I/. Violence et/ou agressivité I.1.Le chemin de la violence dans le développement du Sujet a. la violence constitutive de l'enfant. a.1. Un monde de sensations a.2. La Haine selon Mélanie KLEIN a.3. L'enjeu œdipien b. de la violence à l'agressivité I.2. La violence et la société a. La difficulté du vivre ensemble b. Le malaise dans la civilisation
II/. De la prise de risque aux conduites à risques II.1. Les conduites à risque des adolescents II.2. Un comportement à entendre a. Les prises de risque choisies b. Les prises de risque déniées
la haine (et sa réparation) : un mécanisme psychologique dynamique, actif en permanence, qui permet à l'appareil psychique de s'adapter à son environnement et aux modifications que celui-ci subit. Mélanie KLEIN Mauvais Sein Insatisfaction de la pulsion Satisfaction de la pulsion HAINE sur le mauvais objet RÉPARATION sur le bon objet Bon Sein
OEDIPE TIERS Frustration des plaisirs liés à la mère Satisfaction des désirs, Négociation de la perte VIOLENCE AGRESSIVITÉ
Violence et société « La souffrance nous menace de trois côtés : dans notre propre corps qui, destiné à la déchéance et à la dissolution, ne peut même se passer de ces signaux d’alarme que constituent la douleur et l’angoisse ; du côté du monde extérieur, lequel dispose de forces invincibles et inexorables pour s’acharner contre nous et nous anéantir ; la troisième menace enfin provient de nos rapports avec les autres êtres humains. La souffrance issue de cette source nous est plus dure peut-être que tout autre.» (1929, FREUD, Malaise dans la civilisation).
Le but de la pulsion d’agression, c’est l’emprise d'un seul sur l'autre ou les autres. Le but de la pulsion de destruction, c'est l’anéantissement de l’objet ou – par retournement sur la personne propre – l’anéantissement du sujet lui-même. il y a de la violence qui défait le lien social, qui est sans adresse qui n’appelle ni déchiffrage, ni interprétation : celle qui émane de la pulsion de destruction. C'est le recours à l'acte. il y a de la violence qui participe à la mise en question du lien, à son réaménagement ou à l’institution d’un nouveau lien social : celle-ci émane de la pulsion d'agression. C'est le passage à l'acte. La violence trahit d'une part un impossible à supporter et d'autre part une contestation.
DE LA PRISE DE RISQUES A LA CONDUITE A RISQUE On parle de comportements ou de conduites à risque quand le sujet se met (lui et/ou les autres) en danger, sur le plan physique, psychique, social. Le préjudice peut porter sur : le plan physique le plan psychologique le plan social Les conséquences de ces prises de risque peuvent être : Immédiates Différées
Au final, le terme générique « conduites à risque » regroupe différents types de conduites qui sont à distinguer : - Les conduites d’essai et d’exploration - Les conduites d’excès, de dépassement de limites. - Les conduites ordaliques Elle mets en scène un jeu particulier de l'adolescent avec : le corps l'image de soi l'interdit la souffrance
Prise de risque choisie : - met en jeu image de soi et corps - défi et valorisation de soi - rite de passage, rite initiatique Prise de risque niée : - cécité du risque encouru - fatalisme et conduite ordalique - souffrance, impuissance sous-jacente