Le rôle de l’éducation coopérative dans la transition du secondaire au postsecondaire Maureen Drysdale Université St. Jerome’s/Université de Waterloo John Goyder, Mark Easton, Kristyn Frank et Patricia Rowe Université de Waterloo Amanda Nosko Université Wilfrid Laurier

Aperçu du projet triphasé Étudier le rôle de l’éducation coopérative dans la transition de l’enseignement postsecondaire au marché du travail Phase 1 – Transition du secondaire (caractéristiques à l’admission) au postsecondaire Phase 2 – Enseignement postsecondaire Phase 3 – Transition du postsecondaire au marché du travail (caractéristiques à la transition)

Figure 1.0 A Caractéristiques à l’admission Âge, sexe, notes Cours de formation professionnelle Rédaction de curriculum vitae Techniques de recherche d’emploi Techniques d’entrevue Expérience de travail Éducation coopérative Stages pour les jeunes Formation en apprentissage Attitudes/comportements Habitudes liées aux devoirs Intérêt Sentiment d’appartenance Assiduité Activités bénévoles B Caractéristiques au postsecondaire Type d’établissement/diplôme/ programme Domaine d’études MPC/Rang Cours de formation professionnelle Expérience de travail Éducation coopérative et non coopérative Attitudes/comportements Activités bénévoles Type et avantages Avantages du programme Orientation en fonction des objectifs futurs Aptitudes utiles sur le marché du travail C Caractéristiques à la transition Antécédents en matière de chômage Caractéristiques du premier emploi Caractéristiques de l’emploi actuel Autoévaluation des aptitudes (premier indicateur du concept de soi propre au domaine)

Question de recherche – Phase 1 Existe-t-il des différences importantes entre les caractéristiques (figure 1.0, boîte A) des personnes admises à un programme d’éducation coopérative et celles admises à un programme d’éducation non coopérative? À la lumière d’une analyse bibliographique – diverses caractéristiques du secondaire (notes, formation professionnelle, expérience de travail, attitudes) ont été ajoutées au sexe et au statut socioéconomique des parents.

Méthodologie – Source de données Enquête auprès des jeunes en transition (EJET) Premier cycle 2000 (suivi des cycles 2002 et 2004) Cohorte des ans 2000 : n = en enseignement postsecondaire n = 9791 à l’université ou au collège n = 9759, données de l’éducation coopérative 5 p. 100 inscrits dans un programme collégial ou universitaire d’éducation coopérative

Analyse des données Descriptives Régression logistique Résultats binaires (éducation coopérative versus éducation non coopérative) Deux modèles 1. Éducation coopérative universitaire versus éducation universitaire régulière (non coopérative) 2. Éducation coopérative collégiale versus éducation collégiale régulière (non coopérative)

Analyse des données – Descriptives Domaine d’études % de cas% éd. coop. Éducation, récréation, orientation 5,1 7,9 Beaux-arts, lettres et sciences humaines 14,9 6,3 Sciences sociales 13,4 9,5 Commerce, gestion, administration des affaires 12,9 18,4 Agriculture, sciences biologiques, technologies 7,0 4,5 Génie, sciences appliquées, technologies 12,6 24,8 Sciences de la santé, technologies 4,9 4,8 Mathématiques, sciences physiques 6,1 6,9 Autres 23,0 16,8 Total 100,0 100,0

Analyse des données – Descriptives Sexe (%) HommesFemmes Universitaire coopérative(n = 203)62,637,4 Universitaire régulière(n = 4455)43,556,5 Collégiale coopérative(n = 346)36,763,3 Collégiale régulière(n = 3537)48,651,4

Analyse des données – Descriptives Éducation des parents (%) Deux ES Universitaire coopérative16,2 76,0 7,8 Universitaire régulière16,2 66,117,7 Collégiale coopérative34,2 42,922,9 Collégiale régulière23,5 48,527,9

Analyse des données – Régression logistique Deux étapes pour chaque modèle Chaque variable explicative entrée séparément – effet bidimensionnel Toutes les variables explicatives entrées ensemble – effet multidimensionnel

Résultats importants – Régression logistique Modèle 1 Éducation coopérative universitaire Hommes Notes en général*, en mathématiques* et en langue au secondaire > 80 % (note en langue plus forte dans l’effet multidimensionnel) Cours secondaires d’expérience professionnelle* Bons rapports avec le personnel enseignant* Désavoué : « faisait le moins de travail possible » et « plusieurs des choses enseignées au secondaire étaient inutiles »* Peu de chances d’avoir des camarades d’école avec qui parler de choses personnelles (effet « abruti »)* Statut socioéconomique plus élevé des parents (effet multidimensionnel) Génie, sciences appliquées et technologies *Effet bidimensionnel seulement

Résultats importants – Régression logistique Modèle 2 Éducation coopérative collégiale Femmes Notes en général et en mathématiques au secondaire > 80 % (effet multidimensionnel) Cours secondaires d’expérience professionnelle Moins de chances de suivre des cours de planification de carrière Plus de devoirs hors de l’école (effet bidimensionnel) Devoirs terminés à temps (effet multidimensionnel) Désavoué : « plusieurs des choses enseignées au secondaire étaient inutiles »* Souvenir de « ne pas avoir été traitée avec le même respect que les autres élèves » (plus fort dans l’effet multidimensionnel) Statut socioéconomique plus élevé des parents

Conclusion Les élèves des programmes d’éducation coopérative du secondaire semblent plus forts au point de vue scolaire. Les étudiantes et étudiants des programmes d’éducation coopérative universitaires affichent une éthique du travail plus rigoureuse. Les étudiantes et étudiants des programmes d’éducation coopérative ont généralement plus d’expérience de travail. Ils entretenaient des liens plus étroits avec le personnel enseignant du secondaire.

Conclusion Les hommes sont majoritaires dans les programmes d’éducation coopérative universitaires. Les étudiantes et étudiants des programmes d’éducation non coopérative perçoivent généralement moins la pertinence de ce qu’ils apprennent. Ils se sentaient davantage aliénés de leurs enseignantes et enseignants mais entretenaient des amitiés plus étroites. Les parents des étudiantes et étudiants des programmes d’éducation coopérative affichent généralement un niveau de scolarité plus élevé (> secondaire).