Gottfried Wilhelm Leibniz Vème partie
Leibniz La Monadologie Les monades qui n'ont que la perception et l'appétit sont des entéléchies. Elles sont des énergies agissantes, se suffisent à elles-mêmes. Elles sont en elles la source de leurs développements. Les atomes sont en fait les éléments des corps, les monades dont l’agglomération forme un composé. Ce sont des forces dont la réunion forme l’étendue de la matière qui est infiniment divisible
Les monades "dont la perception est plus distincte et accompagnée de mémoire" sont des âmes. Elles n’entrent dans aucun composé. Les monades sont différentes. Elles ont donc des qualités, des attributs différents. Comment penser que les monades puissent s’influencer les unes les autres ?
Les monades "dont la perception est plus distincte et accompagnée de mémoire" sont des âmes. Elles n’entrent dans aucun composé. Les monades sont différentes. Elles ont donc des qualités, des attributs différents. Comment penser que les monades puissent s’influencer les unes les autres ?
Ainsi nous sommes tous différents. On ne pourra jamais trouver deux êtres tout à fait semblables. Il y a là une opposition importante avec la pensée de Descartes et celle de Spinoza. Descartes oppose le corps et l’esprit : le corps est la substance matérielle et l’esprit la substance pensante. Il pose l’essence des corps dans l’étendue et celle de l’âme dans la pensée.