Intérêt de la prise en charge de l’hépatite C en prison. UCSA de Villeneuve les Maguelone Dr fadi meroueh cécile bonnafoux
7ème journée méditerranéenne des ucsa Repères Maison d’arrêt - 596 places théoriques / 700 à 800 - Hommes et mineurs Turn-over important: 1800 à 2000 entrants par an. 7ème journée méditerranéenne des ucsa
7ème journée méditerranéenne des ucsa Hépatite C en chiffres 600.000 cas en France. Prévalence: monde(3%) France(1à 1,5%) Prison: 7% (15% à VLM, jusqu’à 20%?) 4.000 morts par an. 5.000 nouveaux cas par an dont 70% de toxicomanes (actuellement principal réservoir infectant). 50% connus et seulement 10% traités. 7ème journée méditerranéenne des ucsa
7ème journée méditerranéenne des ucsa UD les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse représentent: 73 % des personnes infectées par le VIH 84 % des personnes infectées par le VHC 57 % des personnes infectées par le VHB 7ème journée méditerranéenne des ucsa
7ème journée méditerranéenne des ucsa Hépatite C en chiffres 20 à 30% présenteraient une Arn-vhc négative. Evolution vers la cirrhose (dans 20% des cas) et CPF (dans 5%). Le traitement: 50 à 80% de guérison selon le génotype. Pour une durée de traitement entre 6 mois et un an. 7ème journée méditerranéenne des ucsa
7ème journée méditerranéenne des ucsa EpiCC Âge moyen : 32 ans (22 – 47) Nb moyen d’incarcérations : 5,2 Toxicomanie intraveineuse : 91% Sniff : 90% Dérivés du cannabis : 92% Tatouages : 61% Piercings : 17% Abus d’alcool : 92% 7ème journée méditerranéenne des ucsa
7ème journée méditerranéenne des ucsa « Spécialité? » Affaire de « spécialiste » OUI Foie : hépatologue Virus: infectiologue MAIS Mais aussi santé publique, la précarité, la promiscuité = MG Traitement bien codifié 7ème journée méditerranéenne des ucsa
Hépatite C à l’UCSA de VLM Mise en place d’une équipe pluridisciplinaire (MG et IDE: binôme important), « aidée » par un psy consultation spécifique (MG et IDE) Mise en place d’un réseau (CSST, MG, Spécialistes, CH,…) Diagnostic dans les plus brefs délais: bilan sanguin unique et complet évitant la répétition. Si Arn-vhc: +, génotype, cv, nfs, tsh,…….. PBF non obligatoire, axée sur l’aspect virémie de l’infection Traitement un mois après l’arrivée et moins si bilan déjà fait ou connu 7ème journée méditerranéenne des ucsa
Hépatite C à l’UCSA de VLM Traitement Bithérapie par ribavirine et interféron pégylée au moins 6 mois (génotypes 2, 3) et au moins 1an pour les autres génotypes. Suivi par la même équipe, réseau, carnet de suivi et courrier, 7ème journée méditerranéenne des ucsa
Enquête un jour donné à VLM entre 2003 et 2007 Patients vhc+ 58 55 Arn - 14 32(18 ttt) Arn + 36 10(1 nr) Non connus 8 7 Ttt en cours 6 7ème journée méditerranéenne des ucsa
Faut-il traiter l’hépatite C en milieu carcéral ? Pour Patients souvent jeunes avec taux de succès élevé La compliance au traitement est favorisé par le mode de dispensation des médicaments L’incarcération est parfois la première (la seule ?) opportunité d’engager un traitement antiviral La gestion des effets secondaires par l’UCSA Contre Risque d’arrêt prématuré du traitement en cas de libération 7ème journée méditerranéenne des ucsa
7ème journée méditerranéenne des ucsa Résultats Très bonne « observance », 10 perdus de vus (dont 3 sont de retour, arn-) Pas d’arrêt de traitement pour «effets secondaires » (2 diminution d’interféron dans les co-inf) Au début de l’étude, 3 arrêts de traitement pour raison psy, changement du psy… et changement de stratégie dans un deuxième temps, psy=médecin ttt des effets secondaires 7ème journée méditerranéenne des ucsa
7ème journée méditerranéenne des ucsa Conclusion Nécessité de dépister et traiter en milieu carcéral: Forte prévalence de l’hépatite C et des personnes UD, plus de 64 % des arn-vhc + sont traités dans notre protocole. Problème de santé publique et un bon critère de réinsertion. Volonté d’une équipe. Effet « contenant » de la prison, nous pensons que « c’est le moment » et c’est possible. Nécessité de travailler en réseau. 7ème journée méditerranéenne des ucsa