Pratiques exemplaires pour le nettoyage de l’environnement Module 4 – Le nettoyage général Partie A – Les principes du nettoyage Bienvenue au module 4 – Le nettoyage général. Il s’agit du quatrième module du programme de formation conçu pour appuyer les Pratiques exemplaires en matière de nettoyage de l’environnement en vue de la prévention et de la lutte contre les infections dans tous les établissements de soins de santé, publiées par le Comité consultatif provincial des maladies infectieuses. On encourage tous les établissements de soins de santé à assurer la mise en œuvre des pratiques exemplaires en vue d’améliorer la qualité des soins. Mon nom est insérer le nom et le titre de fonction et je ferai la présentation de la partie A de ce module.
Objectifs d’apprentissage Identifier les facteurs qui déterminent la fréquence du nettoyage. Ordonner correctement les tâches du nettoyage. Démontrer les procédures appropriées pour diverses tâches de nettoyage. Décrire d’autres considérations pour la gestion de l’environnement (p. ex. la manipulation des déchets, la manipulation sécuritaire des objets pointus et tranchants, le nettoyage d’écoulements de liquides organiques). À la fin de ce module, vous devriez être en mesure de : 1. Identifier . . . 2. Mettre dans le bon ordre. . . 3. Démontrer. . . 4. Décrire d’autres considérations pour la gestion de l’environnement (p. ex. la manutention des déchets, la manipulation sécuritaire des objets pointus et tranchants, le nettoyage d’écoulements de liquides organiques). Nous vous encourageons à consacrer quelques minutes à la fin de ce module pour regarder le DVD qui montre un certain nombre de scénarios de nettoyage. Votre gérant ou votre superviseur voudrait peut-être aussi présenter des démonstrations en direct.
Le nettoyage général Ces principes s’appliquent à tous les contextes où la propreté hospitalière est requise. Ce module porte sur le niveau de propreté hospitalier. Les principes que nous décrirons s'appliquent à tous les locaux de l'établissement où il faut assurer le niveau de propreté hospitalier.
La propreté hôtelière et la propreté hospitalière C’est une mesure de la propreté qui se fonde sur l’aspect visuel, en tenant compte de l’élimination de la poussière et de la saleté, l’élimination des déchets et le nettoyage des fenêtres et des surfaces. Passons en revue les définitions de la propreté hôtelière et de la propreté hospitalière – lire la diapositive.
La propreté hôtelière et la propreté hospitalière La propreté hospitalière, c’est la propreté hôtelière PLUS: Les surfaces fréquemment touchées dans les lieux qui servent aux soins des patients/résidents/clients sont nettoyées et désinfectées à l’aide d’un désinfectant de niveau hôpital, L’équipement médical non critique est nettoyé et désinfecté entre les patients/résidents/clients, ET Les pratiques de nettoyage sont périodiquement surveillées et vérifiées et l’on fournit des observations et de l’éducation. Passons en revue les définitions de la propreté hôtelière et de la propreté hospitalière – lire la diapositive. 5
La fréquence du nettoyage – Les facteurs qui influencent la fréquence Les surfaces touchées souvent ou peu souvent Poignées de porte comparé aux seuils de fenêtres Le type d’activité pratiqué en cet endroit et les risques associés à cette activité Les soins intensifs comparé au le travail de bureau La vulnérabilité des patients/résidents logés en cet endroit Soins intensifs comparé aux chambres des patients/résidents La probabilité de la contamination en fonction du volume de liquides corporels qui contaminent cet endroit. Salles de bains comparé au salon La présence d’organismes résistants aux antibiotiques (ORA) Plusieurs facteurs influencent la fréquence du nettoyage. Les surfaces sont-elles touchées souvent ou peu souvent? Il faudra nettoyer une poignée de porte plus souvent qu’un cadre de fenêtre. Quel type d’activité a lieu dans cet endroit et y a-t-il des risques associés à cette activité? Par exemple, un local où l’on donne des soins intensifs présente probablement plus d’activités à risque élevé qu’il y en a dans un bureau. Est-ce que les patients/résidents sont très vulnérables à cet endroit? Les patients de l’unité des soins intensifs peuvent être plus susceptibles aux infections que les patients ou les résidents d’une autre unité. Quelle est la probabilité que l’endroit soit contaminé par des liquides corporels en des circonstances ordinaires? La réponse varie selon l’endroit en question. Enfin, des organismes résistants aux microorganismes, comme le SARM ou les ERV, sont-ils présents? Il faut prendre tous ces facteurs en considération pour décider de la fréquence du nettoyage. Plus loin dans ce module, nous passerons en revue la matrice de la stratification du risque qui aide à prendre des décisions de ce genre.
La fréquence du nettoyage – Les facteurs qui influencent la fréquence Les surfaces souvent touchées : Ce sont celles qui subissent un contact fréquent des mains. Exemples : poignées de porte, boutons d’ascenseur, téléphones, sonneries d’appel, côtés de lits, interrupteur pour lampes, claviers d’ordinateurs, etc. Les surfaces souvent touchées dans les endroits où l’on assure des soins ont besoin d’être nettoyées et désinfectées plus fréquemment que les surfaces où le contact est minimal. Le nettoyage et la désinfection sont normalement assurés au moins une fois par jour et plus souvent si le risque de contamination environnementale est plus élevé, p. ex., dans les unités de soins intensifs et lors d’éclosions. Lire la diapositive
La fréquence du nettoyage Les facteurs qui influencent la fréquence Surface souvent touchées Combien de surfaces souvent touchées pouvez vous identifier dans cette photo? Exemples des surfaces souvent touchées. Note: Les points indiquent les surfaces de la contamination et du contact les plus élevés Combien de surfaces souvent touchées pouvez-vous indiquer dans cette photo?
La fréquence du nettoyage Les facteurs qui influencent la fréquence Surfaces souvent touchées Les côtés de lit, la sonnerie d’appel, les poignées des tables de chevet et les manettes de réglage du lit sont des surfaces souvent touchées. Surfaces souvent touchées Exemples des surfaces souvent touchées. Note: Les points indiquent les surfaces de la contamination et du contact les plus élevés
La fréquence du nettoyage Les facteurs qui influencent la fréquence Surfaces peu touchées: Ce sont les surfaces qui n’ont qu’un contact minimal avec les mains, p. ex., planchers, plafonds, miroirs, seuils de fenêtres. Il faut les nettoyer régulièrement (mais pas nécessairement quotidiennement), lorsqu’elles sont souillées ou qu’il y a eu un écoulement, et lorsqu’un résident/patient reçoit son congé de l’établissement de soins de santé. Plusieurs surfaces peu touchées peuvent être nettoyées ponctuellement plutôt que quotidiennement si on les nettoie aussi quand elles sont visiblement souillées. Lire la diapositive
La fréquence du nettoyage Les facteurs qui influencent la fréquence Surfaces souvent touchées comparé aux surfaces peu touchées La fréquence du nettoyage et l’intensité du nettoyage dépendent de la classification du risque de l’endroit à nettoyer. Lire l’énoncé. Maintenant, examinons de nouveau la matrice de la stratification du risque dont nous avons parlé plus tôt.
Les facteurs qui influencent le nettoyage Des facteurs qui ont un effet sur la fréquence du nettoyage de l’environnement sont : La probabilité de la contamination par des agents pathogènes La vulnérabilité aux infections chez les clients/patients/résidents Le potentiel d’exposition La première étape est de catégoriser les facteurs qui ont un impact sur la nécessité de nettoyer. Les facteurs dont on devrait tenir compte sont… (lire les trois énoncés) Après que vous avez fait cela, vous pouvez commencer à utiliser les tableaux.
La probabilité de contamination Forte – surfaces/équipement régulièrement exposés à de grosses quantités de sang frais ou d’autres liquides corporels (p. ex., salle d’accouchement, salle d’urgence, salles de bain visiblement souillées). Moyenne – surfaces/équipement qui ne sont pas régulièrement (mais qui pourraient être) contaminés par le sang ou les liquides corporels (toutes les salles de bain). Légère – surfaces non exposées au sang ou aux autres liquides corporels ou aux objets qui entrent en contact avec elles (p. ex., salons, bibliothèques, bureaux). La probabilité de contamination tombe dans trois catégories: forte, moyenne et faible. Un endroit où la probabilité de contamination est forte serait habituellement exposé à de fortes quantités de sang et d’autres liquides corporels. Deux bons exemples de ceci sont la salle d’urgence et les salles de travail et d’accouchement. Toutes les salles de bains présentent un risque moyen, étant donné qu’en raison de l’utilisation normale qu’on en fait, il est possible qu’elles deviennent contaminées par le sang et les liquides corporels, mais cela n’arrive pas régulièrement. Et évidemment, il est moins probable que des locaux comme les bureaux et les salons seront contaminés par les liquides corporels (du moins, on l’espère!)
La vulnérabilité aux infections La vulnérabilité du client/patient/résident Plus susceptibles – les personnes qui sont susceptibles aux infections en raison de leur état de santé ou d’une immunodéficience (p. ex., les personnes âgées qui ont une maladie sous-jacente). Moins susceptibles – toute autre personne et tout autre endroit Le potentiel d’exposition Surfaces souvent touchées – celles qui ont un contact fréquent avec les mains Surfaces peu touchées – celles qui ont un contact minimal avec les mains Les deux prochains facteurs à considérer pour la stratification du risque sont la vulnérabilité de la population des clients/patients/résidents selon leur susceptibilité plus ou moins grande, et le potentiel de contact des mains et des surfaces. Comme nous l’avons expliqué plus tôt dans ce module, les surfaces souvent touchées sont celles qui entrent fréquemment en contact avec les mains, tandis que les surfaces peu touchées ont un contact minimal avec les mains.
La stratification du risque Déterminer le niveau de risque Probabilité de la contamination par des agents pathogènes Surfaces souvent touchées (score = 3) Surfaces peu touchées (score = 1) Plus susceptible Score = 1 Moins susceptible Score = 0 Score = 1 Forte Score = 3 7 6 5 4 Moyenne Score= 2 3 Faible Score= 1 2 En fonction de la probabilité de contamination et de la susceptibilité de vos clients/patients/résidents, vous pouvez utiliser ce tableau pour produire un score total qui peut vous aider à déterminer la fréquence du nettoyage. Pour ce faire, on utilise le tableau présenté dans la diapositive suivante.
La matrice de la stratification du risque Déterminer la fréquence du nettoyage selon la matrice de la stratification du risque Score totale du risque Type de risque Fréquence minimale du nettoyage 7 Risque élevé Nettoyer après chaque cas/événement/ procédure et au moins deux fois par jour Nettoyage supplémentaire au besoin 4-6 Risque moyen Nettoyer au moins une fois par jour Nettoyage supplémentaire au besoin (p. ex. souillure importante) 2-3 Risque faible Nettoyer selon un horaire fixe Nettoyage supplémentaire au besoin (p. ex. souillure importante) Ce tableau fournit alors une indication de la fréquence du nettoyage. (Lire la diapositive.) Par exemple, un score de risque de 7 est considérée comme un risque élevé et au minimum, le nettoyage devrait être fait après chaque cas, événement ou procédure et au moins deux fois par jour. Un score entre 4 et 6 représente un risque modéré et ces endroits devraient être nettoyés au moins une fois par jour. Un score entre 2 et 3 est considérée comme un risque faible et on devrait nettoyer ces endroits selon un horaire établi. Par exemple, l'horaire du nettoyage d'un bureau pourrait prévoir un nettoyage par semaine. Dans tous les cas, la fréquence indiquée est un minimum et il se peut qu'on doive nettoyer plus souvent lorsque de fortes souillures surviennent.
Exemple – Dans un hôpital Dans une unité de soins intensifs : La probabilité de contamination est forte = 3 Le potentiel d’exposition est élevé (touchers fréquents) = 3 La vulnérabilité des patients dans l’USI: plus susceptibles = 1 Score totale = 7 – Nettoyer au moins deux fois par jour et plus souvent au besoin (p. ex., souillure importante). Voici un exemple de l'utilisation de la matrice dans le contexte d'un hôpital. Dans une unité de soins intensifs (USI), la probabilité de contamination est forte, ce qui donne un score de 3. Le potentiel d'exposition est élevé également, ce qui donne 3 point de plus et les patients dans l'USI sont plus susceptibles aux infections, donc on ajoute un point de plus, ce qui donne un total de 7. On devrait donc nettoyer cet endroit au moins deux fois par jour et plus souvent encore si de fortes souillures surviennent.
Exemple – SLD Dans une salle d’activités pour résidents : La probabilité de contamination est moyenne = 2 Le potentiel de contamination est élevé (touchers fréquents) = 3 La vulnérabilité des résidents – ceux qui participent aux activités peuvent être considérés comme moins susceptibles = 0 Score totale = 5 – Nettoyer au moins une fois par jour et plus souvent au besoin (p. ex., souillure importante) Dans l’exemple de la salle d’activités des résidents dans une maison de soins de longue durée, (lire la diapositive).
Point de contrôle de l’apprentissage Nous voici rendus au point de contrôle de l’apprentissage.
Point de contrôle de l’apprentissage Indiquez si les objets suivants sont « souvent touchés » ou « peu touchés ». Manette de la chasse d’eau Distributeur de savon Plinthe Mur Miroir des toilettes Poignées des robinets Couvre-fenêtre Plafonnier Examinez la liste d’objets et dites lesquels sont souvent touchés ou peu touchés.
Réponses du contrôle de l’apprentissage Les bonnes réponses sont : Manette de la chasse d’eau – souvent touchée Distributeur de savon – souvent touché Plinthe – peu touchée Mur – peu touché Miroir des toilettes – peu touché Poignée de robinet – souvent touchée Couvre-fenêtre – souvent ou peu touché, selon l’endroit – utiliser la matrice de la stratification du risque Plafonnier – peu touché Voici les bonnes réponses. Dans certains contextes, ces surfaces peuvent être peu ou souvent touchées, tout dépendant d’où ils se trouvent et comment on les utilise. C’est important d’utiliser la matrice de stratification du risque pour établir la fréquence du nettoyage.
References Fig 1-2: Provincial Infectious Diseases Advisory Committee (PIDAC). Best Practices for Environmental Cleaning for Prevention and Control of Infections in All Health Care Settings. 2009 [cited March 27, 2013]:28-29 Available from: http://www.oahpp.ca/resources/documents/pidac/Best%20Practices%20for%20Environmental%20Cleaning.pdf Bedrails, the call bell, handles on bedside tables, and bed controls are all high touch surfaces.
Merci! Ici se termine le module 1 portant sur la chaîne de transmission. Merci! 23 23
Sources d’images – Module 4 a Clipart Microsoft utilisé dans la diapositive 19 Toutes autres images sont © PHO 2013