SLEEP IN THE INTENSIVE CARE UNIT Sairam Parthasarathy, intensive care med (2004) Norbert Mayaud, interne CHU Saint étienne DESC de réanimation médicale, LYON 2006
Patient’s perception of intensive care 13% faim 37% incomfort 43% douleur 46% isolement 63% soif 62% peur 61% manque de sommeil Simini B et al The Lancet 1999
Les outils d’analyse du sommeil Interrogatoire Échelle visuelle analogique Polysomnographie : gold standard
POLYSOMNOGRAPHIE On enregistre simultanement : -EEG -EMG menton -Electrooculogramme -Enregistrement flux nasal -Enregistrement mouvements respiratoires et FC
SOMMEIL Deux phases distinctes : - s. lent ou non rapid-eye-movement (NREM) phase d’endormissement avec 4 phases distinctes à l’EEG de sommeil de plus en plus profond - s. paradoxal ou rapid-eye-movement (REM) phase des rêves
EEGEOGEMG Veille calme Ondes alpha: 8 à 12 cycles/s lents Stade 1Thêta : 4 à 7 cycles/s lents Stade 2Thêta, complexes K, spindles absence Stade 3 et 4Delta:< 2 cycles/s, 75 microvolt absence Stade REMThêta et un peu d’alpha rapidesatonie
Résulats Stade 1 : 5% Stade 2 : 45% Stade 3-4 : 25% Stade REM : 25%
LE SOMMEIL EN RÉANIMATION
Diminution de la quantité de sommeil
Abnormal sleep/wake cycles and the effect of environmental noise on sleep disruption in the intensive care unit Durée moyenne : 24h: 8,8+/-5H Grande variabilité interindividuelle importante 1,7 à 19,4 57+/-18% de la durée totale du sommeil survient pendant la journée Freedman et al. Am J Respir Crit Care Med 2001
Diminution de la qualité de sommeil –Moins de sommeil profond et de sommeil paradoxal –Fragmentation du sommeil et perte du rythme circadien (avec moitié du temps de sommeil pendant la journée)
Sleep in Critically Ill Patients Requiring Mechanical Ventilation Cooper AB et al. Chest 00 Study period Stage 1 % Stage 2 % SWS %REM % night40+/-2840+/-2310+/-1710+/-14 day43+/-2333+/-1815+/-149+/-6
SLEEP IN CRITICALLY ILL PATIENTS REQUIRING MECHANICAL VENTILATION Cooper AB et al. Chest 00
Conséquence troubles du sommeil
NEUROLOGIQUE Impact négatif sur les fonctions cognitives, le comportement et les émotion Apparition de troubles de la concentration, de désorientation, d’hallucination Privation de sommeil pourrait favoriser survenue agitation et délire
CARDIORESPIRATOIRE Augmentation de la TA avec augmentation des cathécolamines sanguins et urinaires Diminution du VEMS, Diminution de la FR (de 33% en aide inspiratoire contre 15% en VC) Augmentation du temps inspiratoire et du temps expiratoire
Parthasarathy S et al. Am J Respir Crit Care Med 2002
Immunitaire ? Baisse de l’activité des cellules K
METABOLIQUE Hypothyroidie Baisse sécrétion GH et Prl Axe corticotrope : résultats contradictoires
Les causes de rupture de sommeil
Augmentation importante du bruit : 20% des éveils - niveaux sonores la nuit : 50 dB, pics > 80 dB
Médicaments Relation entre sédation et sommeil BZD : prolongent le stade 2 et diminue le sommeil profond et le REM Les morphiniques baissent le REM et le sommeil profond
Ventilation mécanique Difficile de comparer avec la ventilation non invasive car beaucoup de facteurs confondants : gravité de la maladie, prévention des apnées du sommeil par intubation, niveau de sédation et d’analgésie Intérêt d’une étude sur des trachéotomisés
En AI il survient plus d’éveils qu’en ventilation VC ce qui se traduit par une baisse du sommeil. 6 patients sur 11 en AI vont developper un syndrome d’apnée du sommeil Parthasarathy S et al. Am J Respir Crit Care Med 02
Parthasarathy S et al. Am J Respir Crit Care Med 2002
Autres facteurs Maladie sous jacente : aspect EEG spécifique en cas de sepsis Lumière Douleur Soins confort
CONCLUSIONS Trouble du sommeil quantitatif et qualitatif Difficulté de mesure en routine :intérets de nouveaux outils Préciser les conséquences de ces altérations Recherche et éviction des causes Sédation et ventilation adaptée