Principe de mise en position, isostatisme et côtes fabriquées Anthony Morel Yvon Hascoët L2 SPI – GMP231
Sommaire La mise en position, ça sert à quoi ? Pourquoi parle-t-on d’isostatisme ? En quoi consiste les côtes fabriquées ?
La mise en position, essentielle dans le processus de fabrication de pièces quelconques. Le but est de positionner de la meilleure manière possible une pièce pour y effectuer la série d’action prévues dans la phase. Objectifs principaux : Chercher à limiter au maximum le nombres de manipulations à opérer sur la même pièce dans une production en série. Limiter le nombres « d’erreurs » entre chaque pièce de la série, mais également sur une même pièce par rapport aux côtes fabriquées. En mécanique, on appelle les erreurs (ou incertitudes) des disparités.
On cherche à ce que la MiP soit isostatique pour limiter au maximum les disparités. Plus la MiP sera isostatique, plus elle sera précise. Ainsi on a moins de dispersions de mise en position. Si la pièce est placée de façon hyperstatique, Il y aura beaucoup plus de chance de disparité, et donc de défauts entre chaque pièce de la série.
Isostatisme = tous les degrés de libertés sont bloqués une seule fois. Dans la vrai vie, il est très souvent impossible d’avoir un système vraiment isostatique… Le but est donc de faire en sorte qu’il le soit le plus possible. Cela dépend également de la précision que l’on veut avoir sur les pièces.
La manière dont on va penser le positionnement dépend complètement de la géométrie de la pièce. Il faut donc bien souvent prendre en compte dès le départ les éléments sur lesquels on va se repérer (surfaces de références).
Les côtes fabriquées sont les côtes qui seront utiliser dans une même phase : celles qui seront usinées pendant la série d’actions. Une côte fabriquée est toujours considérée entre 2 surfaces actives. Les surfaces actives regroupent les surfaces de références de la mise en position et les surfaces usinées lors des précédentes phases où de la phase en cours. Les côtes fabriquées sont les « côtes précises », ce sont celles qui doivent être contrôlées. De combien de côtes à-t-on besoin ? n(n-1)/2 côtes possibles (n = nombres de surfaces concernées.) n-1 côtes utiles