1.Mais que se passe-t-il donc sur notre planète ? Sommes-nous devenus fous ou aveugles ? Que se passe-t-il donc sur notre planète? Avons-nous perdu le nord ? Avons-nous perdu la boule ? Quelque chose ne tourne plus rond !!!
56 % 56 % de la population mondiale vit actuellement dans la pauvreté : 1meurtfaim 3.6 secondes personnes 75% 1 humain meurt de faim toutes les 3.6 secondes, soient personnes chaque jour et 75% d'entre elles sont des enfants; 820 millions 60% 820 millions d'êtres humains souffrent de faim chronique et 60% d'entre eux sont des agriculteurs; 1,2 milliardmoins de 1.05 € 2,8 milliards2.1 € 1,2 milliard de personnes vivent avec moins de 1.05 € par jour et 2,8 milliards d'autres vivent avec 2.1 € par jour;
Telle qu'elle est, notre Terre peut satisfaire les besoins vitaux de : 35 milliards 35 milliards d'individus qui se contenteraient de la vie des plus pauvres d'aujourd'hui; 12 à 15 milliards 9 milliards 12 à 15 milliards d'individus qui respecteraient les préceptes d'une vie saine, équilibrée et naturelle, en tout point respectueuse des limites de la nature et nous ne devrions pas dépasser les 9 milliards; à peine 1 milliard à peine 1 milliard d'individus qui vivraient comme le font aujourd'hui les 300 millions d'Américains, Canadiens et Australiens. Or, nous sommes déjà 6 milliards…
la croissance économique infinie A ce jour, le pari insensé de l'humanité repose sur le modèle économique libéral dont le postulat fondamental est le mythe de la croissance économique infinie «Croyez-vous vraiment en la disponibilité infinie ou illimitée de ressources en quantités finies ou limitées ?» Là est la question
2. Qu’est-ce qui dysfonctionne ? pressionmarché Beaucoup trop d’agriculteurs sont soumis à la pression du ‘marché’ : spéculation, monoculture à rendement forcé, endettement. pillent protégeant Les pays développés pillent les ressources naturelles des pays en voie de développement tout en se protégeant par des systèmes de subventions, de quotas… régulation Les organisations internationales dites de régulation (OMC, FMI, World Bank) ne laissent la parole qu’aux nations les plus riches.
Conséquences visibles Chômage Pollution Dérégulation Délocalisation ‘Outsourcing’ Pauvreté
3. Y a-t-il des alternatives ? Intégrersociauxenvironnementaux taxationfinanciers Intégrer les coûts sociaux et environnementaux de toute activité industrielle et agricole : mais ceci paraît aussi utopique que la taxation des produits financiers ! Rendrenaturerespectant Rendre ses droits à la nature en respectant l’environnement L’agriculture paysanne, l’écogestion en est une autre. L’agriculture paysanne, l’écogestion sont des alternatives. Rendredignité Rendre leur dignité aux petits producteurs des pays les plus garantissantdécents pari pauvres en leur fournissant un accès aux marchés des pays riches, tout en leur garantissant des revenus décents : tel est le pari du commerce équitable. C ’ e s t n o t r e p a r i
4. Le commerce équitable, c’est quoi ? définition La définition du commerce équitable a été élaborée par les acteurs du Nord et du Sud impliqués dans le commerce équitable et regroupés au sein de FINE, groupe de travail regroupant quatre structures interna- tionales de commerce équitable : partenariat dialoguetransparencerespect équité développement durable en garantissant les droits s’engagentsoutenirsensibiliser mener campagne « Le commerce équitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleurs conditions commer- ciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organi- sations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.» Dossier de presse AdM, juillet 2004, p 5
Protéger l’environnement Les principes fondateurs du commerce équitable : Payer le prix juste et construire des relations économiques durables, en priorité avec des producteurs défavorisés. Respecter des conditions de travail décentes Faire que tous les acteurs participent aux prises de décisions dans la transparence
Des critères… au Sud : … au Sud : Les organisations s’engagent à : au Nord : … au Nord : Les organisations s’engagent à : Assurer une rémunération décente; Assurer des conditions de travail décentes; Répondre aux besoins de leur communauté; Respecter l’environne- ment; Associer leurs membres à toutes les décisions; Travailler avec des pro- ducteurs défavorisés; Payer un prix juste; Eliminer les intermédiai- res inutiles; Etablir une relation dura- ble et stable dans le temps; Raccourcir les délais de paiement (préfinancement);
garantie plus rémunérateurs que les cours mondiaux De fait, le premier principe du commerce équitable est la garantie donnée aux petits producteurs de commercialiser leurs produits à des prix plus rémunérateurs que les cours mondiaux. Par exemple à ce jour, le cours mondial du café tourne autour de $0.45 la livre, pour des coûts de production de $0.70. Le prix plancher fixé par les organisations de commerce équitable est fixé à $1.26. Si, par miracle le cours mondial devait égaler ce prix, les producteurs recevraient alors $0.05 de plus par livre.
négociécouvrir tous les coûts de productionincluant les coûts environnementaux et sociauxun niveau de vie décentpart d'investissement Le prix équitable est négocié. Il doit pouvoir couvrir tous les coûts de production du produit, incluant les coûts environnementaux et sociaux, assurer aux producteurs un niveau de vie décent et une part d'investissement. équitable plus élevé égale Un prix équitable pour le producteur n'implique pas pour autant un prix plus élevé pour le consommateur. A qualité égale, les produits du commerce équitable ne sont pas nécessairement plus chers. stabilité préfinancement C'est également une garantie de relative stabilité des prix et la mise en place de conditions et de délais de paiement, voire des possibilités de préfinancement, qui évitent aux paysans et aux artisans de brader leurs produits ou d'avoir recours à des prêts usuriers.
commercecoûts inévitables Mais, si ces protocoles sont équitables, ils n’en constituent pas moins du commerce; à ce titre, ils induisent des coûts inévitables (import transport, droits de douane, taxes…)… aucune rien incontournable …sur lesquels nous n’avons aucune emprise : comme le fait justement remarquer Tristan Lecomte, créateur d’Alter Eco, le transport maritime est une industrie qui n’a rien d’éthique ni de solidaire, il est pourtant incontournable. professionnelle survivre 0.09% Donc, en l’état, notre pratique n’est équitable de fait qu’au niveau de la relation établie avec les groupes de petits producteurs… Elle doit néan- moins devenir professionnelle afin de survivre… et représen- ter plus que 0.09% du commerce mondial ! …ce qui pose le débat sur la grande et moyenne distribution.
Une dimension socio-économique Les 3 dimensions du commerce équitable Une dimension éducative Une dimension politique
Histoire du Commerce Équitable 1964 : OXFAM «boutiques Tiers-Monde» 1968 : CNUCED «Trade, not aid» 1974 : premier magasin AdM à Paris 1986 : création Max Havelaar (Pays-Bas) 1984 : création de Fam-Import qui allait devenir Solidar’Monde.
Artisans du Monde en chiffres bénévoles Premier magasin AdM : 1974 (30 ans en 2004) 151 associations membres 50 salariés 1 centrale d’importation (Solidar’Monde) 6,3 millions d’€ de chiffre d’affaire en groupements de producteurs partenaires dans 42 pays (artisanat et alimentaire) Jute Work - Bengladesh
Que cherche Artisans du Monde ? développement durable «Favoriser un développement durable par la promotion du commerce équitable» (extrait des statuts d’Artisans du monde)
Les acteurs français du Commerce Équitable et leur appartenance aux réseaux internationaux
5. Mais quelles sont les garanties ? contrat défavorisésCharte ‘critères au sudla confiance Le ‘contrat’ qui lie un distributeur comme Solidar’Monde à un groupe de petits producteurs défavorisés s’appuie sur la Charte du commerce équitable, respecte les ‘critères au sud’ et s ’appuie sur la confiance. 3 ansrenouvelabletacite reconduction vérifié certificateurMax HavelaarFLO Il est signé pour 3 ans et renouvelable par tacite reconduction, sauf (comme récemment pour le café Organico d’UCIRI) si ses termes ne sont plus respectés et que ceci est vérifié par l’organisme certificateur – Max Havelaar ou un membre de FLO ou…). n’pas label Max Havelaar n’est pas une marque, c’est un label attribué par ce qui est une association type Loi 1901… l’équitable normes …ce qui pose le problème ‘qui dit quoi ?’, qui dit l’équitable ? Et selon quelles normes ?
6. L’impact du commerce équitable pays producteurs dans plus de 80 pays, regroupés en coopératives et centrales de production; l’amélioration dignité De nombreux témoignages ont tous en commun de mettre évidence qu’au-delà l’amélioration de la qualité de vie, c’est retrouver la dignité par le travail qui apparaît comme le plus grand bénéfice dû au commerce équitable. sensibilisation Une sensibilisation grandissante des populations des pays développés aux effets pervers de la mondialisation, sur différents plans, pas seulement celui du déséquilibre des échanges commerciaux. majorité label AB La majorité des produits alimentaires sont produits dans des conditions respectueuses de l’environnement. Ils ont le label AB. Des organismes indépendants effectuent des procédures de contrôle sur les cultures biologiques
7. Et nous, dans tout cela ? associatif face Nous venons pour la plupart du milieu associatif et voulions entamer des actions qui nous placent face au public; 2002 Nous avons commencé à vendre des produits issus du commerce équitable au nom d’AdM Arras, puis AdM-La Gohelle en 2002; Equi’Terre Nous avons été aidés par un premier groupe d’étudiants de l’Ecole des Mines de Douai en ; ils ont créé l’association Equi’Terre; pérennisé Nous avons ensuite pérennisé leur association en lui ajoutant ‘Projet Artisans du Monde Douaisis’ le 9 septembre 2003; Membre Associé Nous sommes ‘Membre Associé’ à la Fédération Artisans du Monde pour 2 ans, puis nous déciderons, en fonction de la situation et de son évolution.
Notre projet, nos objectifs : VendreInformerEduquer Nous avons défini 3 axes d’action : Vendre, Informer et Eduquer. Ils sont repris et développés sur notre site et sur le CD. AdM-douaisisAdM-Douai Nous avons souhaité, si nous devenons groupe AdM, que ce serait sous l’intitulé AdM-douaisis, pas AdM-Douai, comme l’imposent les statuts. choix Nous souhaitons également garder notre totale liberté quant au choix de nos fournisseurs (donc aussi ASPAL, Andines, Alter Eco…) 2 études de marché Douaiboutique Nous avons bénéficié de 2 études de marché (réalisées par des étudiants) : elles nous imposent Douai comme site pour une boutique. CAD CCED Osartis Récemment rencontré, le Maire de Douai nous a dit vouloir nous aider, tant en qualité de maire que de président de la CAD. Nous avons signé en juillet 2004 un partenariat avec la CCED; nous allons également contacter Osartis, la communauté de communes de Vitry-en-Artois.
Quel démarrage ! Et pourtant… mêmes …qui a vu sur le site les photos des stands que nous avons tenus y a sans doute toujours vu, les mêmes visages ! manquonstout Nous manquons de tout : de sous, d’un local, de dépôts-ventes (hormis celui d’Auberchicourt) de correspondants locaux pour les commandes… bénévolesbras … mais surtout, nous manquons de bénévoles, de bras prêts à nous aider ou nous relayer dans nos actions ! Rejoignez- nous !
Pour savoir plus sur nous : (puis lien ‘Equiterre’) Pour nous contacter : Equi’Terre, 4 rue des rossignols, FERIN (laissez un message !!!) Rejoignez-nous !
Nous n‘avons pas besoin "Nous n‘avons pas besoin de plus de CROISSANCE, nous avons besoin de plus de CONSCIENCE de plus de CONSCIENCE". Dixit Maria-Cristina Pecchini, Présidente des Botteghe del Mondo, Italie.