Lien entre le synode et les témoignages : « Comment peut-on vivre en proximité ? » ECOUTER / FAIRE UN BOUT DE CHEMIN = Aumônerie de l’hôpital VIVRE EN PROXIMITE / ALLER VERS = A.C.E. ACCUEILLIR / OSER PROPOSER… TEMOIGNER = Aumônerie des jeunes LEURS IMAGES DE DIEU / SIGNES D’EVANGILE DANS LEUR VIE = Visites de baptême VIVRE EN PETIT GROUPE / FAIRE EGLISE = Relais paroissial
C’est grâce à tout ce qui se vit déjà dans l’Eglise du Nord Pas de Calais (comme les témoignages que nous venons d’entendre) que le synode a pu travailler et faire des propositions pour l’avenir de nos paroisses. « … que la paroisse soit réellement en contact avec les familles et la vie du peuple et ne devienne pas une structure prolixe séparée des gens, ou un groupe d’élus qui se regardent eux- mêmes ». Ces paroles sont du pape François, dans son exhortation apostolique de 2013 « la Joie de l’Evangile » qui n’est autre que le programme de son pontificat, où le pape nous invite à une conversion missionnaire. Pour cela il nous renvoie d’abord à la source, le Christ et son évangile, avant de nous préoccuper d’organisation ou de structures. De cette exhortation (§28) une autre phrase était capitale et donc inscrite en préambule de chaque session du synode : « Nous devons reconnaître que l’appel à la révision des paroisses n’a pas encore donné de fruits suffisants pour qu’elles soient encore plus proches des gens, qu’elles soient des lieux de communion vivante et de participation, et qu’elles s’orientent complètement vers la mission. » Ce sont les 4 chapitres du synode.
« Faisons nôtre la pédagogie de Jésus », c’est la proposition N°1 du synode. Dans les témoignages que nous venons d’entendre, nous percevons des chrétiens inspirés par l’esprit de Jésus et par sa pédagogie. « A toutes les pages des Evangiles, Jésus est celui qui rencontre chacun pour lui-même, qui se laisse surprendre, à l’écoute des attentes et du chemin personnel des uns et des autres. »… « à ceux qui imposent la Loi comme un fardeau, il oppose son accueil sans condition… » (cf. propos. 23, 26) L’ACCUEIL est le préalable indispensable à toute vie fraternelle, et à plus forte raison à toute vie paroissiale ! Ce mot revient à toutes les étapes du synode, chacun en est convaincu. Sans accueil, il ne peut y avoir annonce de l’évangile. C’est aussi inscrit dans la 3 ème proposition du synode : « Pour permettre la rencontre avec le Christ aujourd’hui, nous avons à développer : écoute, ouverture, attention, fraternité. »
POUR QUE LES PAROISSES SOIENT ENCORE PLUS PROCHES DES GENS (chapitre 2 du synode) §23 « La proximité est la dimension première et essentielle de la mission. Les chrétiens sont appelés à inventer une nouvelle hospitalité, à développer un style de vie adapté à notre temps qui soit à la fois « sortie » pour aller à la rencontre de ceux qui nous entourent, et à la fois « accueil sans condition » de ceux et celles qui approchent l’Eglise… » On ne remplit plus les églises, c’est un fait. Comme l’a dit Mgr Jacques Noyer : « le souci ne doit pas être de remplir nos églises, ni de faire de la nostalgie… Il s’agit simplement d’avoir une Eglise rayonnante autrement». Pour cela, on peut favoriser l’éclosion de petites cellules qu’on peut appeler « les communautés de proximité ». (exemples : les équipes relais, les maisons d’évangile, les groupes de partage, les équipes du Rosaire, les groupes de migrants, etc…) Quand peut-on parler d’une communauté de proximité? - lorsque 2 missions y sont assurées : rassembler des personnes et proposer une relation à la Parole de Dieu. Bien sûr les communautés ne sont pas le seul lieu de proximité. La proximité se vit aussi dans les rencontres individuelles. Ce peut être les visites de préparation au baptême ou aux funérailles, les visites de malades, de prisonniers, etc...
Pour la mission, il faut ACCUEILLIR et ALLER VERS. ALLER VERS (ch1 la mission §5 à 11), sortir de l’Eglise, aller vers la périphérie. §5 « Le pape François invite les chrétiens et les communautés à se tourner vers la mission, plus particulièrement vers les « périphéries existentielles ». Cela exige de notre part une véritable « conversion missionnaire » qui nous fait sortir de nos préoccupations internes… » §6 « …que les paroisses se donnent les moyens de connaître le monde qui les entoure, dans le quotidien des femmes et des hommes du Nd-PdC… afin d’identifier les périphéries existentielles vers lesquelles elles sont envoyées. » Ce gros mot « périphéries existentielles » est expliqué par le cardinal Bergoglio en mars 2013, juste avant qu’il ne devienne le pape François: « L’Eglise est appelée à sortir d’elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles : là où réside le mystère du péché, la douleur, l’injustice, l’ignorance, là ou le religieux, la pensée sont méprisés, là où sont toutes les misères ». C’est repris dans les orientations du synode 12 à 14: (lire tout le §12) où le synode entend « l’appel lancinant de celles et ceux qui sont laissés sur le bord de la route par notre société » avec Diaconia 2013 et l’appel du pape François d’une « Eglise pauvre pour les pauvres ». § c’est un appel à « rejoindre particulièrement les personnes en situation de précarité et d’exclusion » et à « faire place dans les communautés aux personnes les plus fragilisées ».
« Nous venons de voter des orientations fondamentales pour que nos bâtiments (Eglises, presbytères, maisons paroissiales) manifestent au mieux notre goût de l'accueil. Nous choisissons que nos communautés chrétiennes sachent non seulement accueillir ceux qui s'approchent d'elles, mais se montrent inventives dans le projet d'aller à la rencontre de ceux qui sont sur les chemins de la vie. Qu'elles inventent des petites communautés de proximité pour être visibles et accessibles dans les quartiers. Qu'elles se montrent proches des familles, des enfants, des jeunes, des personnes en difficulté. Qu'elles reconnaissent parmi elles des délégués, des envoyés, des serviteurs prêts à écouter et à parler, à aider et à aimer. C'est la proximité que nous voulons comme l'un des signes majeurs de notre renouvellement. » Extrait du discours de clôture de Mgr Ulrich le 1° février 2015 En résumé!
Extrait du discours de clôture de Mgr Ulrich le 1° février 2015 Chacun à sa façon, nous pouvons faire nôtre cette parole de Madeleine Delbrêl dans Nous autres, gens des rues p : "la parole de Dieu, on ne l'emporte pas au bout du monde dans une mallette : on la porte en soi, on l'emporte en soi. (...) Une fois que nous avons connu la Parole de Dieu, nous n'avons pas le droit de ne pas la recevoir; une fois que nous l'avons reçue, nous n'avons pas le droit de ne pas la laisser s'incarner en nous ; une fois qu'elle s'est incarnée en nous, nous n'avons pas le droit de la garder pour nous : nous appartenons alors à ceux qui l'attendent."
Les Actes du synode sont sur le site depuis le 7 avril 2015
Attention de ne pas réduire la pastorale à un ensemble d’initiatives et de perdre de vue l’essence même de l’évangélisation. Une pastorale sans prière et sans contemplation ne pourra jamais rejoindre le cœur des personnes. Le Pape François nous invite à une conversion missionnaire
« Bâtir chaque paroisse comme une communion de communautés » = §28-32 « un visage d’acceptation mutuelle et de construction commune » « la paroisse est une communauté eucharistique » cf. Vivre en petit groupe / Faire Eglise Vivre en Eglise avec les jeunes = §15-18 Lire le §17 « favoriser la participation des jeunes » « Les signes perceptibles de la présence de Dieu » = §2 cf. leurs images de Dieu / les signes d’évangile dans leur vie Autres liens…