Actualités et utilisation des analyses microbiologiques en médecine générale TD. Huang, B. Kabamba, A. Simon ECU-UCL (Dampremy – Charleroi) 2010-01-09.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
INFECTION A CMV ET GROSSESSE
Advertisements

Les outils biologiques du dépistage
Investigation d ’une épidémie de syndromes grippaux dans un centre de long séjour, Pyrénées-Atlantiques, dec S. Coquet (1), C. Castor (1) , B. Placines.
Véronique Servas – Cire Aquitaine
Diagnostic et suivi virologique de l ’infection par le VIH
La Tuberculose pulmonaire
Synthèse des signalements des infections nosocomiales en maternité
ISOLEMENT SEPTIQUE : Quand, Qui et Pourquoi ?
Diarrhées bactériennes
. Surveillance de la rougeole
4 décembre 2010 Dr Thomas Guimard Médecine Interne Post-Urgence
Borréliose de Lyme Suivi post-thérapeutique
Elisabeth BOUVET Hôpital Bichat Claude Bernard GERES
Examen cytobactériologique urinaire (ECBU)
Les maladies nosocomiales Les maladies BMR
Diagnostic des infections virales
Chapitre XI - MICROBIOLOGIE
MALADIES INFECTIEUSES BRONCHOPULMONAIRES
Société Médicale de Pau et du Béarn Jeudi 21 octobre 2010
Infections Urinaires.
Dépistage de l’hépatite C
Question 3 Comment choisir le traitement antibiotique d’une pneumonie aiguë communautaire ? Quels sont les critères épidémiologiques, microbiologiques,
ED 393 Epidémiologie et sciences de l’information biomédicale
Microbiologie Clinique
Rubéole D Aussel.
Contrôle du MRSA dans les maisons de repos (et de soins)
Assurance dépendance - Commission de qualité des prestations - Présentation "Mogripp" V01.00 EPIDEMIE DE GASTRO-ENTERITE « MOGRIPP »
Docteur Catherine Chapuis
INTERET ? Corrélation clinico-bactériologique
LES INFECTIONS A STAPHYLOCOQUES
Moyens et modes de détection d’un agent infectieux chez l’homme Du prélèvement à l’examen microbiologique Robin STEPHAN 6/12/2011.
R.I.C.A.I RECOMMANDATIONS METHODOLOGIQUES DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’ ONERBA.
MELIOIDOSE.
LA TUBERCULOSE Historique Données épidémiologiques Microbiologie
Bactériologie et Médecine d’Urgence
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Cellule Qualité de Service3 mars Les résistances bactériennes, un enjeu de santé publique Dr Jean Sarlangue Hôpital des Enfants, CHU Bordeaux.
Diagnostic Biologique des Borrélioses de Lyme
INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUES
Mycoplasma.
Vaccins en milieu de travail
Prise en charge d ’une épidémie
Indications de mise en place de mesures d’isolements en réanimation
Respiratoire La Lettre de l’Infectiologue.
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Utilisation des tests IGRA en pratique quotidienne
devant une légionellose d’origine nosocomiale
CISPRILOR 6 juin 09 angines. J.Birgé
Evaluation des performances de la stratégie de dépistage de l’infection par le VIH basée sur l’utilisation de 2 tests Dr Florence Damond Laboratoire de.
Diagnostic biologique d’une leptospirose
Infections à Staphylocoques
Institut National d’Hygiène Publique
Problèmes posés par Clostridium difficile en réanimation
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Le programme national de lutte contre la tuberculose Journée DES Nicolas Griffon 22/01/08.
Tuberculose G.Mangiapan ENKRE 2006.
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Infection congénitale à CMV
• à partir des selles (sur milieux sélectifs), du sang (hémoculture)
Gestion du risque environnemental
IDR Test tuberculinique Signification, technique, réalisation
METHODES DE DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE
ED diagnostic et dépistage
1 UNIVERSITÉ PARIS 7 - DENIS DIDEROT THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE GÉNÉRALE Aurélie DUREL-MAURISSE ANGINE ET PRESCRIPTION D’ANTIBIOTIQUES : IMPACT.
La coqueluche Emilie MARTIN Assistante Hospitalo-universitaire Laboratoire de bactériologie CH Lyon Sud FGSM 3, 24 septembre
Epidémie d’angines streptococciques dans un camping : Penser à une toxi-infection alimentaire ! Cire Sud 19 avril 2013.
Tuberculose DIU Infections Nosocomiales et Hygiène Hospitalière.
Introduction La Thrombopénie Induite à l’Héparine (TIH) est une complication rare, mais redoutée, des traitements hépariniques. La TIH est un syndrome.
Transcription de la présentation:

Actualités et utilisation des analyses microbiologiques en médecine générale TD. Huang, B. Kabamba, A. Simon ECU-UCL (Dampremy – Charleroi) 2010-01-09

Buts de la microbiologie Aide au diagnostic d’infection généralisée et/ou locale Orientation du traitement d’une infection microbiologiquement documentée (antibiogramme) Détection précoce de pathogènes à potentiel épidémique (dépistage) Contribution à la surveillance épidémiologique des pathogènes importants et des résistances (santé publique)

Prescription de l’analyse Motif du prélèvement : différencier ceux à but Diagnostique: importance de notifier site et modalité de prélèvement Ex: prélèvement opératoire Epidémiologique: Recherche de MRSA ou BMR = ensemencement en milieu sélectif ! Données cliniques ! Infection suspectée Bactéries croissance lente, site « pauci-bactérien » (endocardite, arthrite à Kingella) Immunodépression Antibiothérapie en cours ou préalable Durée d’incubation Discordance examen direct-culture …

Pharyngites à S. pyogenes (Strepto A)

Pharyngites à S. pyogenes (Strepto A) Epidémio: 15%-30% pharyngites des enfants Clinique: Strepto A (angine + adénopathies unilatérales, fièvre, +- rash scarlatiforme sans autres symptômes ORL associés) vs viral… Diagnostic: recherche de Strepto A sur frottis de gorge Prélèvement: frottis du pharynx postérieur Frottis d’amygdales (frottis de bouche peu contributif) Méthodes diagnostiques: Culture Détection rapide d’antigènes

Pharyngites à S. pyogenes (Strepto A) Culture Strepto A: Gold-standard Avantage: Coût faible Détection d’autres pathogènes de pharyngites rares (Strepto C/G, Arcanobacterium, angine de Vincent (ex.dir.)…) (Antibiogramme) Limites: « Temps d’analyse » 18-24h Portage asymptomatique

Pharyngites à S. pyogenes (Strepto A) Tests de détection rapide d’antigènes: Principe (tests actuels): détection immuno-chromatographique des sucres de la paroi cellulaire bactérienne Sensibilité 80-90%, Spécificité 95-98% Avantage: Rapidité: <10 min Limites: Coût plus élevé Portage asymptomatique (Antibiogramme: pas de R péni, peu de R macrolides)

Pharyngites à S. pyogenes (Strepto A) Tests de détection rapide d’antigènes: Probabilité pré-test (Score de McIsaac): Age <15 ans T°>38°C Absence de toux Adénopathie cervicale antérieure Gonflement ou exsudat amygdalien Sensibilité selon score de McIsaac: Score ≥3: sensib >86%  OK Score ≤2: sensib <74%  préférer culture? Edmonson et al. Pediatrics. 2005;115:280-285

Pharyngites à S. pyogenes (Strepto A) Coût/bénéfice?? Etude-simulation USA Tester aucun /Traiter aucun: Coût individuel nul, très rares complications, pas d’effets secondaires, coût sociétal +++ (perte temps de travail parental) Tester aucun/Traiter tous: confort personnel, mais effets secondaires ++ coût d’AB inutiles, impact potentiel sur l’écologie microbienne Test rapide seul : cout-bénéfice > culture seule, mais non significatif et uniquement si prix du test rapide proche de celui de la culture ! Test rapide puis culture: peu de bénéfice supplémentaire Stratégie acceptée co au dnk traitement rembourse ssi test positif. Ce n’est pas le cas Van Howe et al. Pediatrics. 2006;117:609-619

Pneumonie communautaire

Investigations microbiologiques de routine des IVR en communauté : NON Investigations microbiologiques pas recommandées en routine (C1-3): Délai dans la collecte et la prise en charge du prélèvement Performance suboptimale des examens directs et de la culture: rendement faible de pathogènes dans ce setting Impact limité sur les décisions thérapeutiques ! Pas d’effets des résultats sur l’évolution clinique  Coûts supplémentaires des tests sans bénéfices significatifs ATS2001, BTS2001, ERS 2005

Investigations microbiologiques des IVR en communauté : Exceptions Analyse d’expectorations en l’absence de réponse clinique sous antibiothérapie empirique Recherche de pathogènes particuliers notamment chez patients avec FR: Tuberculose Coqueluche Sérologie en période d’épidémie de mycoplasmes ou en cas de suspicion épidémiologique particulière BTS 2001

Coqueluche

Coqueluche Pertussis = whooping cough = coqueluche Infection bactérienne très contagieuse des voies respiratoires supérieures (B. pertussis, parfois B. parapertussis) Transmission par gouttelettes (90% des contacts domestiques seraient contaminés) Mortalité élevée chez les enfants <1 an: Pays en voie de développement: 1-3% Pays industrialisés: 1-2/1000 Données OMS: 20 - 40 millions cas/an (90% en PVD) Mortalité: 200 000 – 400 000 décès/an

Evolution du nombre de cas de coqueluche confirmée par le laboratoire de référence (AZ-VUB) 1987-2005 (11 months) Courtesy from D. Pierard, AZ-VUB

Distribution d’âge des cas confirmés (2005)

Distribution d’âge en mois chez les enfants <1 an (2005)

Changement d’épidémiologie de la coqueluche Augmentation du nombre de cas rapportés: meilleure sensibilité diagnostique par nouveaux tests meilleur diagnostic clinique par les cliniciens avertis vraie incidence accrue ? OUI Europe: shift vers populations plus âgées avec transmission possible vers groupes d’enfants trop jeunes pour être protégés par la vaccination. Belgique: la prédominance des cas chez les très jeunes nourrissons suggèrent une circulation de B. pertussis au sein des groupes plus âgés sans diagnostic adéquat.

Diagnostic de laboratoire des infections à Bordetella pertussis Immunofluorescence directe: faible sensibilité, spécificité variable Culture: méthode de référence, mais sensibilité ± 50 % (intérêt épidémiologie) Sérologie: seule une séroconversion considérée comme diagnostic, (standardisation très difficile !!) Détection moléculaire: PCR spécifique de B. pertussis sensibilité +++ Etude VUB (n=188): 39% PCR + culture + 49% PCR + culture – 12% PCR - culture +

Prélèvement, transport et conservation des échantillons Prélèvements de choix: aspiration naso-pharyngée frottis nasal postérieur Ecouvillon: pas de coton ni d’alginate pour PCR Transport & conservation: à 4°C si possible pour la PCR pas de boîtes « toux » !! (Mauritzen test)

Tuberculose

Tuberculose: incidence globale FARES 2007

Tuberculose: diagnostic Tuberculose maladie active: Diagnostic clinique basé sur données épidémiologiques, cliniques et radiologiques Eventuellement associé à la détection de la présence de Mycobacterium tuberculosis (BK) Infection tuberculeuse latente: Infection asymptomatique à BK Suspicion par visualisation de lésions radiologiques ou mesure de réponse immunitaire spécifique

Tuberculose: diagnostic Détection de BK: Bactériologie: Examen direct (auramine, Ziehl): sensibilité faible (prv respiratoire <50%, liquide pleural <5%, LCR <2%) Culture: sensibilité moyenne (ex: 75% en Hollande à faible incidence) Lente jusqu’à 2-6 semaines Biologie moléculaire: Rapide Sensibilité très variable selon les techniques et généralement inférieure à la culture! Souvent volume d’échantillon analysé très faible

Tuberculose: diagnostic Détection de la réponse immunitaire spécifique: Réaction cutanée à la tuberculine (TST) ou intra-dermoréaction: réaction in vivo de l’immunité cellulaire CD4 Th1 Mesure de la production d’interferon gamma (IGRA: interferon gamma release assay): mesure de IFN-γ après stimulation in vitro des cellules T

Tuberculose: TST Signification: Limitations: Un patient non-vacciné immunocompétent avec TST négatif n’a pas été infecté par BK Limitations: Technique: visite supplémentaire (résultat en 3 jours), lecture subjective et expérience nécessaire Faux +: Vaccination BCG, mycobactéries non-tbc Faux -: Immunodépression cellulaire (HIV, hémato-onco, traitements…), infection active précoce, infections virales ou autres vaccinations récentes Contre-indications: atcd TST+, TB maladie

Tuberculose: IGRA Principe: Mesure de la production d’IFN-γ par les cellules T du patient mises en contact avec un mix d’antigènes spécifiques du BK Antigènes ESAT-6, CFP-10: Absence dans souche vaccinale M. bovis BCG Absence dans mycobactéries non-tuberculeuses sauf exceptions (M. avium, M. marinum, M. leprae…) Technique: une prise de sang unique, résultat en 24h

QuantiFERON-TB Gold In-Tube ® (Cellestis) Figure 1 T-cell interferon-γ release assays for the diagnosis of M. tuberculosis infection QuantiFERON-TB Gold In-Tube ® (Cellestis) T-SPOT.TB ® (Oxford Immunotec) Whole blood PBMC Lange C et al. (2007) Rapid immunodiagnosis of tuberculosis in a woman receiving anti-TNF therapy Nat Clin Pract Rheumatol 3: 528–534 doi:10.1038/ncprheum0571

Borrelia burgdorferi ou maladie de Lyme

Atteinte cutanée: érythème chronique migrant ECM Phase précoce: La lésion d’inoculation pathognomonique Peut être inaperçue 60-80% des cas Diagnostic clinique ! Sérologie non indispensable pour la prise en charge

Diagnostic biologique Phase tardif / chronique: Diagnostic direct: Culture et biologie moléculaire décevantes Peu de Borrelia au sein des lésions (surtout par réaction immunitaire) Diagnostic indirect: Diagnostic surtout sérologique Méthodes quantitatives: dépistage (IFI, ELISA) Méthodes qualitatives: confirmation d’Ac spécifiques (Western blot, Immuno blot)  Si IgM pos: toujours contrôler 1 mois plus tard

Biologie moléculaire Rendement de 60-80% comparable à la culture, au stade ECM 25-100% selon les publications, au stade de neuroborréliose (stade secondaire précoce) donc privilégier la recherche d’Ac dans le LCR (1% sérum Nég)

Sensibilité de la sérologie Igm ^pos tout seul attention toujours controler après trois semaines 1 mois. Mssage général mais certainemeny vrai pour boorelia Fatigue chronique et sero frustre= faux pos Si aesion articuaie alors serologie +++ Si début de la maladie ave serologie positive recommencer car … Si loin dans la maldie alors sero frudtre esclumm si morsure car tique ne tranmettent pas jrs Si traitement precoce on peut décapiter la sérologie

Grippe

Diagnostic virologique: prélèvements Types: Frottis nasopharyngé ??? Qualité - IF Aspiration nasopharyngée LBA Mode: Précoce (<3j) Nasopharynx conservé à +4°C ou acheminé rapidement au labo

Diagnostic virologique: techniques Détection Ag: Tests rapides TR (immunochromatographie) Immunofluorescence IF PCR Influenza = Référence (Culture difficile) (Sérologie tardive inutile) Spécificité et VPP comparables pour les 3 tests (>95%) Sensibilité TR (30%) < IF (60%) < PCR (90%)

Diagnostic virologique: indications www.cdc.gov/h1n1flu/guidance/diagnostic_tests.htm

CA-MRSA (MRSA communautaire)

CA-MRSA Fin 90s: description d’infections à MRSA chez des patients inhabituels Groupes à risque : Prisonniers, Footballeurs (et certaines minorités) Age moyen : 23 ans Transmission : par (manu)portage direct ou contact indirect (serviettes de bain, draps, équipement sportif ...) MRSA communautaire: patients sans contact avec le milieu hospitalier, ni de recours aux soins médicaux France : 1,4% des MRSA (2007 nationale)  restent rares par rapport aux HA-MRSA « hospitaliers », 22% des infections cutanées à S. aureus (2006 locale) USA: clone épidémique+++

CA-MRSA Différences avec le MRSA hospitalier : Démographique : touche des sujets plus jeunes Clinique : Infections cutanées primitives (cellulite, impétigo, folliculite, furonculose, abcès) Pneumonie nécrosante staphylococcique Génétique : clones différents de ceux circulant dans les hôpitaux Sensibilité aux AB : plus sensibles aux autres classes non-β-lactames (actuellement) que les MRSA hospitaliers Emergence de clones de MRSA produisant des facteurs de virulence (PVL, TSST1, exfoliatine…) Leucocidine de Panton et Valentine (PVL): cytotoxine qui détruit les leucocytes et induit une nécrose tissulaire. Mise en évidence des gènes par PCR sur les souches après culture.

CA-MRSA infection

CA-MRSA toxinogènes Quand rechercher les toxines ? Infection cutanée suppurative furonculose récidivante chez un patient furonculose familiale épidémie en collectivité (école, crèche, sport) Pneumonie nécrosante (!! Post-grippe !!) pneumonie sévère et rapidement évolutive (à S. aureus) enfant et adulte jeune Pourquoi rechercher la présence de toxine ? Infection cutanée primitive décontamination cutanée mise en place contrôle épidémie Pneumonie nécrosante antibiothérapie adaptée antibiothérapie anti-toxinique immunoglobulines fortes doses

Gestion des infections en institution Un cas particulier Des patients pas comme les autres Des facteurs de risque pas comme les autres Un environnement pas comme les autres

Facteurs de risque de colonisation / infection par des BMR (bactéries multi-R) Déficits fonctionnels Maladie(s) sous-jacente(s) sévère(s) Plaies cutanées Procédures invasives (en particulier urinaire et vasculaire) Exposition actuelle ou récente aux antibiotiques Haut degré de dépendance Présence de nombreuses comorbidités

MRSA dans les MRS

Prévalence des MRSA dans les MRS (3ème étude dans les MRS Belges en 2005) 18% 19% 22%

Prise en charge des résidents MRSA+ Tous les résidents Précautions générales Porteurs de MRSA Idem supra + Décolonisation cutanéo-muqueuse Toujours masque, gants et blouse pour les soins et réfection du lit pendant la durée du portage Hygiène des mains avec SHA Porteurs de MRSA et Idem supra + toux productive ou Chambre individuelle plaie non-recouvrable ou Toujours masque, gants et blouse incontinence urinaire pour tout contact et réfection du lit et hygiène précaire Pas de participation aux activités Recommandations du BICS 2005

AFFICHE HOE

Culture de bagues Idem après lavage Idem après désinfection SHA Source: Journée Nationale d’hygiène en France(mai 2008) Idem après lavage Idem après désinfection SHA 49

AFFICHE NAGELS EN JUWELEN

CLOSTRIDIUM DIFFICILE Another topics we learn more about the last years is Clostridium difficile with the new strain called NAP 027 for North American PAtern or Ribotype O27 which caused a lot of epidemics in north america butas wi ‘ll seen belgium was not spared

Bactériologie Bacille gram positif forme végétative: forme sporulée: métaboliquement active, potentiellement pathogène forme sporulée: métaboliquement inactive, non pathogène forme de résistance de la forme végétative dans l’environnement Clinique liée à présence de toxine  CDAD (C. difficile associated diarrhea ) 1978 : CD reconnu comme la première cause de colite pseudo-membraneuse

C. difficile est la première cause de diarrhée associée aux institutions de soins (hôpitaux aigus, MRS) Epidémiologie 10 % des diarrhées nosocomiales 10-25 % des diarrhées associées aux AB 95 % des colites pseudo membraneuses Epidémies nosocomiales

C. difficile: pathogène ré-émergent ? Depuis années 2000  incidence Description de multiples épidémies nosocomiales CDAD chez patients sans facteurs de risque Aggravation de la sévérité du tableau clinique  mortalité 4.7%  13.8%  récurrences 20%  47.2%  Apparition de souches de C. difficile hypertoxinogènes (ex: ribotype NAP1/O27)

Causes de l’émergence du C. difficile Carence dans la reconnaissance clinique du syndrome Modification du taux d’attaque ( production de toxine et  sporulation) Rôle de la surconsommation des fluoroquinolones Carence dans l’entretien ménager des institutions Carence de chambre individuelle Transferts de pts avec CDAD non diagnostiqué entre hôpitaux

Contrôle et prévention de CDAD 1. Evoquer le C. difficile devant toute diarrhée nosocomiale (selles glaireuses, malodorantes, >75 ans, AB préalables, séjour récente en institution) 2. Recherche de toxine dans les selles par tests rapides 3. Précautions d’hygiène (personnel et environnement) 4. Politique AB Recommandations CSS (BICS-ISP) 2008