Cicéron Ière partie

Cicéron a été avocat, homme politique, philosophe et auteur latin. Il est citoyen romain mais n’appartient pas à une famille noble Il étudie la rhétorique et le droit. Il devient consul en 63. Lorsque le sénateur Catilina fomente un complot destiné à éliminer certains politiques et à prendre le pouvoir, Cicéron déjoue la conjuration en le dénonçant publiquement. Il est contraint à l’exil en 58 pour avoir obtenu la mort des conjurés. Cicéron

Quand il revient à Rome en 58, il ne peut plus jouer de rôle conséquent sur la scène politique. Il essaie de rallier le parti de Pompée, puis de César et d’Octave. Antoine le fait assassiner en 43. Son œuvre philosophique consiste en une série de textes qui présentent la philosophie grecque sous forme de dialogues. Pour chaque concept abordé, Cicéron présente en général les différentes conceptions des philosophes avant de proposer la sienne.

La vérité Les dialogues de Cicéron permettent d’opposer, de confronter ou de rapprocher les thèses de différents philosophes sur certains points. Il s’intéresse notamment à la recherche de la vérité. Ce que l’on tient pour vrai dépend-il de nos sens ou de notre raison ? Il ne tranche pas. Pour lui, il ne peut y avoir de vérité absolue. Cicéron était avocat. Sa conception de la vérité a peut-être ses sources dans cet office.

Le règne de la nature Cicéron observe que la nature est harmonieuse, parfaitement ordonnée et suppose qu’une raison supérieure en détermine les lois. C’est une idée essentielle dans la philosophie de Cicéron parce qu’elle pose la nature en tant que modèle de perfection et de sagesse. Ce modèle devient un principe dans la philosophie politique de Cicéron.

« Il y a donc une nature qui donne au monde son unité organique et assure son maintien et elle ne peut être dépourvue de sentiment et de raison : en tout être, en effet, qui n'est pas simple et homogène mais formé d'éléments différents joints et liés les uns aux autres, il y a nécessairement une partie qui dirige : dans l'homme c'est l'intelligence, dans l'animal quelque chose qui ressemble à l'intelligence, un instinct qui le dirige dans toutes ses appétitions. On pense qu'un principe directeur est contenu dans les écorces des arbres et des végétaux que produit la terre. » De la Nature des dieux