Diagnostics différentiels: Fatigue, Anxiété, Dépression, Stress chronique, PTSD Ph. Corten ULB Kinshasa 2014
Fatigue physiologique, fatigue organique réponse spécifique mesurable, adaptée et réversible de l’organisme aux contraintes qui lui sont imposées => Cause identifiable Disparaît après quelques jours (max 5) de repos Fatigue organique Biologie Hémato, infection, immunité Anémie Ions Rein Foie Pancréas Muscles Cholestérol, lipides Glycémie Cortisol Thyroïde Parathyroïde
Fatigue Chronique Fatigue sévère évoluant depuis plus de 6 mois avec impact important sur le fonctionnement (généralement 1h30 activité 3x semaines maximum) Critères d’exclusion: Psychose Mélancolie Infection virale identifiable Causes organiques identifiables Présence d’au moins quatre des symptômes suivants non observés avant le début de la fatigue : baisse de mémoire ou de concentration suffisamment significative pour diminuer le niveau antérieur d’activité maux de gorge ganglions cervicaux ou axillaires sensibles douleurs musculaires douleurs articulaires sans gonflement ou rougeur céphalées sommeil non réparateur sensation de malaise durant plus de 24h après un effort
Dépression Clés Dysphorie Perte d’intérêt et de plaisir pour les activités provoquant du plaisir Persistant
Dépression et stress
Stress et dépression? Modèle animal Les études animales sur la dépression = mise en condition de stress Un rat dans une petite boîte en plexiglas trop petite pour se mouvoir avec un chat qui tourne autour de sa boîte Critères de dépression: « comme on ne sait pas mesurer sa tristesse, on mesure son inhibition motrice et le fait qu’il vient moins souvent boire du glucose qui devrait lui faire plaisir » Van Praagh: le stress précurseur de la dépression? (sérotonine) Effet très lent des SSRI
Stress et anxiété Anxiété Stress Depuis? Depuis toujours Événementiel Discours Incertitude, crainte de l’échec Impuissance, sans issue, coincé Angoisses Localisées Diffuses Somatisations Crises de tensions musculaires Crises de tremblements Crises d’hyperventilation Mains moites Tensions musculaires persistantes jour et nuit: Bruxisme, tensions mâchoires et cou continues (test de tétanie latente) Pyrosis, diarrhée Réflexes vagaux Hypertension, Emotions A fleur de peau Epuisement émotionnel Alexythimie Assertivité Passif, phobie sociale Passif-Agressif Sommeil Réveil matinal précoce
Stress, anxiété et lien avec l’anticipation Réussite Bien-être Optimisme Cognitions Expérience Compétences Situation
Stress, anxiété et lien avec l’anticipation Réussite Echec Bien-être Dépression Optimisme Cognitions Expérience Compétences Situation
Stress, anxiété et lien avec l’anticipation Réussite Incertitude Echec Bien-être Anxiété Dépression Optimisme Cognitions Expérience Compétences Situation
Stress, anxiété et lien avec l’anticipation Réussite Incertitude Echec Bien-être Anxiété Dépression REACTION D’ADAPTATION Optimisme Cognitions Expérience Compétences Situation
Stress, anxiété et lien avec l’anticipation Réussite Incertitude Echec Bien-être Anxiété Dépression REACTION D’ADAPTATION Impuissance Inhibition STRESS Optimisme Cognitions Expérience Compétences Situation
Comment peut-on savoir que l’on est stressé? D’abord s’écouter soi-même. Le stress est avant tout un vécu. Ecouter également ce que dit le corps
Répondez-vous à cette définition? Etat de tension persistante, perçu comme négatif où l’individu est ou se sent incapable de répondre adéquatement aux exigences de la tâche, où cette inadéquation peut avoir des conséquences significatives et qui s’accompagne de dysfonctionnements au niveau physique, psychique et social.
Fatigue et stress Stress CRF ACTH Thyroïde Parathyroïde Muscles (CPK) Cortisol DHEA Hyperglycémie Lipolyse Cycle de KREPS Androstérone Lipogenèse Glycogenèse Triglycérides Sucres alimentaires Cholestérol Foie (GammaGT, LDH)
Stress et neurones Effet Histologie: Dégénérescence neuronale (désafférentiation)puis mort neuronale
Le stress est un processus Une situation Vulnérabilité Une réponse Tâche Contexte Un processus Une souffrance Des conséquences physiologiques et psychologiques
La situation et le contexte Il n’y a pas (ou quasi pas) de situation stressante en soi H. Laborit Toute situation où l ’on ne peut ni fuir, ni attaquer Expérience 1 Expérience 2
La situation et le contexte Expérience 3 Toute situation où l’on ne peut ni fuir, ni attaquer entraîne un syndrome d’inhibition
La situation et le contexte Modèle de Karasek Modèle de Siegrist: Effort <-> récompense Cfr. Qualité de Vie (Corten et al.) - Demande + +Support - --- - Latitude + +++
Stress mise au point Le stress est situationnel Signes somatiques Fatigue persistante Réveil 4h du matin Chaîne musculaire antérieure (cou, épaules, membres antérieurs) Bruxisme Libido (attention antidépresseurs) … Signes psychologiques: Perte de plaisir sans perte d’intérêt Irritabilité Troubles de la concentration et mémoire immédiate Anxiété situationnelle et non structurelle Phobie de foules (bulles de sécurité) …