La Modélisation : représenter la réalité dans un système informatisé ● La modélisation de la réalité constitue la 1ère étape du SIG ● Les SIG reposent, explicitement ou implicitement sur des modèles ● Dans un SIG, il faut essentiellement prévoir  1. comment les entités seront reparties en couches 2. par quel type d’élément graphique elles seront représentées (modélisation cartographique) 3. comment elles seront logiquement reliées entre elles (modélisation entité-relation)

La modélisation cartographique Elle peut s’appliquer aux couches vectorielles ou matricielles Mais en mode matriciel, la notion d’objet n’existe pas à proprement parler. - La modélisation cartographique est donc mieux adaptée aux couches vectorielles

►La modélisation cartographique en mode vectoriel ● Il s’agit d’associer un objet graphique (cartographique) à une entité géographique.  Ex : un bâtiment = 1 point ; une rivière = une ligne ; un lac = un polygone, .. ● La modélisation doit être fonctionnelle, ie que l’objectif est de rattacher des attributs à l’entité ● La modélisation ne doit pas se limiter à la représentation cartographique ● En théorie, on modélise donc de façon fonctionnelle, puis on associe une symbolisation à chaque entité.

La modélisation cartographique en mode vectoriel ● En théorie, on modélise donc de façon fonctionnelle, puis on associe une symbolisation à chaque entité.  Modélisation d’un arbre sur une carte à grande échelle  Entité  Symbole associé  L’entité est un point, les attributs peuvent être l’âge, l’espèce, …On lui associe un symbole. En revanche, il ne faut pas modéliser directement l’arbre par le symbole. Entité  Il est alors impossible de lui rattacher un attribut.

● Les éléments vectoriels : A- Les objets à 0 dimension A1- le point d’entité = un point utilisé pour identifier la localisation d’éléments ponctuels comme des tours, bâtiments, etc.,  A2 – le point étiquette = un point pour afficher du texte, pour l’identification de l’élement, ex, le nom d’un localité  Arras A3 – le point de surface = un point à l’intérieur d’un polygone qui indique un attribut de ce polygone

● Les éléments vectoriels : B- les objets à 1 dimension Ligne = élément linéaire ou contour d’un polygone B1- Segment de ligne : ligne directe entre 2 points B2- Corde : une séquence de segments B3 – Arc : emplacement de points qui forment une courbe B4 – lien : connection entre 2 nœuds

● Les éléments vectoriels : B- les objets à 1 dimension Ligne = élément linéaire ou contour d’un polygone B5 - lien directionnel B6 – Chaine directionnel B7 - Anneau : séquence de chaînes, cordes, liens ou arcs qui ne s'intersectent pas, avec fermeture (représentent une frontière close mais pas la surface délimitée)

● Les éléments vectoriels : C- Les objets cartographiques à 2 dimensions Polygone : aire formée d’une surface intérieur et d’un anneau extérieur et qui peut comporter plusieurs anneaux intérieurs qui ne se croisent pas ni ne s’imbriquent.

► La modélisation entité-relation ● Elle consiste à schématiser la portion du monde réel qui sera représentée dans une base de données ● On distingue principalement : Les entités ; ex personne, bâtiment Les relations ; ex : personne possède bâtiment ● La modélisation se traduit par un schéma conceptuel ● Il s’agit d’un outil de conception et de communication ● Ce modèle conceptuel présente l’avantage d’être compris par un non spécialiste de SIG et peut être perfectionné assez facilement par un nouvel intervenant

Concevoir un modèle Les quatre étapes essentielles

Modèle conceptuel Base de données du service scolarité/inscription d’université

● Éléments fondamentaux Le niveau conceptuel ● Éléments fondamentaux ⇨ Les entités et ses propriétés ⇨ Les associations, ⇨ Les cardinalités

L’entités et ses propriétés Un individu ou un objet, une chose concrète ou abstraite qui peut être reconnue distinctement (ex. entité élève) Propriété Une propriété est une information qui caractérise une entité. Une propriété peut être élémentaire (ex. nom) ou calculée (ex. âge) Seules les propriétés élémentaires figurent dans une entité.

Occurrence et identifiant Correspond aux valeurs prises par les propriétés. Ex. Martin est une occurrence de la propriété « nom » Identifiant C’est une (ou plusieurs) propriété particulière qui définit sans équivoque une occurrence d’une entité. ⇨ L’identifiant est souligné pour le repérer des autres propriétés. ⇨ L’identifiant d’une entité est souvent un numéro ou un code. ⇨ L’identifiant doit avoir une valeur unique pour chaque entité.

Associations et cardinalités Une association assure le lien entre deux ou plusieurs entités. Elle s’exprime par un verbe d’action à l’infinitif. Cardinalités : Les cardinalités sont des chiffres situés de chaque côté de l’association. Ils correspondent au nombre de possibilités minimales (0 ou 1) et maximales (1 à n) de participation d’une occurrence d’une entité à l’association.

Les cardinalités

Les différentes cardinalités sont : Exemple de cardinalité - Un polygone est composé d’au mois trois segments ou un segment peut composer un ou 2 polygone, ie que les polygones peuvent être isolé ou voisin - Chaque segment est tendu par 2 points, ou un point appartient à 2 ou plusieurs segments : ie que les segments appartiennent toujours à un polygone.

Exemples de schéma conceptuels Enregistrer les informations sur les principaux aspects humains et physiques des municipalités formant une MRC (municipalité régionale de comté). Les municipalités y sont représentées par des polygones complexes (zone composée de plusieurs parcelles). Les lots cadastraux sont représentés par des polygones simples. Les rivières sont représentées par des chaînes complètes (ligne brisée comportant certains attributs topologiques). Les routes sont également représentées par des chaînes complètes. Le relief est représenté par une couche matricielle où chaque élément (ou "pixel") est une valeur d'élévation en mètres.

Le schéma conceptuel se présente de la façon suivante Il est à noter que le relief n'apparaît pas dans le schéma à cause de sa forme matricielle où le concept d'entité, ou d'objet, n'existe pas toujours formellement. Ceci n'empêche pas que l'on puisse intégrer le relief dans la base de données mais demande que l'on fasse appel aux outils appropriés.