Le travail d ’équipe La notion de partenariat Formation CAPA-SH Juin 2015 Le travail d ’équipe La notion de partenariat Concept Eléments clef Différents types de réunion Relations avec les partenaires
Missions Notion d ’équipe : loi d ’orientation de 1989 Travail collectif : inscrit dans le référentiel de compétences professionnelles Appel au collectif = définition élargie du travail d ’enseignant : quelles modalités ? Institutionnellement présente dans la loi de 1989 --> communauté éducative est vue comme tous ceux qui participent à la formation de l ’élève. Les enseignants font partie d ’équipes pédagogiques BO de mai 1997 : l ’enseignant est formé à collaborer à la réalisation d ’actions de partenariat engagées entre l ’établissement et son environnement ; il a le souci d ’établir des collaborations avec ses collègues ; il est préparé à travailler en équipe et à conduire avec d ’autres, des actions et des projets. Référentiel de compétences de PE 2013 paru au JO du 18/7/2013 : les pe font partie d ’une équipe éducative mobilisée au service de la réussite de tous les élèves dans une action cohérente et coordonnée comp 10 : Coopérer au sein d ’une équipe, comp 12 : coopérer avec les parents d ’élèves, avec les partenaires de l ’école (comp 13) Modalités : réunions institutionnelles, concertations
Référentiel de compétences L ’enseignant spécialisé : construit son identité professionnelle dans la complémentarité de celle des partenaires avec lesquels il travaille articule le projet individuel de l ’élève avec le volet éducatif/thérapeutique 2. Présente et explicite aux partenaires son projet de travail ou des observations organisées au sujet d ’un enfant et intègre dans l ’analyse les apports des autres professionnels
Obligations de service CLIS : 108 h consacrées à la concertation aux travaux en équipes pédagogiques, aux relations avec les parents ou à la participation aux conseils d ’école ULIS / EGPA : 1h de coordination et de synthèse EMS : 1h de coordination et de synthèse CLIS : circulaire 2013-019 du 4/02/2013 --> 24h enseignement + 3H concertation/ réunions hebdomadaires SEGPA/ ULIS : circulaire 74-148 du 19 avril 1974 --> 21h devant élèves + 1H synthèse (élève-14ans) ou 2h (élèves +14 ans, enseignement professionnel) EMS : Circulaire 82-507 du 4 novembre 1982 : 24h d ’enseignement + 1h coordo/synthèse si l ’enseignement dispensé et de niveau collège 26h+1h coordo/synthèse si enseignement est de niveau préélémentaire/élémentaire L ’horaire des travaux de coordination et de synthèse doit figurer à l ’emploi du temps. Les travaux sont soumis, au même titre que les enseignements au contrôle par les IEN. Les HCS peuvent être regroupées
Travail en équipe Avantages : Limites allège la charge mentale de la gestion du groupe et la responsabilisation des enseignants à son égard facteur de progression et de développement professionnel Limites confronte à la critique des autres entame le sentiment d ’autonomie professionnelle dévoreur de temps porteur de tensions HCS : coordination = articulation entre différentes tâches au sein d ’un même établissement, échanges entre pairs, travail commun Travail collectif comme régulateur des pratiques
Les différentes réunions Servent à mener un travail collectif centré sur l ’analyse de situations et de pratiques, la construction d ’une culture partagée, l ’implication dans des actions communes, le partage des connaissances et des expériences, la recherche des attitudes et des démarches adaptées les EE les ESS les HCS Il est important pour l ’enseignant d ’articuler ses demandes auprès de spécialistes autour de l ’adaptation des démarches pédagogiques et pas autour du trouble et de la pathologie (secret médical) Temps de réflexion commune sur les décisions à prendre, les réaménagements à envisager, les suites à prévoir… Réunion de coordination et de synthèse : associe tous les personnels. Objet --> concertation de l ’équipe sur le projet pédagogique, éducatif + suivi de chaque élève, ses possibilités d ’évolution, les aides à lui apporter (échanges de pratiques)
Modes de collaboration Transmission ou mise en commun d ’informations, de savoirs, d ’expériences, et de pratiques Réflexion commune et analyse collective Engagement dans des actions communes 1… dont chaque partenaire peut tirer profit dans son propre travail avec l ’enfant 2….conduisant à un accord sur certaines attitudes à adopter, pratiques à mettre en œuvre ou réajustements à effectuer 3…ou dans des démarches pour assurer l ’adaptation et la cohérence des aides
Points d ’appui Confrontation des observations sur l ’enfant Identification des besoins Clarification des objectifs visés Explication des pratiques Clarification des rôles et compétences
Notion de partenariat Mode de collaboration entre des membres d’organisations aux missions et aux activités différentes Démarche stratégique qui vise à se donner, à plusieurs, les moyens de réussir une action, de mener à bien un projet, d’atteindre un objectif, un but Partenariat : action mise en place dans la perspective de faire autrement, de faire mieux. Contributions mutuelles, différentes mais essentielles. Fondésur un respect et une reconnaissance mutuelle des contributions. Il laisse place à des espaces de négociation.
Objectifs Avoir une vision globale de l ’enfant pour proposer un projet adapté : confronter les observations, les évolutions et progrès de l ’enfant échanger sur les difficultés et discuter des aides et adaptations mises en place ou à proposer décider d ’objectifs communs, adapter les interventions
Dynamique et éthique Dynamique Ethique doit être la source d ’avantages au bénéfice des élèves objectif : améliorer l ’efficience des actions doit permettre de mieux satisfaire l ’objectif final Ethique doit être fondé sur la confiance objectifs fixés avec réalisme et modération
Principes de base Intérêt mutuel au bénéfice des élèves Egalité des partenaires Autonomie des partenaires Coopération entre les partenaires Evolution entre les partenaires 1. Pour être viable, le partenariat doit dès le départ susciter une source d ’intérêt pour les différentes parties 2. Le partenariat repose sur des relations d'égal àégal, non hiéarchiques. 3. Les différentes parties s'engagent de leur propre chef et demeurent libres dans leur action. 4. Une entente partenariale s'inscrit dans un projet partagé et celui-ci n'a de sens que s'il y a entraide et éhanges signifiants entre les partenaires. 5. Un partenariat s'inscrit au sein d'un espace-temps limité nécessitant une évaluation continue dont la résultante peut se traduire par des changements.
Les partenaires Famille / famille d ’accueil SESSAD L ’intersecteur de pédopsychiatrie (CGI, hôpitaux de jour) CMPP Educatifs et sociaux (AED, AEMO, MECS, CEF, dispositifs relais, foyer de l ’enfance) Personnels des EMS / personnels libéraux Collectivités / entreprises Sessad :service d'Éducation et de soins spécialisés à domicile. Ce sont des services médico-sociaux autonomes ou rattachés à des établissements spécialisés. Composés d’équipes pluridisciplinaires (psychologues, médecins, éducateurs, aides médico-pédagogiques…), ils peuvent intervenir au domicile familial de l’enfant ou de l’adolescent, mais aussi à la crèche, à l’école, au centre aéré ou encore dans les locaux du SESSAD, si la nature de l’intervention et la proximité s’y prêtent. L’équipe pluridisciplinaire apporte des aides qui répondent aux besoins de l’enfant dans le but de le maintenir dans le milieu ordinaire donc à l’école. Aide décidée par la CDAPH Centre de guidance infanto-juvénile --> difficultés psychiques d ’ordre relationnel, personnel ou familial et/ou troubles psychopathologiques Hôpitaux de jour : catij (centre d ’accueil thérapeutique infanto-juvénile + Cèdres (Novillars) CMPP : centre médico psycho-pédagogique --> consultations, diagnostic et soins ambulatoires pour troubles psychiques CAMSP : centre d ’action médico-social précoce --> 0 à 4 ans , dépistage précoce des déficiences motrices, sensorielles ou mentales AED aide éducative à domicile (CG) ; AEMO, aide éducative en milieu ouvert (justice) ; MECS, maison d ’enfant à caractère social ; CEF, centre éducatif fermé (structure alternative à l ’incarcération, lieu de résidence et non de détention)
Quelques questions Comment rendre le partenariat riche de sens ? Comment instaurer un réel partenariat quand les professionnels ne s ’engagent pas totalement ? Jusqu’où va-t-on dans le partage d ’informations ? 1. Ne pas se limiter à un partenariat de type administratif (modalités d ’accompagnement, mise en place des aménagements du temps scolaire). Etablir un lien pour mettre en lien un projet efficient pour le jeune, établir des bilans, réadapter, accorder ses pratiques… 2. Clarifier les rôles de chacun dans l ’accompagnement de l ’élève. Ne pas assigner par exemple à l ’éduc spé le rôle de gendarme ou de PE bis. Les rôles doivent être complémentaires. Passer d ’une conception additionnelle des compétences et des rôles à une recherche d ’interactions articulées à différents niveaux par une logique de projet 3. Secret professionnel : blocage de certaines informations qui ne pourraient être divulguées qu’avec l ’accord de la famille