EnqUÊTE SUR L’ACCUEIL DES PVVIH EN ÉTABLISSEMENT COREVIH en ACTIONS 24 septembre 2015 Audrey FAIVRE COREVIH en ACTIONS 24 septembre 2015 Audrey FAIVRE.

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EnqUÊTE SUR L’ACCUEIL DES PVVIH EN ÉTABLISSEMENT COREVIH en ACTIONS 24 septembre 2015 Audrey FAIVRE COREVIH en ACTIONS 24 septembre 2015 Audrey FAIVRE

L’origine de la recherche et les enjeux Vieillir avec le VIH : une notion inimaginable il y a 15 ans, désormais réelle mais qui pose néanmoins un ensemble de questions. Les TAR ont permis de considérablement allonger la durée de vie des PVVIH. Augmentation des personnes de plus de 50 ans parmi la population infectée par le VIH. 50 ans = Seuil à partir duquel les PVVIH sont qualifiées de «plus âgées» (seuil pour la population générale = 65 ans) VIH et progression des co-infections provoquent un vieillissement prématuré. Vieillir avec le VIH : une notion inimaginable il y a 15 ans, désormais réelle mais qui pose néanmoins un ensemble de questions. Les TAR ont permis de considérablement allonger la durée de vie des PVVIH. Augmentation des personnes de plus de 50 ans parmi la population infectée par le VIH. 50 ans = Seuil à partir duquel les PVVIH sont qualifiées de «plus âgées» (seuil pour la population générale = 65 ans) VIH et progression des co-infections provoquent un vieillissement prématuré.

POURQUOI UN TEL QUESTIONNEMENT ? PVVIH semblent confrontées à des difficultés supérieures : isolement, précarité, fragilité liée à la maladie. Réunions multidisciplinaires permettant de cibler les situations les plus complexes : interrogation sur les possibilités de maintien à domicile de certaines personnes vieillissantes lorsque celui-ci devient fragile. Plan National de lutte contre le VIH/Sida/IST (Action T46) : Amélioration de l’accès des PVVIH aux dispositifs de droits communs d’hébergement pour les personnes handicapées ou dépendantes. PVVIH semblent confrontées à des difficultés supérieures : isolement, précarité, fragilité liée à la maladie. Réunions multidisciplinaires permettant de cibler les situations les plus complexes : interrogation sur les possibilités de maintien à domicile de certaines personnes vieillissantes lorsque celui-ci devient fragile. Plan National de lutte contre le VIH/Sida/IST (Action T46) : Amélioration de l’accès des PVVIH aux dispositifs de droits communs d’hébergement pour les personnes handicapées ou dépendantes. R é partition par âge de la file Active (Donn é es 2014) Franche Comt é Bourgogne File active (nb de patients) Sup é rieur à 60 ans 12,60%18,90% Entre ans27,90%30,50% Entre ans36,80%32,40%

méthode utilisée Un questionnaire composé de 19 questions (fermées et ouvertes) Diffusion à l’ensemble des EHPAD, USLD, SSR, MAS/FAM, Foyers-logements de la région Franche-Comté et de la Bourgogne Limites de la méthode : Difficulté de pouvoir interpréter l’ensemble des données Un questionnaire composé de 19 questions (fermées et ouvertes) Diffusion à l’ensemble des EHPAD, USLD, SSR, MAS/FAM, Foyers-logements de la région Franche-Comté et de la Bourgogne Limites de la méthode : Difficulté de pouvoir interpréter l’ensemble des données

objectifs de la Recherche L’accueil des PVVIH en établissement de santé, structures médico-sociales, quels sont les constats en Franche- Comté et en Bourgogne ? Les constats sont-ils identiques entre les deux régions ? Recenser les établissements susceptibles d’accueillir ce public, savoir s’il existe des places réservées et connaître les éventuels freins pouvant limiter leur accueil. L’accueil des PVVIH en établissement de santé, structures médico-sociales, quels sont les constats en Franche- Comté et en Bourgogne ? Les constats sont-ils identiques entre les deux régions ? Recenser les établissements susceptibles d’accueillir ce public, savoir s’il existe des places réservées et connaître les éventuels freins pouvant limiter leur accueil.

Résultats : réponses obtenues En Franche-Comté : 217 établissements interrogés 66 réponses (30,4 %) (46 EHPAD/USLD-10 MAS/FAM- 4SSR/CRF-6FL) En Bourgogne : 390 établissements interrogés 76 réponses (19, 5%) (65 EHPAD/USLD-6 MAS/FAM-5 SSR/CRF) En Franche-Comté : 217 établissements interrogés 66 réponses (30,4 %) (46 EHPAD/USLD-10 MAS/FAM- 4SSR/CRF-6FL) En Bourgogne : 390 établissements interrogés 76 réponses (19, 5%) (65 EHPAD/USLD-6 MAS/FAM-5 SSR/CRF)

Résultats : De quel tarif de financement relevez-vous? Rappels : La prise en charge des dépenses de soins pour les résidents en EHPAD dépend de 2 caractéristiques institutionnelles : Le fait qu’il soit au tarif global ou partiel et le fait qu’il dispose d’une pharmacie à usage intérieur ou pas. Si l’établissement relève du tarif partiel, le coût des médicaments continue d’être pris en charge par les organismes d’assurance maladie. Si l’établissement relève du tarif global, prise en charge d’un ensemble plus large de postes de dépenses. Le coût des médicaments est pris en charge dans la dotation globale de financement versée à l’établissement (dotation mensuelle moyenne par résident des médicaments en EHPAD : 150 euros à rapprocher des 1100 euros des TAR). Rappels : La prise en charge des dépenses de soins pour les résidents en EHPAD dépend de 2 caractéristiques institutionnelles : Le fait qu’il soit au tarif global ou partiel et le fait qu’il dispose d’une pharmacie à usage intérieur ou pas. Si l’établissement relève du tarif partiel, le coût des médicaments continue d’être pris en charge par les organismes d’assurance maladie. Si l’établissement relève du tarif global, prise en charge d’un ensemble plus large de postes de dépenses. Le coût des médicaments est pris en charge dans la dotation globale de financement versée à l’établissement (dotation mensuelle moyenne par résident des médicaments en EHPAD : 150 euros à rapprocher des 1100 euros des TAR).

Résultats : Disposez-vous d’une Pharmacie à usage intérieur (PUI)? Article L du Code la Santé Publique : La gérance d’une PUI est assurée par un pharmacien. L’option tarifaire se combine avec une tarification qui inclut les dépenses de médicaments en fonction de la présence ou non d’une PUI. Article L du Code la Santé Publique : La gérance d’une PUI est assurée par un pharmacien. L’option tarifaire se combine avec une tarification qui inclut les dépenses de médicaments en fonction de la présence ou non d’une PUI.

Résultats : Quelle est la durée moyenne de séjour? Nombre de places EHPAD/USLDFAM/MASSSR/CRFFoyer Logement Franche-Comté Bourgogne843957

Résultats : Quel est l’âge des personnes accueillies? AGE MOYENEHPAD/USLDMAS/FAMSSR/ CRFFoyer-Logement Franche-Comté Bourgogne853968

Résultats : Pathologies rencontrées et spécialités médicales L’établissement est t-il spécialisé dans l’accueil de pathologies spécifiques ?

Résultats : Accueil de PVVIH ?

Résultats : le VIH est-il un frein pour une admission en établissement?

Résultats 2: le VIH est-il un frein pour une admission en établissement?

Résultats : portrait des établissements ayant déjà accueilli des PVVIH En Franche-Comté : 7 Etablissements (4 SSR-2 EHPAD-1 MAS) = 5 PUI 6 seraient d’accord pour en ré- accueillir 3 pensent que le VIH est un frein En Bourgogne : 10 Etablissements (6 EHPAD-4 SSR) = 8 PUI 9 seraient d’accord pour en ré- accueillir 3 pensent que le VIH est un frein En Franche-Comté : 7 Etablissements (4 SSR-2 EHPAD-1 MAS) = 5 PUI 6 seraient d’accord pour en ré- accueillir 3 pensent que le VIH est un frein En Bourgogne : 10 Etablissements (6 EHPAD-4 SSR) = 8 PUI 9 seraient d’accord pour en ré- accueillir 3 pensent que le VIH est un frein

Résultats : Mise en place d’une formation?

Conclusion Fort investissement des établissements dans cette enquête Une majorité des établissements n’a jamais accueilli de PVVIH Un certain nombre met en avant la nécessité de répondre “aux critères d’admission”. L’importance de l’autonomie pour certains établissements (ce qui va de pair avec la crainte de la lourdeur des soins). Le coût des soins et des traitements semblerait être un frein pour grand nombre. Qu’en est-il réellement de la prise en charge des soins/des TAR ? Méconnaissances / Représentations/ Réticences des soignants dans la gestion de la pathologie au quotidien. Préjugés qui peuvent alors jouer un rôle très important dans l’acceptation de ce public. La perception des établissements et la notion de risque (pour le personnel / les autres résidents ) ne doivent pas être mises de côté. Difficulté de prendre en charge des troubles du comportement (incompatibilité de la PEC avec d’autres résidents) La formation des équipes de ces établissements est un point essentiel : connaissance globale du VIH / TAR et rappel des précautions à prendre afin d’éviter les craintes et les rejets des demandes d’admission. Fort investissement des établissements dans cette enquête Une majorité des établissements n’a jamais accueilli de PVVIH Un certain nombre met en avant la nécessité de répondre “aux critères d’admission”. L’importance de l’autonomie pour certains établissements (ce qui va de pair avec la crainte de la lourdeur des soins). Le coût des soins et des traitements semblerait être un frein pour grand nombre. Qu’en est-il réellement de la prise en charge des soins/des TAR ? Méconnaissances / Représentations/ Réticences des soignants dans la gestion de la pathologie au quotidien. Préjugés qui peuvent alors jouer un rôle très important dans l’acceptation de ce public. La perception des établissements et la notion de risque (pour le personnel / les autres résidents ) ne doivent pas être mises de côté. Difficulté de prendre en charge des troubles du comportement (incompatibilité de la PEC avec d’autres résidents) La formation des équipes de ces établissements est un point essentiel : connaissance globale du VIH / TAR et rappel des précautions à prendre afin d’éviter les craintes et les rejets des demandes d’admission.