèse. Cependant, cette paix n’était qu’un vœu pieux, et avait été signé car les deux cités rivales étaient lasses de se battre. De leur côté, Thèbes, Corinthe et Argos continuèrent à tenter d’augmenter leur sphère d’influence.
I. Guerres et paix : le 5ème s. en Grèce. C. La guerre du Péloponnèse Alliance entre les Spartiates et les Perses Défaite d’Athènes (bataille des îles Arginuses en 406; bataille d’Aigos Potamos en 404) Fin de l’Empire athénien
Sparte a gagné la guerre du Péloponnèse La guerre a duré 27 ans (de 431 à 404 av. J-C). Deux résultats: La Grèce est devenue un pays vraiment affaibli. La Macédoine (un pays du nord) a utilisé cet affaiblissement pour prendre la direction du pays.
La fin de la guerre du Péloponnèse Sparte contraignit Athènes à dissoudre la Ligue de Délos (ou ce qu’il en restait.), à rentrer dans la Ligue du Péloponnèse, à détruire les longs murs, à ne conserver qu’une flotte de douze navires, et enfin, à adopter un régime oligarchique. Cette guerre du Péloponnèse, qui avait duré près de trente ans, fut pour Athènes un échec patent. A l’issu du conflit, les Athéniens perdaient leur Empire, leur suprématie, leur puissance. A partir de cette date, plus jamais la cité ne renoua avec la gloire des décennies précédentes. A l’échelle de la Grèce, le conflit s’était avéré être dévastateur : Sparte avait perdu les deux tiers de son armée, l’Attique était en ruine, l’afflux d’or perse aboutit à une forte inflation de la monnaie grecque
Les trente tyrans La guerre du Péloponnèse s’acheva par la victoire de Sparte sur sa grande rivale, Athènes. A l’issue de cette guerre, cette dernière dut accepter de mettre en place un régime oligarchique de trente magistrats, mettant ainsi fin à la démocratie athénienne (404 avant Jésus Christ.). Les Athéniens s’opposèrent à ce régime, mais le général Spartiate Lysandre, accompagné de ses soldats, parvint à l'imposer par la force. Les trente réduisirent le nombre de citoyens à 3 000 (les partisans du régime.), et désignèrent ensuite les 500 membres de la boulê. Il fut aussi crée les Onze, qui avaient pour charge de diriger la police de la ville. En fait, le régime des trente se transforma vite en tyrannie, mettant en place une véritable politique de purges : les opposants politiques furent éliminés (certains condamnés à boire la ciguë.), de nombreux métèques et citoyens riches furent exécutés, et de nombreux intellectuels furent privés de leur droit d’enseigner (dont le philosophe Socrate.).
Finalement, l’Athénien Thrasybule exilé par les trente tyrans en 404 avant Jésus Christ, et réfugié à Thèbes, décida de rentrer dans sa cité d’origine. A la tête d’une troupe de réfugiés politiques, ils décidèrent de contre attaquer. Ils s’emparèrent tout d’abord de la forteresse de Phylès (au nord d’Athènes.), d’où ils attaquèrent le port du Pirée et de Munichie Voyant que les Athéniens accueillaient Thrasybule et ses hommes avec bienveillance, les trente tyrans décidèrent de se retirer à Eleusis, dont ils massacrèrent les habitants. A Athènes, la démocratie n’était pas encore rétablie : on mit en place les Dix, qui, sentant la situation évoluer, firent appel à Lysandre. Mais, au même moment, Lysandre était désavoué par Pausanias, le roi Sparte, et la garnison spartiate située à Athènes se retira. Une paix de réconciliation générale et d’amnistie fut signée entre deux partis (démocrates et oligarques.). Plus tard, en 395, il fut interdit de rappeler le passé sous peine de mort.