Dieu et nous seuls pouvons Michel Folco
L’omniprésence de la violence dans le roman : Analyse de la première partie La cruauté des meurtres de Pierre Galine. La violente formation de la ville de Bellerocaille. Pour établir et garder le pouvoir, la violence est prédominante et évolue d'une génération à l'autre. À l'époque du premier baron Azémard Boutefeux, le pouvoir se gagne par la capacité à se défendre, et même à conquérir les sauvetés voisines. Pour son descendant le baron Raoul, la façon de garder le pouvoir est de se faire craindre des autres. (démonstrations de violences publiques, etc.) Les conditions dégradantes de la prison. -Dès qu'il en a le pouvoir, Justinien peut choisir l'emplacement des saltimbanques et les fait battre par Bredin, le fils de Beaulouis, pour se venger. (page 47)
Suite Les « instruments » de la justice sont barbares: - Le rouage est présenté comme étant banal alors qu'il s'agit d'un acte de grande violence - Beaulouis compare l'action de rouer vif avec celle de fendre du bois - Justinien refuse pour des raisons pratiques plutôt que morales, ce qui réjouit Beaulouis. - Le qualificatif donné au crime de Galine (infanticide culinaire) enlève le caractère atroce du crime. Les aventures de Martin et Jules : pour se sortir de la violence inhumaine qu'ils subissent, ils doivent eux-même l'exercer: Citation p.61: « Il venait d'égorger quatre touaregs. Crois-moi si tu le veux, mais c'était eux ou nous. »
suite Le vol des Saltimbanques, lorsque Justinien les retrouvent enfin. « D'abord il eu mal au crâne, puis il vit que les Saltimbanques avaient levé le camp, il se découvrit alors nu comme un ver. Ils lui avaient tout volé, TOUT, même son nez. » page:97. L’exécution de Pierre Galine qui attire énormément de spectateurs.
La cruauté présente dans le roman Le peuple banalise les exécutions. Ces pratiques sont rabaissées à l'état de spectacle populaire, comme à la page 14 quand on explique le taux de visiteur anormal: > On tire profit de la cruauté. Les gens viennent de partout dans le pays pour voir Galine dans sa cellule. Les gens son curieux de voir l'espace morbide dans lequel vit Galine et surtout ils sont curieux de voir ce monstre. Les gens responsables de la prison font payer les visiteurs, ils s'exposent le meurtrier comme un animal en cage. Citation (p.117): Comme tous ceux qui avaient payé pour le voir, Justinien La cruauté se manifeste par la réjouissence que procure le malheur d'autrui. Les gens qui assistent à l‘exécution s'esclaffent lorsque Galine se brûle les pieds sur le pavé chauffé par le soleil. Citation (p.119):...les pavés surchauffés de soleil brûlaient ses pieds nus, ce fut l'hilarité générale.
Exemple de question et réponse Le complot de Beaulouis Expliquez le complot de Beaulouis afin que Justinien n’aille pas aux galères à l’aide d’une citation. Exécutant des travaux de scribes pour M. Beaulouis, Justinien est toujours emprisonné dans le cachot de Bellerocaille. Il est cependant le mieux traité des prisonniers même en étant pauvre. Grâce au maître geôlier, Justinien évite la chaine de prisonniers de justesse. Pendant la nuit, il se fait casser une jambe afin qu’il ne puisse suivre la chaîne humaine. Ensuite, Beaulouis lui fait une proposition qu’il accepte qui est de devenir l‘exécuteur de Pierre Galine pour éviter la galère. Justinien accepte en croyant pouvoir ainsi retrouver sa liberté après l'exécution et Beaulouis s'en réjouit, car il désire le garder comme scribe 10 ans durant. « Présente ta candidature et si le baron accepte, partage avec moi la prime, fais le serment sur la bible qu'une fois gracié tu seras mon scribe dix ans durant et tu es sauvé des galères. »(p.54)
Deuxième partie Léon était le premier de sa lignée à s’unir à une fille du cru, tournant le dos à la tradition en tentant l’assimilation.”p.162 Explications: Léon a refusé le métier de bourreau. Il est le premier de la lignée des Pibrac à ne pas s’intéresser à ce métier. Il préfère travailler dans une boulangerie avec sa femme Hortense. L’assimilation signifie qu’il souhaite s’intégrer dans la société au lieu d’être craint et mit de côté.
Un des thèmes qui est présent dans ce roman,c'est la mort. L’attaque d’Henri, Adèle et leurs enfants. La vengeance d’Hippolyte. La mise à mort de Martine Goudut. Nous pourrions aussi associer ces événements à la violence qui est omniprésente dans le roman.