Guillaume d’Ockham VIIIème partie. L’opposition et la liberté Les thèses de Guillaume d’Ockham ne s’accordent pas avec celles de Thomas d’Aquin et de.

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Guillaume d’Ockham VIIIème partie

L’opposition et la liberté Les thèses de Guillaume d’Ockham ne s’accordent pas avec celles de Thomas d’Aquin et de Duns Scot. Nous avons vu que, pour lui, la philosophie ne peut être « servante de la théologie ». Il souligne qu’il n’y a aucun rapport entre elles. Il ne sert à rien d’essayer d’établir des relations entre elles. Ce sont deux mondes différents.

Les doctrines étaient nombreuses dans l’ordre franciscain : Thomas d’Aquin, Albert le grand, maître Eckhart, Duns Scot. Mais l’opposition de Guillaume d’Ockham va encore plus loin. Il refuse au pape la possibilité d’intervenir dans l’élection de l’empereur du Saint Empire. Le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel sont eux aussi deux domaines différents qui ne peuvent se rejoindre.

Guillaume d’Ockham est excommunié non pour sa doctrine mais pour avoir rejoint Louis IV de Bavière qui soutenait les ordres mendiants contre Jean XXII. Une partie des franciscains s’affirme en faveur d’une pauvreté radicale et condamne le pape, qui en Avignon, lève des impôts pour construire des palais et vivre dans l’opulence. Avec Michel de Césène, général des franciscains, il œuvre à l’élection de l’antipape Nicolas V.

La morale Pour Guillaume d’Ockham, l’être humain est, à chaque instant, devant des événements qui le mettent à l’épreuve. La contingence détermine sa liberté. Mais la contingence est l’œuvre du divin. Et, de fait, la morale dépend des décisions divines. Les commandements de la loi viennent de Dieu...

Mais dans nos choix, tout n’est pas ordonné par Dieu. Notre libre arbitre trouve son expression la plus forte dans les événements que nous devons vivre et pour lesquels nous avons à choisir et à agir sans le support de la loi religieuse. Et comme nous avons à juger par nous-mêmes, nous devons aussi penser nos relations à l’ordre politique : nos alliances ou notre soumission sont significatives.

L’homme est libre puisqu’il est indépendant. L’autorité de l’Etat ne saurait se passer de l’expression des choix de l’homme. Ceux-ci, pour être libres, ne peuvent participer d’une quelconque médiation ou d’un intermédiaire dans notre relation avec Dieu. Personne ne peut connaître les intentions divines. Notre liberté ne s’exprime que dans notre servitude à son égard. Nous avons le devoir d’être libres.